dimanche 6 août 2017

Aveuglement ou plaisanterie ? Je m'interroge...

Ce qu'il y a de bien avec mon commentateur fétiche BenHague, c'est qu'il lit attentivement mes billets et fait un effort pour me faire part de ses réflexions avec force objections et critiques, ce dont je le remercie, car beaucoup se contentent soit de regarder le titre et de passer leur chemin, soit de me laisser un message laconique comme :
Ah! Ah! Mort de rire, J'en doute, il fallait le trouver celui-là, ces Belges sont impayables, il est vrai qu'ils nous ont donné Annie Cordy et Adamo, alors on peut tout leur pardonner, même leur humour vaseux (par contre celui de Charline est top)

Pour en revenir à BenHague, l'aspect négatif de ses commentaires est justement qu'ils sont...négatifs !

Toujours à critiquer et à chercher la petite bébête, à essayer de me coincer, à trouver des failles logiques dans mes raisonnements, à dénicher de son côté des "preuves irréfutables" comme quoi j'aurais tort, etc.

Il se distingue en particulier dans mes deux derniers billets, Décès d'István Markó, que faut-il en retenir ?  et Le GIEC, István Markó et Alexis Merlaud - Notes de lecture sur la thèse de Sara Mendicino  avec de longues explications tentant de démonter quelques points (bien choisis, pas folle la guêpe), ce qui m'oblige à lui répondre par le présent billet, car le cadre du commentaire n'est pas vraiment adapté à la réfutation en règle avec documentation à l'appui.

Je reprendrai donc chacun de ses deux commentaires en les saucissonnant de façon à faire des blocs homogènes et cohérents pour y ajouter mes éclaircissements.

Je ne doute pas que, comme à son habitude, BenHague ne retiendra que ce qu'il voudra bien retenir, c'est-à-dire pas grand chose, mais cela ne fait rien, j'aurai fait mon boulot et ne me serai pas dégonflé.

*****

L'ours polaire

(début)
Point 1) Finalement vous etes en accord avec Marko... C 'est la chasse qui a failli exterminer l'Ours Blanc , la population est en augmentation grace a la reglementation stricte de la chasse.
Le rechauffement climatique n'a pour l'instant eu AUCUN effet sur ces populations et son impact est pour le moins hypothetique de l'aveu meme des scientifiques qui parlent de "grandes incertitudes" ... Ca serait tellement mieux si les Ours etaient decimés par le RC pour votre cause ...n'est pas ?? C'est si triste qu'ils se portent plutot bien ....(ton ironique et sarcastique bien entendu)
(à suivre)

Je suis effectivement en accord avec Markó sur le fait que la chasse a failli, non pas les exterminer, mais du moins les mettre grandement en danger, et que les règlementations (auxquelles, au passage, Markó n'était pas favorable) ont permis d'enrayer leur chute et de rétablir leur population à environ 26000 individus actuellement.

Quant à leur devenir, contrairement aux allégations de  Markó et aux croyances de BenHague, il n'est pas si lumineux que cela ; une étude récente, parue en décembre 2016, Conservation status of polar bears (Ursus maritimus) in relation to projected sea-ice declines, nous dit notamment :
  • Les ours polaires (Ursus maritimus) dépendent de la glace de mer pour la plupart des aspects de leur histoire de vie (Amstrup SC. 2003 Polar Bear (Ursus maritimus). In Mammals of North America: biology, management, and conservation (eds GA Feldhamer, BC Thompson, JA Chapman), pp. 587610, 2nd edn. Baltimore, MD: John Hopkins University Press)
Ce qui est confirmé par wikipedia qui nous explique :
  • Le mode de vie de l'ours blanc est très différent de celui de son cousin, l'ours brun. En dépit de leur récente séparation au cours de l'évolution, ces deux espèces exploitent des sources d'énergie extrêmement différentes. L'ours brun est terrestre et l'essentiel de son régime est végétal avec un appoint de protéines animales, tandis que l'ours blanc est le plus carnivore des ursidés. Deux espèces de phoques constituent l'essentiel de son régime : Phoca hispida, qui atteint 60 kg, l'espèce la plus nombreuse en Arctique et formant sa proie principale, et Erignathus barbatus, pouvant dépasser 400 kg. Aucune de ces deux espèces de phoque ne se retrouve en l'absence de banquise, ce qui limite l'aire de chasse de l'ours blanc, mais l'ours blanc est opportuniste[38]. Ainsi, une autre proie commune de l'ours blanc est le morse et il est aussi capable d'attraper des bélugas [...] À cause du réchauffement climatique et de la fonte des glaces, l'ours blanc éprouve de plus en plus de difficultés à chasser les phoques. Sa quête de nourriture s’est rapidement portée sur les zones de nidation des oiseaux, faisant des œufs une partie importante de son alimentation. Cependant, l’équilibre alimentaire de l'ours se voit perturbé, en partie parce que les œufs sont trop riches en protéines.
Une autre source, le WWF, nous indique :
  • [...] dans les baies d’Hudson et de Baffin, les glaces de mer craquent trois semaines plus tôt qu’en 1979. La période réservée à la chasse et au prélèvement de nourriture, indispensable à la constitution des réserves de graisse de l'ours polaire, est donc raccourcie.
Alors quand Markó montre une diapo faisant référence à l'année 1970, et aux quelques 5000 ours recensés à cette date, cela prête à sourire, car à cette époque la banquise était encore bien solidement installée, ce qui au passage permettait aux chasseurs de progresser sans difficulté pour procéder à leurs massacres.

Mais Markó s'est bien gardé de parler de la réalité de la situation actuelle, en se contentant de plaisanter sur l'adoption des ours (c'est beaucoup mieux de faire rire l'assemblée quand ses arguments sont fragiles) mais en taisant (ou en niant) la problématique de la banquise qui se rétrécit, ce qui met en danger l'espèce pour sa survie à plus ou moins long terme.

Voici une carte que l'on peut consulter sur wikipedia, émanant de l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis que l'on peut consulter pour avoir des informations autrement plus fiables que celles de Markó :


Source : wikimedia et onlinelibrary.wiley.com
« En rouge, les zones où l'habitat se dégrade et en bleu les zones où l'habitat s'améliore » ; a priori pas vraiment de quoi se réjouir, mais quand on nie l'efficacité des modèles qui arrivent à ces conclusions alors on nie de facto que c'est ce qui va se passer ; pour BenHague, les ours n'ont rien à craindre, la banquise ne va pas fondre, il trouvera même des "arguments" pour affirmer qu'elle se reconstitue et donc que les ours n'ont pas de souci à se faire.

Et que dire des « scientifiques qui parlent de "grandes incertitudes" » ? BenHague se garde bien de donner des sources, alors je vais le faire à sa place. Dans l'étude déjà mentionnée plus haut, les chercheurs disent dans l'abstract :
  • Our findings support the potential for large declines in polar bear numbers owing to sea-ice loss, and highlight near-term uncertainty in statistical projections as well as the sensitivity of projections to different plausible assumptions.
    • Nos résultats appuient le potentiel de fortes baisses du nombre d'ours polaires en raison de la perte de glace de mer et mettent l'accent sur l'incertitude à court terme dans les projections statistiques ainsi que sur la sensibilité des projections à différentes hypothèses plausibles.
Ainsi BenHague semble traduire « mettent l'accent sur l'incertitude à court terme dans les projections statistiques » par « mettent l'accent sur la grande incertitude à court terme dans les projections statistiques », sans se rendre compte que ce genre de travail basé sur des statistiques est toujours assorti d'incertitudes plus ou moins grandes ; dans le cas présent j'aimerais que BenHague me montre où se trouve la "grande incertitude" dont il parle.

Enfin, penser que « ce serait mieux pour moi que les ours soient décimés par le réchauffement climatique pour ma "cause"...», c'est à vrai dire plutôt pitoyable.


Pachauri

(suite)
2) Je ne vois quoi dire de plus que cela :
" Il est vrai que l'information de l'année 2035 provient d'une source non peer-reviewed (le WWF) et il est également vrai que dans le processus de relecture finale avant publication du rapport du GIEC l'erreur est passée inaperçue ; il est également vrai que Pachauri a été critiqué pour avoir "défendu" cette information avant de reconnaître à reculons qu'il s'agissait d'une erreur."

On peut se demander de la pertinence de"données" d'une organisation ouvertement militante et activiste dans les rapports du GIEC ... mais bon ... On peut egalement s'interroger sur les motivations de la defense pavlovienne de PAchauri de ses memes données puisqu'il etait si evident que c'etait grotesque ...
Mr Marko se moque , a raison , de l'entetement a vouloir defendre une erreur grotesque et non scientifique ...
(à suivre)

Oui, je suis d'accord, on peut se poser des questions sur la pertinence d'inclure dans un rapport du GIEC des données non revues par les pairs, mais si BenHague lisait la littérature adéquate il serait au courant ; par exemple Skeptical Science lui aurait fourni ces explications :
  • The WWF report was not peer reviewed [...] The WWF sourced their information from a 1999 news item in New Scientist. Again this was not peer reviewed (New Scientist is a popular science magazine). The article was based on an interview with Indian scientist Syed Hasnain, chair of the Working Group on Himalayan Glaciology, who speculated that Himalayan glaciers might disappear by 2035. This speculation was not supported by any formal research. [...] The 2035 prediction was not included in the Working Group I section (focusing on the Physical Science with more of a global emphasis) which was solidly based on peer reviewed research. [...] The moral of the story seems clear - stick to the peer reviewed scientific literature. This is not to say peer review is infallible. But as a source for climate science, there is no higher standard than rigorous research based on empirical data, conducted by scientific experts and reviewed by other experts in the field. [...]
    • Le rapport du WWF n'a pas été examiné par les pairs [...] Le WWF s'est inspiré d'une information de 1999 parue dans New Scientist. Encore une fois, cela n'a pas été examiné par les pairs (New Scientist est un magazine scientifique populaire). L'article était basé sur un entretien avec le scientifique indien Syed Hasnain, président du Groupe de travail sur la glaciologie de l'Himalaya, qui a spéculé que les glaciers de l'Himalaya pourraient disparaître d'ici 2035. Cette spéculation n'a pas été soutenue par une recherche formelle. [...] La prévision de 2035 n'a pas été incluse dans la section du Groupe de travail I (qui se focalise sur les sciences physiques avec une portée générale) qui reposait solidement sur des recherches évaluées par les pairs. [...] La morale de l'histoire semble claire - s'en tenir à la littérature scientifique examinée par les pairs. Cela ne veut pas dire que l'évaluation par les pairs est infaillible. Mais en tant que source de la science du climat, il n'existe pas de norme supérieure à celle de recherches rigoureuses basées sur des données empiriques, menées par des experts scientifiques et examinées par d'autres experts sur le terrain. [...]
Que Markó se soit moqué de Pachauri c'est évident, mais je croyais que le rôle d'un scientifique, comme l'était en principe Markó, était plutôt d'apporter des arguments scientifiques plutôt que de se contenter de se moquer d'une "locomotive à vapeur" ?

Les glaciers du mont Baker

(suite)
3) Mr Marko presente une comparaison statique (et non dynamique) de la position du glacier entre 1952 et 2014 ...
Factuellement ce qu' il dit est vrai : le glacier est plus avancé en 2014 qu'en 1952 ; alors qu'en 1952 le plus formidable Rechauffement Climatique de l'Histoire de l'Univers ( voir M.Mann et sa courbe de Hockey) n'avait pas encore commencé ....
C'est sans doute parce que la réalité physique est un peu plus complexe que VOUS ne la representez a longueur de billet . Effectivement le glacier a beaucoup avancé entre 1950 et 1980 puis il a recommencé á reculer (mais apparemment moins vite ...) Je me demande comment vous analysez l'expansion du glacier Roosevelt entre 1950 et 1979 dans votre logiciel de climato-croyant puisque toujours selon le breviaire de M.Mann et sa courbe de hockey, il n' y a pas eu de reel refroidissement de la planete entre 1950 et 1980 ?? Etrange non ?

D'un point de vu générale tout le monde s'accorde a dire que les glaciers sont en recul deuis 1850 avec cependant des phases d'expansion ponctuel . Les mecanismes en sont encore largement inconnu et faire un lien direct et unicausal avec le RC est simpliste
(fin)

Je ne vois pas trop ce que vient faire la comparaison statique et non dynamique dans la discussion...

Justement, ce qui est intéressant de savoir c'est la dynamique des glaciers, sont-ils en recul ou bien avancent-ils, telles sont les questions à se poser ; montrer un glacier avec seulement deux dates, et en déduire qu'il ne reculerait pas, c'est-à-dire pour être précis qu'il n'y aurait pas de réchauffement climatique entrainant le recul de ce glacier, c'est un peu fort de café.

Par exemple on peut regarder ce que dit le wgms dans cette étude avec notamment ce graphique :


  • The moraines from the Little Ice Age mark maximum Holocene glacier extents in many mountain ranges. From these positions, glaciers around the world show a centennial trend of ice wastage which has been accelerating since the mid 1980s. On a decadal time scale, glaciers in various regions have shown intermittent re-advances.
    • Les moraines du Petit Age Glaciaire forment des étendues maximales de glacier holocène dans de nombreuses chaînes de montagnes. À partir de ces positions, les glaciers du monde entier montrent une tendance centenaire aux pertes de glaces qui s'est accélérée depuis le milieu des années 1980. Sur une échelle de temps décennale, les glaciers dans diverses régions ont montré des re-avances intermittentes.
On comprend que Markó se soit focalisé sur un glacier qui aurait éventuellement été en progression importante pendant que quasiment tous les autres étaient en retrait, et si l'on regarde bien le graphique on s'aperçoit qu'il y a eu entre 1965 et 1990, au niveau mondial, un certain nombre de glaciers qui avançaient alors que les autres reculaient ; et si l'on regarde l'Amérique du Nord, on s'aperçoit que c'est pendant la période 1965-1970 qu'il y a eu les plus fortes avancées.

Par ailleurs la source que j'avais citée, digne d'intérêt, nous disait, je le rappelle :
  • [...] observations on nine principal Mount Baker glaciers, 1984–2009, indicate retreat ranging from 240 to 520 m [...] All but one estimate converge on a loss of −0.5 m a−1 for Mount Baker from 1990 to 2010. This equates to an 11-m loss in glacier thickness, 12–20% of the entire 1990 volume of glaciers on Mount Baker.
    • Les observations sur neuf glaciers principaux de Mount Baker, 1984-2009, indiquent un retrait allant de 240 à 520 m [...] Toutes les estimations sauf une convergent vers une perte de -0,5 m a−1 pour Mount Baker de 1990 à 2010. Ceci équivaut à une perte de 11 m de l'épaisseur du glacier, 12 à 20% de l'ensemble du volume des glaciers de 1990 sur le mont Baker.
Tout ceci parait contradictoire avec l'assertion de BenHague « le glacier est plus avancé en 2014 qu'en 1952 » dont je lui laisse l'entière responsabilité, mais à supposer qu'elle soit vraie (il faut bien lui laisser quelques miettes de vérités, il a peut-être raison) il s'agit d'un vulgaire cherry-picking de la part de son idole Markó.

Enfin faire intervenir Michael Mann dans ce débat est déplacé ; la courbe originale en crosse de hockey concerne une période de 1000 ans :

Figure 1 : Changements de température pour l’Hémisphère nord estimées à partir des enregistrements de divers proxies, en bleu (Mann 1999). Les mesures de la période instrumentale sont en rouge. A noter, l’incertitude associée(zone grisée), qui augmente à mesure que l’on remonte dans le temps. Source http://www.rac-f.org/La-crosse-de-hockey-courbe-de-Mann
Courbe validée à plusieurs reprises par des équipes indépendantes :

Figure 6 : Composite des reconstructions de températures de l’Hémisphère nord, sur continents, et océan plus continent, avec les intervalles de confiance à 95% associés. Les reconstructions sur l’Hémisphère nord publiées antérieurement sont montrées également (Mann 2008). Source http://www.rac-f.org/La-crosse-de-hockey-courbe-de-Mann

Sur ces courbes la situation des glaciers pendant quelques décennies du 20ème siècle représente une toute petite partie non discernable, par conséquent l'"argument" de BenHague ne tient pas.

A rapprocher de la courbe du CO2, tirée d'un site climatosceptique afin de montrer à BenHague que je ne suis pas sélectif :

Variation de la proportion de CO2 dans l'atmosphère en fonction du temps, de l'an mille à nos jours
Comme par hasard la proportion de CO2 est de peu ou prou 280ppm pendant plus de 800 ans, puis monte en flèche peu après le début de la Révolution industrielle, jusqu'à dépasser les 400ppm aujourd'hui, en 2017 ; mais les climatosceptiques sont capables (ils osent tout) de vous affirmer (Donc la hausse du CO2 n’est pas la cause du réchauffement mais l’effet) que c'est la hausse de la température qui a entrainé la hausse du taux de CO2 !

Enfin dire que « les mécanismes [du retrait des glaciers] en sont encore largement inconnu » n'est basé sur aucun argument documenté, bien au contraire, les observations concordent :
  • augmentation en courbe de crosse de hockey de la teneur en CO2 de l'atmosphère ;
  • augmentation en courbe de crosse de hockey de la température ; 
  • retrait général des glaciers avec une accélération depuis les années 1980 
Tout se tient parfaitement.

*****

Projection

(début)
Vous avez vous sentir bien en difficulté pour entreprendre la redaction de ce "billet" afin de prouver urbi et orbi que vous aviez lu la these , que vous l'aviez comprise et que vous aviez raison ... Pour ma part je ne pense que vous aviez lu la these (et ni meme la conclusion ) avant d'ecrire ce "billet"
(à suivre)

De toute évidence BenHague reporte sur moi les "difficultés" qu'il me prête si généreusement.

J'ai lu la thèse, avec certes une première lecture pas très approfondie, ce que j'ai d'ailleurs admis, mais je l'ai comprise dans ses grandes lignes lors de cette première lecture à la différence de BenHague qui peine toujours à voir sa finalité et, surtout, à saisir pourquoi j'y ai fait référence et pourquoi j'ai pris du temps pour l'analyser plus en détail lors d'une seconde lecture plus poussée ; cet exercice doit d'ailleurs l'étonner, car il n'est pas habitué que l'on argumente avec de la documentation et que l'on donne son opinion sur un sujet avec des munitions qui ne sont pas des balles à blanc.

Point 0

(suite)
0) "D’une certaine manière, la comparaison permet de mettre en évidence la présence d’une croisade morale à la base d’une potentielle panique morale. Les caractéristiques des deux premiers documents se rejoignent assez bien dans la conception de la croisade morale, à l’inverse du troisième support."
Je crois que c'est clair :
Document 1) GIEC : Croisade morale et ecologique
Document 2) Livre de Mr Marko : Croisade morale contre le GIEC
Document 3) Critique factuelle du document 2) sans introduire d'arguments moraux et/ou politiques.
(à suivre)

Bizarre de numéroter le premier point zéro, zéro comme nul, mais bon...

Tout d'abord signalons que Sara Mendicino ne lui facilite pas le travail en mélangeant le "rapport du GIEC" et les "partisans du GIEC" ; le rapport n'est en aucun cas un "croisé moral", penser cela confine au ridicule ; seuls les partisans du GIEC, comme ma modeste personne, pourraient éventuellement être considérés comme des croisés moraux, mais tout ceci est certainement trop subtil pour BenHague, qui se contente de citer un passage dans la dernière sous-conclusion de la thèse, en passant sous silence ce que dit la conclusion générale :
  • Il ne nous semble pas possible de conclure que les climatocroyants soient à l’origine d’une réaction excessive face à un évènement ou un groupe de personnes menaçant la société. De manière générale, au vu de nos lectures, les différents critères ne paraissent pas être remplis et une telle réaction n’a pas pu être constatée. Néanmoins, les climatosceptiques de cette séquence semblent penser le contraire. Nous avons alors émis l’hypothèse que la panique morale pouvait peut-être se transformer en un outil au service d’une cause.
Ainsi SM explique assez clairement que les conditions d'une croisade morale ne sont pas remplies en ce qui concerne les "climatocroyants", mais que les climatosceptiques agissent comme si elles l'étaient afin de s'en servir comme d'un outil au service de leur cause.

Et SM d'ajouter :
  • La morale traditionnelle, souvent liées à la religion, ne fait [pas] l’objet de ce thème.  Elle concerne davantage les effets que nos actions peuvent produire sur autrui, la distribution équitable des ressources aux populations défavorisées et les effets secondaires et néfastes des activités humaines sur la nature. Dans ce sens, cela pourrait également constituer une croisade écologique.
On peut penser que le mot "écologique" est un gros mot pour BenHague et que le voir écrit ou de l'entendre lui donne des boutons ; quant à la croisade, plutôt que morale elle serait amorale, le préfixe a signifiant qu'elle serait « indifférente, étrangère aux prescriptions morales » ; par conséquent le document 1, contrairement à ce que prétend BenHague, devrait être scindé en deux comme suit : 
  • Rapport du GIEC : pas de croisade, seulement des faits, des observations, des études scientifiques ;
  • Partisans du GIEC : croisade amorale et écologique.
A part cela, comme le dit BenHague, « Je crois que c'est clair » ; par contre il a entièrement raison pour Markó et Merlaud.

Il faut avouer, à la décharge de BenHague, que la thèse de SM n'est pas facile à lire, elle avance pas à pas avec des approches différentes (verticale puis transversale) en émettant progressivement des hypothèses (le conditionnel est omniprésent, montrant qu'il n'y a pas beaucoup de certitudes chez elle) qui peuvent se voir plus ou moins contredites suivant l'endroit où l'on se trouve ; par ailleurs SM n'est pas familiarisée avec le réchauffement climatique, concept qui est de toute évidence relativement nouveau pour elle, et elle commet quelques erreurs bénignes comme par exemple appeler les partisans du GIEC des "climatocroyants", mot qu'elle a sûrement repris du livre de Markó ; enfin il est permis de ne pas être d'accord avec tout ce que dit SM, comme par exemple quand elle semble penser que « ces rapports prétendent détenir la vérité car le GIEC prétend détenir la croyance du groupe » (page 115)

Point 1

(suite)
1) Il est amusant que vous n'ayez pas reanalysé la partie de la conclusion que j'avais cité .. Ah oui , elle ne va pas dans votre sens. La voici tout de meme :
"Le réchauffement climatique pourrait être un événement faisant l’objet d’une croisade morale. Cette dernière semble être un concept plus adapté. Il y aurait des protestations dans le but d’amorcer une mise en place de mesures. Nous pensons que la caractéristique de la moralité pourrait se caractériser dans la conception subjective de Goode et Ben-Yehuda et dans la proposition de Stuart Waiton concernant les paniques amorales. La morale traditionnelle, souvent liées à la religion, fait l’objet de ce thème. Elle concerne davantage les effets que nos actions peuvent produire sur autrui, la distribution équitable des ressources aux populations défavorisées et les effets secondaires et néfastes des activités humaines sur la nature. Dans ce sens, cela pourrait également constituer une croisade écologique."
(à suivre)

Cela n'apporte rien de plus à ce qui a été dit ; on remarquera l'emploi du conditionnel avec les mots "pourrait", employé trois fois dans la citation de BenHague, et "aurait", montrant qu'il s'agit essentiellement d'hypothèses ; enfin voir ci-dessus (dans le point 0) mon commentaire sur la difficulté d'interpréter la thèse de SM, ce qui semble passablement perturber BenHague.

Point 2

(suite)
2) Le moment le plus amusant est lorsque , a bout de contorsion, vous attribuez a Mr Marko la paternité du terme climatocroyant sans meme avoir lu son livre ... et que vous entamé un jeu de piste pathetique sur Internet pour essaye de lié Mr Marko á ce terme .....
Puis vous conseillez l'utiisation du terme "climato-realiste". D'une autre personne j'aurai pensé á du second degré ...mais pas la . Pour votre gouverne , "Climato realisme" et climatosceptiscisme sont synonyme . C'est d'ailleurs ainsi qu'Audrey Pulvar a introduit votre ami Benoit Rittaud : un climatorealiste ...
(à suivre)

Mes "contorsions" semblent solidement étayées comme je l'ai dit dans mon billet :
  • C'est la première fois que je vois mentionné le terme "climatocroyant", que je ne connaissais pas jusqu'à présent ; j'en déduis que SM a repris à son compte, dans sa thèse, ce mot qu'elle a vu dans le livre d'István Markó ; ce qui me fait dire cela c'est que la seule mention du mot climato-croyant (avec un trait d'union) que j'ai pu trouver date de septembre 2013 (vva22 : Ce qui est intéressant c'est que la plupart des français se sont plaints d'un hiver et d'un printemps froid et réjouis d'un été chaud, il serait intéressant de savoir si les 65% de climato-croyants souhaitaient également un été froid...Le 03/09/2013 à 20:55) alors que le livre est paru en juillet de la même année ; il parait assez évident que ce vva22 a lu le livre des 15 contrevérités et qu'il a repris le mot dans son commentaire. 
J'ajouterai qu'il est plus qu'improbable que SM ait inventé, d'elle-même, le mot "climatocroyant", alors qu'elle utilise régulièrement l'expression "partisan du GIEC" ; en se renseignant sur internet (elle l'a peut-être fait à ce propos) elle aurait pu trouver les mots "réchauffiste" (Qui croit que le réchauffement climatique est provoqué par l’homme) ou "carbocentriste" (Personne qui croit que le réchauffement climatique est provoqué par le gaz carbonique) qui sont bien plus utilisés que "climatocroyant" qu'on a beaucoup de peine à trouver (je n'en ai trouvé qu'une seule occurrence, datant de deux mois après la parution du livre de Markó)

Et BenHague nous prouve par son commentaire qu'il n'a pas lui non plus lu le livre de Markó, je lui suggère donc de l'acheter et de le lire, et je parie qu'il aura la surprise de s'apercevoir que c'est bien dans cet ouvrage que SM a puisé son inspiration pour affubler les partisans du GIEC du grotesque qualificatif de climatocroyants.

Quant au "jeu de piste pathétique sur Internet" on appelle cela de la recherche d'information ; j'aurais bien sûr pu acheter le livre, mais payer 25 euros cette bouse pour uniquement m'assurer que le terme climatocroyant y figurait me paraissait très largement disproportionné, c'est pourquoi si BenHague veut se dévouer il est le bienvenu.

Enfin je ne conseille pas particulièrement l'utilisation du mot "climato-réaliste", je le trouve simplement plus correct que celui employé par SM, parce que le GIEC se base sur des données "réalistes" et non pas fantaisistes, donc à choisir entre les deux...

Et que dire de «  "Climato realisme" et climatosceptiscisme sont synonyme .», cela montre à quel point le lavage de cerveau a opéré chez BenHague, puisqu'il considère que quelqu'un comme Markó serait un "sceptique" ou un "réaliste" en ce qui concerne le climat, alors qu'on ne distingue chez lui qu'un bonimenteur recrachant le laïus appris par cœur dans ce genre de manuel à l'usage des gogos.

Et puis faire référence pour finir à Audrey Pulvar qui qualifie Benoit Rittaud de climatoréaliste, il fallait quand même oser, eh bien BenHague a osé !

Point 3

(suite)
3) "Les motivations des climatosceptiques sont là en filigrane, à peine cachées, prêtes à surgir au grand jour à tout moment." = COMPLOTISME
(à suivre)

BenHague voit du complotisme là où il n'y en a pas, par contre il ne le voit pas quand pourtant il crève les yeux.

Les motivations des climatosceptiques se lisent à livre ouvert, tout est public, les affiliations ou les affinités de chacun sont connues, il suffit de se renseigner, par exemple, entre autres, sur le site Desmogblog ; on peut aussi consulter des sites du genre de politifact afin d'avoir des informations documentées et objectives (sachant que rien n'est objectif à 100%...)

Par contre ce sont bien les climatosceptiques qui lient le GIEC et le "nouvel ordre mondial", comme par exemple Maurice Newman ; il faut imaginer des gens comme Pachauri et Jouzel se réunissant en comité secret pour établir ce nouvel ordre mondial, financé bien entendu par des organisations crypto-communistes comme Greenpeace ou le WWF ; il faut également se représenter des gens comme Michael Mann en train de truquer leurs courbes afin de faire croire au bon peuple qu'il y aurait un réchauffement climatique et imposer ainsi une dictature écologique sur la planète au profit des baba cools ; évidemment je brode un peu, mais c'est à peine exagéré, je ne fais que caricaturer le point de vue de beaucoup de climatosceptiques dont je lis la prose complotiste, en français mais aussi en anglais (ils sont légion sur WUWT)

Point 4

(suite)
4) Elle dit "Après analyse, le rapport du GIEC ne permet pas de conclure qu’il tente de créer une panique morale. En effet, tous les critères, permettant d’identifier un tel concept, ne se retrouvent pas dans ce document."

et vous concluez : "Le GIEC n'agit donc pas en croisé moral." --> Voir point 0) et point 1)
Vous avez un reel probleme de logique ........ Tout votre billet est de cet accabi : syllogisme, contre-verité , etablissement de lien inductif logique douteux ou faux ...
(à suivre)

Voir effectivement mes commentaires des points 0 et 1 pour s'apercevoir que ce n'est pas vraiment moi qui ai un problème de logique ;  quant au syllogisme, BenHague doit confondre avec les raisonnements "à la Markó".

Point 5

Ne cherchez pas le point 5, il a disparu ; BenHague a dû se rendre compte qu'il ne tenait pas la route et l'a supprimé sans renuméroter son point 6 que voici.

Point 6

(suite)
6) Pour finir , l'auteure explique ses motivations par rapport a ce sujet dans son cursus ( vous ne l'avez pas lu , ou feint de ne pas l'avoir compris )

"Certains se seront interrogés sur l’adéquation d’un tel sujet dans un cursus de criminologie. Toutefois, il trouve, à notre sens, légitimement sa place dans ce champ interdisciplinaire qu’est la criminologie. Il est clair que son ancrage se trouve dans la criminalisation primaire. L’analyse de ce corpus de textes offre un exemple des débats qui peuvent précéder l’élaboration et l’application d’une règle. Cette dernière forme, par conséquent, des catégories de personnes déviantes."
avec comme question finale :

"Pourrait-on constater, dorénavant, une accélération de la prise de décisions concernant le réchauffement anthropique et, par la même occasion, observer la création d’une nouvelle déviance ?"
(fin)

Je reprendrai seulement ce que j'écrivais en introduction de mon billet :
  • Il faut rappeler que la thèse ne porte pas vraiment sur le réchauffement climatique, elle n'essaye pas de démontrer qu'il y en a un ou que ce serait une fable, elle se sert de lui pour développer la réflexion sur trois sujets, la panique morale, la croisade morale et l'entrepreneur de morale, le titre de la thèse étant justement Le mouvement contre le changement climatique :  entre panique morale, croisade morale et entrepreneur de morale.
En ce qui concerne les motivations exactes de SM, on s'en fiche un peu il faut dire, mon billet n'ayant pas eu pour objectif de discuter de criminologie, mais seulement de voir ce qu'une personne comme elle, avec un regard neuf sur la question, pouvait dire au sujet du réchauffement climatique sous l'angle de la comparaison des trois documents utilisés (le rapport du GIEC, le livre de Markó et la note de Merlaud)

BenHague essaie d'aller plus loin en me reprochant d'avoir laissé de côté certains aspects, ce qui prouve qu'il n'a pas bien lu mon billet, notamment quand je disais :
  • Qu'on ne m'accuse donc pas de cherry-picking en me reprochant d'avoir ignoré certains passages, par contre si j'avais oublié de citer un passage sur le réchauffement climatique qui aurait dû être repris, merci de me le faire savoir en commentaire
Et le passage que BenHague cite n'a pas vraiment d'importance pour ce qui nous préoccupe, je pouvais donc l'ignorer (mais contrairement à ce qu'il croit je l'ai bien lu et compris) ; la dernière phrase de la thèse, notamment, se termine par un point d'interrogation et laisse la porte ouverte à toutes les conjectures.




13 commentaires:

  1. " Et que dire des « scientifiques qui parlent de "grandes incertitudes" » ? BenHague se garde bien de donner des sources, alors je vais le faire à sa place."

    Le WWF ? Ceux qui font disparaitre les glaciers en 2035 ? Pas 'etonnant qu' ils fassent disparaitre les Ours encore plus vite .
    Il n' y a que 2 sources a considerer : Les PBSG qui met a disposition l' ensemble de ses deliberations et le site de l' UICN ...

    J'avais pourtant mis la citation issue de l'evaluation du classement de l 'Ours Blanc dansun de vos precedents "billet". Je la remet pour mettre les points sur les i

    http://www.iucnredlist.org/details/22823/0
    "Our analyses highlight the potential for large reductions in the global Polar Bear population if sea-ice loss continues, which is forecast by climate models and other studies (IPCC 2013). Our analyses also highlight the large amount of uncertainty in statistical projections of Polar Bear abundance and the sensitivity of projections to plausible alternative assumptions."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. « Le WWF ? Ceux qui font disparaitre les glaciers en 2035 ? »

      Comme quoi ils ne font pas que dire des bêtises.

      Et puisque vous me remettez le même lien, permettez-moi de vous rappeler que c'est ici même, dans le lien que vous m'avez donc fourni, qu'on peut trouver des informations utiles comme : « Anthropogenic and natural changes in Arctic environments, as well as recognition of the shortcomings of our knowledge of Polar Bear ecology, are increasing the challenges for Polar Bear conservation and management. » ; mince alors, les ours ne sont pas si en sécurité que cela il semblerait ! Et ça continue : « Higher ambient temperatures and erratic weather fluctuations, symptoms of anthropogenic climate change, are increasing across the range of polar bears. Polar Bears are dependent upon Arctic sea ice for access to their prey. Their dependence on an ephemeral habitat that exists as a function of sea surface and atmospheric temperatures means that climate warming poses the single most important threat to the long-term persistence of Polar Bears (Obbard et al. 2010). »

      Bon je m'arrête là, je vais vous mettre le moral à zéro à force.

      Supprimer
  2. Dans votre precedent " billet , vous ecriviez :
    "On comprend un peu mieux pourquoi le Master concerne la criminologie, une "menace pour les valeurs et les intérêts de la société" étant par définition quelque chose intéressant l'ordre public et par conséquent la criminologie pour les aspects les plus extrêmes"

    Dans le precedent , vous ecriviez encore :


    "A noter que Sara Mendicino a fait ses études...à l'Université catholique de Louvain, là où professait un certain...István Markó !

    A noter également que la thèse couronnait la fin d'études en...Master en criminologie à finalité spécialisée : criminologie de l'intervention !"

    Il s'agit bien sur d'insinuations nauseabonde que l' auteure de la these considere Mr Marko comme une "menace pour les valeurs et les intérêts de la société" , ce qui n' est absolument le theme de la these . Elle s' interroge sur les processus pouvant amener 'a criminaliser des gens ou des opinions et creer une nouvelle deviance ( d' ou la question finale) .

    Lorsque l' on voit apparaitre dans la sphere ecolo les terme d' ecocide , de criminel climatique ou encore le placardage facon far west dans les rue de Paris de personnes (les affiches les traitant de criminel contre l' Humanite avec la mention Wanted ) ne partageant pas les analyses des activistes ecolo de Greenpeace ... Je ne peux que renvoyer a la definition et aux mecanismes du fascisme ...

    Pour le reste bien entendu, vous ecartez d' un revers de la main tout ce qui ne vous convient pas ....amusant et pueril ... Mais ne vous trompez pas , je vous considere avec tout le serieux necessaire : je pense que vous etes quelqu' un de dangereux car totalement sincere et c' est pourquoi je prend le temps de repondre point par point : je ne cherche nullement a vous convaincre mais bien a montre a vos lecteurs que vos "billets" ne representent qu' une vision deformée de la réalité empreinte d' une forte dose de complotisme et votre positionnement "pro-science" n' est qu' un cache sexe ...
    Je suis d' ailleurs sur , par exemple, de votre position au sujet des vaccins et de leur utilité...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vous laisse la responsabilité des propos que vous tenez qui ne sont que le produit de votre imagination.

      Quant aux vaccins vous n'avez pas idée...

      Supprimer
  3. "Et que dire de « "Climato realisme" et climatosceptiscisme sont synonyme .», cela montre à quel point le lavage de cerveau a opéré chez BenHague, "

    Vous ne connaissez pas le Collectif des climato-realistes ?
    Ceux sont vos grand amis de Skyfall ....
    https://fr.search.yahoo.com/search;_ylc=X3oDMTFiN25laTRvBF9TAzIwMjM1MzgwNzUEaXRjAzEEc2VjA3NyY2hfcWEEc2xrA3NyY2h3ZWI-?p=climato-realistes&fr=yfp-t-905&fp=1&toggle=1&cop=mss&ei=UTF-8


    Vous etes tres amusant ... Au final tout le monde va s'appeler climato-realistes alors ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. « Vous ne connaissez pas le Collectif des climato-realistes ? »

      Vous êtes vraiment impayable.

      Bien sûr que je les connais, je les appelle d'ailleurs régulièrement les climato-irréalistes, mais apparemment ça vous a échappé.

      Ils ne font en fait qu'usurper des identités qu'ils ne méritent pas ; climatosceptique n'est pas correct car il y a le mot sceptique, climatoréaliste ne l'est pas davantage car ils n'ont rien de réalistes ; on devrait les appeler des climato-négateurs ou, mieux, et ça viendra un jour, des climato-négationnistes, quand on jugera que le terme négationniste n'est plus l'apanage des négateurs de la Shoah.

      Supprimer
  4. "on devrait les appeler des climato-négateurs ou, mieux, et ça viendra un jour, des climato-négationnistes, quand on jugera que le terme négationniste n'est plus l'apanage des négateurs de la Shoah."

    Enfin ..... c' est sorti .... Merci ....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Parce que vous ne saviez pas que le mot négationniste était largement employé...dans le monde anglo-saxon ?

      Les climatosceptiques y sont tout simplement appelés des climate deniers (https://www.yaleclimateconnections.org/2012/08/denier-alarmist-warmist-contrarian-confusionist-believer/ ou http://www.pnas.org/content/107/39/E151.long) et ça ne provoque pas tous les cris de vierges effarouchées que l'on peut entendre dans les pays francophone où le mot négationniste est tabou.

      Pourtant nier une réalité admise et qui plus est constatée par la communauté scientifique n'est rien d'autre qu'une négation de la réalité, de là au négationnisme il n'y a qu'un pas que l'on franchira un jour, il suffit d'être patient et ça viendra.

      Je comprends qu'il n'est pas agréable de se voir qualifié de négationniste, mais rien ne vous empêche de commencer à réfléchir et sortir du marigot avant qu'il soit trop tard, plus vous attendrez et plus ce sera difficile ; et si vous êtes jeune alors je vous plains, parce qu'il va vous falloir vivre encore longtemps avec votre déni à défendre bec et ongles.

      Supprimer
  5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin

    "Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin."

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin

    "Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin."

    "Au départ relative aux discussions sur des forums virtuels, la loi de Godwin peut s'appliquer à tout type de conversation ou débat ; l'un des interlocuteurs atteint le point Godwin lorsqu'il fait référence à un fait en lien avec la Shoah ou le nazisme alors que le sujet de départ ne s'y prêtait pas"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous venez de faire la démonstration que vous ne comprenez pas ce qu'est la loi de Godwin.

      « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »

      Traiter quelqu'un de négationniste n'est pas "impliquer les nazis ou Hitler", cela peut faire partie d'une discussion argumentée ; le point Godwin est atteint quand un des intervenants, à court d'arguments, invoque les nazis ou Hitler (vous êtes un nazi, ou vous êtes pareil à Hitler) ce que je n'ai jamais fait.

      Il faudrait apprendre à grandir BenHague, vous commencez à être fatigant et vos interventions, par contre, s'apparentent de plus en plus à du trolling.

      Supprimer
  6. "il s'agit d'un vulgaire cherry-picking de la part de son idole Markó."

    C ' est bien le seul point avec lequel je pourrais etre d' accord avec vous. Cette partie de l' exposé de Mr Marko n'etait pas la plus habile puisqu' en effet , le glacier Roosevelt recule et que sa presentation occultait le fait que le glacier n' avait grandi qu' entre 1952 et 1980 seulement .... La methode employée ici est effective,ent du cherry picking.
    Mais la presentation de Mr Marko presentait de tres nombreux autres points sarcastiques concernant des propose alarmistes tenus par des politiques (Al Gore) ou des scientifiques ( nos petit enfants ne connaitrons plus la neige ....) et qui se sont revelés faux.

    Pour le reste, je ne peux que vous citer et vous laisser seul face a vos ecrits :
    "on devrait les appeler des climato-négateurs ou, mieux, et ça viendra un jour, des climato-négationnistes, quand on jugera que le terme négationniste n'est plus l'apanage des négateurs de la Shoah."

    RépondreSupprimer
  7. Ah oui .... Un bon copain à roi ce Benhague :D


    Il sévissait déjà il y a bien des années sur le site de Denis Delbecq "Effets de Terre" .... Consternant !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, tu as des exemples pour que je rigole un peu ?

      Supprimer