mardi 1 mai 2018

L'homme et le singe sont des Purgatorius, mais pas que !

Il serait temps que je termine la saga de l'homme-singe que j'ai laissée en plan en mars avec Le singe se rhabille.

Cette saga, je le rappelle, a été « provoquée » ou inspirée par mon ex-ami Robert qui a fui mon blog parce que je refusais de me considérer comme un singe.

En vérité je me fiche pas mal que certains comme Robert, ou Pascal Picq son modèle, pensent qu'ils sont des singes au même titre que les babouins ou les chimpanzés, si ca leur fait plaisir, alors grand bien leur fasse.

J'ai déjà expliqué qu'il s'agissait essentiellement d'une question de vocabulaire, le mot « singe » n'étant pas lui-même un terme scientifique mais étant utilisé dans le langage courant pour désigner certains primates.

Et je ne suis pas le seul à penser que l'homme ne peut correctement être qualifié de singe, j'ai déjà parlé de John Hawks dans Le singe, l'homme et l'animal qui écrivait notamment dans Humans aren't monkeys. We aren't apes, either. (Les humains ne sont pas des singes. Nous ne sommes pas des grands singes non plus.):
Je ne sais pas pourquoi tant de gens qui acceptent et soutiennent [la théorie de] l'évolution ont une vision si vague de la systématique phylogénétique. Comment expliquer autrement pourquoi j'entends si souvent le bobard, « Les humains sont des [grands] singes » ?
John Hawks n'est pas le premier venu, j'ai montré ses références, notamment vis à vis de Pascal Picq et Yves Coppens auprès desquels il ne fait pas figure de débutant (ceci est une litote...) ; Pascal Picq qui donc prétend que l'homme est un singe, et Yves Coppens qui, lui, est beaucoup moins affirmatif quand il dit (dans Pré-ludes) :
Ces grands cousins (il parle des chimpanzés, des bonobos et des gorilles) n'étant véritablement observés dans leur milieu que depuis un petit demi-siècle (le livre de Coppens date de fin 2014), l'étonnement ne cesse de grandir face à ce que l'on découvre et porte naturellement à l'exagération, comme lorsqu'on déclare : « Le singe est un homme » ou « L'homme est un singe », deux propositions tout aussi abusives l'une que l'autre.
Ainsi Coppens pense que son copain Picq est « abusif » et « porté à l'exagération » quand celui-ci affirme que l'homme est un singe, on ne peut pas être plus clair.

Dans le précèdent billet nous avions vu que, d'après moi, cette soudaine frénésie de comparaison de l'homme avec le singe semble provenir du livre de Desmond Morris paru en 1967, Le singe nu.

Ce n'est qu'une hypothèse de ma part, elle vaut ce qu'elle vaut, mais force est de constater que si le livre de Desmond Morris a eu un important effet auprès du grand public et de certains scientifiques comme Pascal Picq (et il n'est pas le seul à avoir été impressionné), il n'en reste pas moins que d'autres scientifiques n'ont pas été particulièrement perturbés par ce qui s'avère être une opinion soumise à débats (et à excitations diverses si l'on en juge par le comportement psychotique de Robert sur le sujet)

Par exemple Yves Coppens a publié en 1983 le livre Le singe, l'Afrique et l'homme (une édition du 31 mars 1998 est disponible sur Amazon) dans lequel on peut lire en quatrième de couverture dès les premières lignes :
L'homme ne descend pas du singe, mais d'un singe
Dans son livre Coppens nous explique que l'origine de l'homme est bien évidemment simiesque, car il partage avec le chimpanzé un même ancêtre commun qui était lui aussi un grand singe, issu lui-même d'une lignée qui a donné d'autres grands singes comme les gorilles.

Mais Coppens va plus loin dans le temps, jusqu'à il y a 70 millions d'années, quand vivait en compagnie des dinosaures un petit mammifère considéré comme l'un des tous premiers primates :  le Purgatorius, du nom d'un site dans le Montana appelé la colline du Purgatoire.

Le Purgatorius (source dinosauralive)

Nous sommes donc issus, et descendons, nous les hommes et tous les primates, de ce petit animal ayant fait la nique aux monstrueux dinosaures en survivant à la catastrophe qui a anéanti ces derniers il y a quelques 65 millions d'années.

Nous pourrions par conséquent affirmer avec moi et le titre de ce billet que tous les primates vivant actuellement sur Terre sont des Purgatorius, puisque nous descendons tous d'eux ; pourquoi ne pas le faire puisque l'homme descend d'un singe et que certains en déduisent que nous sommes donc un singe ?

Et pourquoi nous arrêter en si bon chemin ?

Nous descendons tous de LUCA (Last Universal Common Ancestor, DACU en français pour Dernier Ancêtre Commun Universel), par conséquent nous sommes tous des LUCA !

L'arbre de la vie basé sur le génome (source Wikipédia) ; l'homme est le petit point rouge.

En fait il y a une littérature abondante concernant la définition des organismes vivants, je vais me faire tout petit et ne pas tenter d'en extraire un résumé ou de donner mon avis, c'est complètement au-dessus de mes capacités.

On ne peut cependant que constater que tous les scientifiques ne sont pas d'accord sur beaucoup de sujets, et notamment la classification et la dénomination de tout ce petit monde, mais c'est bien normal, le sujet étant d'une complexité phénoménale.

Mais revenons à Yves Coppens et son livre publié en 1983, soit seulement 18 ans après la parution en 1965 du best-seller (ce mot veut tout dire...) de Desmond Morris.

Reprenons quelques passages afin de nous faire une idée de ce que pensait Coppens à l'époque et qu'il n'a apparemment pas renié depuis (du moins dans les grandes lignes, sachant quand même que sa théorie de l'East Side Story a pris du plomb dans l'aile avec les récentes découvertes)

Page 14 : La recherche de l'origine d'une espèce [...] procèdera de cette façon : retrouver des fossiles susceptibles de s'être transformés en ce que nous sommes.
« transformés en ce que nous sommes », voilà bien ce que quelques uns n'arrivent pas à comprendre ; tous les organismes vivants se transforment petit à petit en « quelque chose d'autre », ou alors ils s'éteignent sans descendance, comme l'ont fait la plupart des dinosaures (seuls les oiseaux ont réchappé au massacre, mais c'était peut-être dû à leur bec sans dents...) ; quand un être vivant ne disparaît pas il se transforme très progressivement, il évolue, et en évoluant il change de nom, ou plutôt les scientifiques en charge de les étudier leur donnent des noms différents ; c'est pourquoi il peut y avoir des divergences parmi ces scientifiques, certains affirment ainsi que l'homme est toujours un singe, alors que d'autre avancent que l'homme était un singe qui a évolué en...Homo sapiens, et n'est donc plus un singe !

Et Coppens nous le confirme.
Page 16 : La recherche des origines de l'homme [...] On y joue [...] à « quoi devient quoi », la seule nuance nouvelle étant que, vers la fin de l'histoire, les quatre derniers millions d'années peut-être, la même démarche peut s'exprimer en « qui devient qui ».
Ici Coppens fait bien la différence entre les animaux (les « quoi ») et les êtres humains (les « qui ») apparus « à la fin de l'histoire » ; il ne fait aucun doute que pour lui les singes sont des « quoi », seul l'homme moderne, Homo sapiens, méritant d'être désigné par « qui ».

Mais peut-être le plus important (et nous le vérifierons avec le prochain livre dont je vous parlerai un jour...) vient juste après.
Page 17 : [...] avec la famille des Hommes, apparaît un jour cet épiphénomène étrange qu'est la Culture [...]
Ainsi Coppens unit fortement l'apparition de l'homme avec celle de la culture ; et il faut bien admettre que ceux que nous qualifions de singes sont totalement imperméables à la notion de culture, y compris nos plus proches cousins les chimpanzés qui sont tout juste capables de reproduire certains de nos comportements sans vraiment les comprendre, et encore moins capables d'inventer ou de créer quoi que ce soit, à part quelques outils rudimentaires leur servant par exemple à attraper une banane accrochée à un plafond de laboratoire.

Il ne faut pas déduire de ce que j'écris que j'aie un profond mépris pour les animaux en général et pour les singes en particulier, ce n'est pas le cas, j'aime les animaux et je ne ferai jamais de mal à aucun d'eux volontairement (il m'est arrivé d'écraser un chat ou deux par inadvertance, quand ce n'était pas des hérissons, et j'en étais vraiment désolé pour eux) ; mais on peut aimer les animaux et ne pas faire d'anthropomorphisme en leur attribuant des sentiments humains, ou a contrario rabaisser le genre humain au rang des animaux, ce n'est pas leur rendre service.

 Mais Coppens nous fait comprendre plus loin la difficulté d'attribuer un nom à chaque feuille de l'arbre du vivant.
Pages 20-21-22 : [...] Charles Darwin a dit (deux cents ans d'ailleurs après le père Vanini, de Toulouse) que l'Homme et les Grands Singes actuels devaient avoir un ancêtre commun tant ils se ressemblaient [...] Cet ancêtre [...] est un Primate supérieur qui n'est encore ni Homme ni Chimpanzé. [...] Comment appeler cet animal autrement que par ce terme très général de Singe, tant qu'il n'y en a pas d'autres ? 
« terme très général de Singe », faut-il vous l'envelopper ou bien le consommez-vous sur place ?

Mais Coppens brouille un peu les cartes quand il écrit :
Page 36 : [...] les Catarhiniens ou Singes de l'Ancien Monde, dont font partie les Hommes.
Page 47 : [...] Connus longtemps sous le nom global de Simiens ou même d'Anthropoïdes, les seuls vrais Singes pour certains auteurs [...]
Ici on ne sait plus où Coppens se situe lui-même, dans ceux qui disent que l'homme n'est pas un singe, ou dans le groupe des « certains auteurs » qui pensent que les Anthropoïdes (avec un A majuscule, donc le nom, pas l'adjectif) sont « les seuls vrais Singes » ; cependant, la définition d'un Anthropoïde est assez floue :
  • reverso : singe supérieur proche de l'homme ; singe, hominoïde, humanoïde, primate, gorille, guenon
  • linternaute : sens1 : singe qui ressemble à l'homme
  • larousse : singe anthropomorphe, tel que le chimpanzé ou le gibbon
  • wiktionary : Du grec ancien ἀνθρωποειδής, anthrôpoeidês (« d’aspect humain »)
  • cnrtl : ZOOL : Singes supérieurs, dont les caractères anatomiques se rapprochent le plus de ceux de l'homme
  • thefreedictionary : Grand singe qui ressemble le plus à l'homme par ses particularités anatomiques comme l'absence de queue et un volume crânien important : L'orang-outan, le chimpanzé et le gorille sont des anthropoïdes.
  • la-definition : Emprunté du grec, composé de « homme » et « forme, apparence ». Singe qui, par sa morphologie, se rapproche du type humain.
  • futura-sciences : Qui a forme humaine. Le terme est ancien et beaucoup utilisé en science-fiction pour désigner un robot d'apparence humaine, sous forme de nom (« un androïde ») ou d'adjectif (« un robot androïde »). Les roboticiens lui préfèrent aujourd'hui le mot anthropoïde.
  • aquaportail : Un animal anthropoïde qui ressemble à l'Homme. Par exemple, le singe est anthropoïde.
  • notrefamille
    Se dit des singes qui présentent une certaine ressemblance avec l'homme.
    Read more at http://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/anthropoide/#x1u20KBJCGmP4619.99
    Se dit des singes qui présentent une certaine ressemblance avec l'homme.
    Read more at http://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/anthropoide/#x1u20KBJCGmP4619.99
    Se dit des singes qui présentent une certaine ressemblance avec l'homme.
    Read more at http://www.notrefamille.com/dictionnaire/definition/anthropoide/#x1u20KBJCGmP4619.99
    Se dit des singes qui présentent une certaine ressemblance avec l'homme.
  • dictionnaire.sensagent : singe très proche de l'homme.
  • fsolver : Humain, qui ressemble à l’homme, en parlant d’un animal ou d’une représentation. Primate évolué à morphologie proche de celle de l'homme. Les anthropoïdes sont les grands singes c'est-à-dire les hominoïdes y compris l'homme et leurs prédécesseurs.
  • merriam-webster : any of a suborder (Anthropoidea) of higher primates (such as macaques and marmosets)
  • dictionary : any tailless ape of the families Pongidae and Hylobatidae, anatomically resembling humans, and comprising the gorillas, chimpanzees, orangutans, gibbons and siamangs.
La plupart des définitions indiquent donc qu'un Anthropoïde est un animal « qui ressemble à l'homme », et on en voit parfois certaines qui ajoutent « incluant l'homme », cependant on ne peut que demeurer perplexe quand on comprend que cela sous-entend que l'homme ressemble...à l'homme ! 

Alors pour Coppens est-ce que l'homme fait ou non partie des singes ? Ce n'est pas très clair...

Mais le ciel s'éclaircit, un peu, quand il nous montre page 50 un schéma que je reprends ci-après :


Page 50 du livre Le singe, l'Afrique et l'homme, de Yves Coppens.

D'après ce que je comprends de ce schéma, pour Coppens l'homme est placé parmi les singes « pour certains auteurs », c'est-à-dire que ces auteurs considèrent que Simiens, Simiiformes, Anthropoïdes ou Singes, ce sont tous des synonymes voulant dire la même chose et incluant le genre humain ; allez vous y retrouver dans tout ça...

J'en déduis que pour Coppens la question n'est pas tranchée, ce qui est d'ailleurs confirmé par ce qu'il a écrit bien plus tard en 2014 dans Pré-ludes (voir plus haut)

Un peu plus loin il nous dit :
Page 69 : [...] nous savons [...] que les Grands Singes africains et nous-mêmes sommes probablement beaucoup plus proches que nous ne l'avions longtemps imaginé.
Ici nous sommes au moins fixés sur un point : Coppens fait une nette distinction entre « les Grands Singes africains » d'un côté et les humains de l'autre ; s'il pensait que les hommes sont eux-mêmes des Grands Singes cette phrase n'aurait pas de sens, car il aurait plutôt dit quelque chose comme « nous savons que les Grands Singes africains et les Grands Singes humains sont probablement etc. »

Continuons.
Page 94 : [...] se dessine doucement le monde extraordinaire des Australopithèques [...] qui annoncent l'Homme tout en réalisant « autre chose ». [...] celui qui donne naissance à une forme nouvelle ne va pas pour autant cesser de développer sa descendance « traditionnelle » ; un ancêtre est donc aussi un cousin.
Je m'arrête ici, le reste est intéressant mais largement obsolète, puisque la théorie d'Yves Coppens selon laquelle l'humanité aurait vu le jour en Afrique de l'Est est sérieusement remise en question, pour ne pas dire abandonnée.

Dans la section Critiques et commentaires du livre on peut lire page 223 un article écrit par Dominique Simonet dans l'Express, le 2 décembre 1983, dont le titre est plutôt parlant : Comment le singe devint homme.

Si le singe est devenu un homme, c'est donc que l'homme n'est plus un singe ; en tout cas cela semble être ce qui ressort de ce livre en filigrane, son sujet n'étant pas à proprement parler de savoir si l'homme est un singe ou pas.

Une prochaine fois, quand le temps sera à la pluie comme aujourd'hui, je tenterai de vous parler du dernier livre qu'il me reste à sortir de son étagère afin de tordre (définitivement ?) le cou à cette croyance originale : Tales of the ex-apes, de Jonathan Marks.

Il pleut des hominidés sur nous depuis la mère Afrique, et notre séparation d'avec le singe devient floue. (source espritsnomades)



2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Les premiers hommes qui resplendissaient de la pureté morale de l'Enfant, de sa naïveté, de sa droiture, de son exquise sensibilité, ne sont pas plus les fils des singes qu'ils ne sont le vieil Adam des théologiens fait de toutes pièces par un Dieu inconnu.
    L’immense essor que l’étude des sciences naturelles a pris semble n’avoir qu’un but : découvrir l’histoire positive de l’évolution de l’homme et des animaux.
    Il est dans l’esprit de tous que la solution de cet immense problème ouvrira de nouveaux horizons à la science, que l’histoire définitive du développement primitif sera le premier mot d’une ère scientifique nouvelle.
    Cette idée règne depuis longtemps dans l’esprit humain. Elle a été formulée par Socrate lorsqu’il disait aux philosophes qui cherchaient à pénétrer les secrets de la Nature : Avant tout connais-toi toi-même.
    L’histoire de l’évolution n’est plus, aujourd’hui, une question philosophique ; elle ne peut plus être traitée autrement que sur le terrain des sciences positives. Les hypothèses n’ont plus de place dans la science. Pour avoir le droit d’appeler l’attention des savants sur une nouvelle doctrine il faut apporter des faits et des preuves ; il est donc indispensable de suivre une méthode rigoureusement scientifique, l’importance de la question ne permet pas qu’il en soit autrement.
    Pour que l’histoire de l’évolution soit complète il faut la diviser en trois parties :
    La première doit comprendre l’Évolution anatomique, c’est-à-dire l’histologie et la morphologie qui en est la conséquence.
    La seconde comprend l’Évolution physiologique, elle s’occupe de l’apparition et du développement des fonctions organiques.
    La troisième comprend l’Évolution chimique ; c’est la plus difficile à faire. Pour y arriver il faut suivre pas à pas les combinaisons diverses qui se forment dans le corps vivant aux dépens du protoplasma originaire.
    Deux méthodes seulement ont été considérées jusqu’ici comme pouvant être employées pour arriver à faire l’histoire de l’Évolution : l’Embryologie et la Paléontologie. Comme la Vérité est une, il faut forcément que les mêmes données historiques résultent de ces deux ordres de recherches, il faut que l’Évolution, dans ces trois divisions, aboutisse aux mêmes conclusions par la paléontologie et par l’embryologie. Si, cependant, nous nous trouvions en face de contradictions apparentes, quelle est, de ces deux sciences, celle à laquelle nous devrions accorder le plus de confiance ? C’est, sans aucun doute, l’Embryologie. Le développement de l’ovule est continu et sans lacunes, les données fournies par la paléontologie sont incomplètes. Il faut donc, en dernier lieu, recourir à la méthode infaillible.
    De larges extraits consacrés à cette nouvelle théorie de l’Évolution de l’homme et des mammifères démontrée par le développement embryonnaire se trouve dans l’article dont je transmets le lien ci-dessous.
    Il est conseillé à ceux qui, en général, liront cette nouvelle doctrine d’une grande hardiesse parce qu’elle est d’une grande simplicité, et à ceux qui se livrent à l’étude, si intéressante, de notre origine, de mettre en pratique, dans cette occasion, la méthode de Descartes, de faire table rase, dans leur entendement, de toutes théories existantes, de se mettre dans la situation d’esprit d’un homme qui n’aurait aucune notion des hypothèses émises sur ce sujet et d’examiner, avec cette liberté d’esprit, les diverses phases traversées par l’embryon pour devenir soit un homme soit un animal quelconque, c’est-à-dire de regarder la Nature telle qu’elle est.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/06/nos-veritables-origines-nos-racines.html
    Cordialement.

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    1. Merci beaucoup pour votre commentaire, cependant celui-ci me plonge dans des abimes de perplexité…

      Il semble en effet de nature scientifique, par contre le lien vers le site que vous donnez à la fin (j'imagine qu'il s'agit de votre propre site) emmène sur des territoires qui me paraissent bien éloignés de la science à première vue (le Bois sacré, au début, ça défrise et incite à arrêter la lecture assez rapidement, surtout que le texte est très très long...)

      J'ai comme l'impression que vous développez des thèses mystiques et je suis plutôt allergique (ou simplement indifférent) à tout ce qui touche au mystique.

      Je suis pourtant « libre d'esprit » et non soumis à une quelconque idéologie, mais je n'arrive pas à m'accrocher aux branches de votre Bois sacré, j'en suis désolé.

      Amicalement.

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