lundi 26 novembre 2018

Il y a des journalistes honnêtes, si si !

Dans mon billet du 22 novembre dernier, intitulé Nous allons vers un nouvel âge de glace, ou le mécanisme d'une fausse information, j'évoquais un article du média Metro qui titrait abusivement A mini ice age could be on the way which means it will get very, very cold (Un mini âge de glace pourrait être sur le chemin ce qui signifie qu'il va faire très, très froid) ; aujourd'hui on peut constater que le titre a changé et qu'il est devenu Nasa scientist says sunspot slowdown will cause temperatures in the upper atmosphere to plunge (Un scientifique de la Nasa affirme que le ralentissement des taches solaires fera chuter les températures dans la haute atmosphère) ce qui est un peu plus conforme avec la réalité des faits.

L'auteur de l'article (ou la rédaction du média, on ne sait pas trop) ajoute à la fin la mise à jour suivante :
This article has been amended since initial publication to remove the erroneous suggestion that the possibly record-breaking cooling of the thermosphere, located over 100km above the surface of the Earth, would have the effect on the troposphere of ‘a mini Ice Age’. We are happy to clarify that the record low temperatures reported as part of a natural cycle in solar activity are not inconsistent with current scientific findings of a warming troposphere, and apologise for any contrary impression given.
Cet article a été modifié depuis la publication initiale afin de supprimer la suggestion erronée selon laquelle le refroidissement record de la thermosphère, située à plus de 100 km au-dessus de la surface de la Terre, aurait pour effet sur la troposphère un "mini âge glaciaire". Nous sommes heureux de préciser que les basses températures record signalées dans le cadre d'un cycle naturel d'activité solaire ne sont pas incompatibles avec les découvertes scientifiques actuelles sur le réchauffement de la troposphère, et nous nous excusons pour toute impression contraire donnée.
Nous sommes toujours dans l'attente des mises au point identiques sur les sites iceagenow ou wattsupwiththat qui ne devraient pas manquer de se produire dans les prochaines décennies.

En fait l'actualisation du titre et d'une partie du contenu de l'article chez Metro s'est effectuée en plusieurs étapes comme l'explique le site climatefeedback :
  • Version originale : A mini ice age could be on the way which means it will get very, very cold
    • Humanity is facing a long, cold winter which could see temperatures across the planet plunge to depressing lows. That’s the warning from a Nasa scientist who fears sunspot activity on the surface of our star has dropped so low that it could herald the arrival of a uniquely grim mini Ice Age.
  • Deuxième version du ?? : A mini ice age could be on the way and it’s going to get very, very cold :
    • Humanity could soon face a long, cold winter which could see temperatures across the planet plunge to depressing lows. A Nasa scientist has revealed that sunspot activity on the surface of our star has dropped to a new low, causing temperatures in the upper layer of our atmosphere to plummet. Other researchers have previously warned that the slowdown in sunspot activity could herald the arrival of a uniquely grim ‘mini Ice Age’
  • Troisième version du ??? : Nasa scientist detects sunspot slowdown – so is a ‘mini Ice Age’ on the way?
    • A Nasa scientist has revealed that sunspot activity on the surface of our star has dropped to a new low, causing temperatures in the upper layer of our atmosphere to plummet. Other researchers have previously warned that the slowdown in sunspot activity could herald the arrival of a uniquely grim ‘mini Ice Age’. But the Nasa scientist went on to say that the trend he sees is overall global warming, not cooling, and insisted this ‘solar minimum’ does not mean the world is going to shiver through a depressingly long winter.
  • Et enfin version définitive : Nasa scientist says sunspot slowdown will cause temperatures in the upper atmosphere to plunge ; avec la mise à jour déjà mentionnée en bas d'article plus la première partie encore légèrement modifiée : 
    • A Nasa scientist has said a current slowdown in sunspot activity could cause temperatures in the upper layer of our atmosphere to plummet. Other researchers have previously warned that the lack of sunspots could herald the arrival of a uniquely grim ‘mini Ice Age’. But the Nasa scientist went on to say that the trend he sees is overall global warming, not cooling, and insisted this ‘solar minimum’ does not mean the world is going to shiver through a depressingly long winter.
      • Un scientifique de la Nasa a déclaré qu'un ralentissement actuel de l'activité des taches solaires pourrait faire chuter les températures dans la couche supérieure de notre atmosphère. D’autres chercheurs ont déjà averti que le manque de taches solaires pourrait annoncer l’arrivée d’un «mini-âge de glace» particulièrement sombre. Le scientifique de la Nasa a poursuivi en affirmant que la tendance qu’il observait était le réchauffement de la planète, et non le refroidissement, et insistait sur le fait que ce "minimum solaire" ne signifiait pas que le monde allait frissonner pendant un hiver aussi long et déprimant.

On pourrait critiquer le media et son journaliste pour s'être précipités sur une information non suffisamment analysée afin de produire un article sensationnaliste susceptible d'attirer l'attention des climatosceptiques de tout poil, surfant sur la vague du nouvel âge glaciaire en train d'arriver en gare merci de dégager le quai, mais on ne peut que louer leur honnêteté quand ils décident de modifier la teneur de l'article et, surtout, son titre, afin de coller davantage à la réalité.

Cependant on peut aussi considérer que le mal est fait, les lecteurs de la première version étant très probablement passés à autre chose et se souciant fort peu des mises à jour ; on pourrait également dire la même chose dans l'autre sens, par exemple avec l'étude Resplandy qui comportait quelques erreurs de calcul qui apparemment ne remettent pas en cause la totalité des travaux, toutefois si l'on regarde attentivement la littérature spécialisée on s'aperçoit que cette erreur a bien été notée sur quelques sites comme realclimate ou skeptical-science (mais j'attends toujours une mise à jour de skepticalscience...) ou andthentheresphysics (pour ce dernier site il faut lire les commentaires, mais je pense qu'un  article dédié viendra un jour prochain)

D'autres médias ont repris l'information avec le côté sensationnaliste, tel The Sun qui titrait dans une première version 
DEEP FREEZE Long cold winter could hit space in months, bringing record low temperatures, NASA warns Long cold winter could hit space in months, bringing record low temperatures, NASA warns
GRAND FROID La NASA met en garde contre un long hiver froid qui pourrait frapper l'espace dans les mois à venir, entraînant des températures record à la baisse
Corrigé ensuite par
DEEP FREEZE Long cold winter could hit space with record low temperatures within months, NASA warns
GRAND FROID Un hiver long et froid pourrait frapper l’espace avec des températures record en quelques mois, prévient la NASA
Mais The Sun est un tabloïd, il ne faut pas s'attendre à des miracles en ce qui concerne sa ligne éditoriale, et chacun aura remarqué que s'ils ont très légèrement modifié le titre, ce qui saute immédiatement aux yeux du lecteur peu attentif (pléonasme concernant le lecteur d'un tel média) c'est le début, GRAND FROID écrit en lettres capitales, car on sait bien que c'est ce genre de caractère qui s'imprime plus facilement dans les cerveaux peu habitués à faire le moindre effort de documentation.

Pour terminer je ne peux résister à la tentation de passer le message en provenance de skepticalscience :

Benjamin Franklin a lancé un message à l'attention des climatosceptiques : « Nous naissons tous dans l'ignorance, mais il faut travailler dur pour rester stupide. »


15 commentaires:

  1. Espérons qu andre berkof qui reçoit ce midi Gervais sur sud radio comme si il avait découvert l eau chaude se réveille aussi, ou au moins ait acces a une information contradictoire (on peut rêver)

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    1. Gervais trouvera toujours un naïf pour lui permettre de faire de la réclame pour son nouveau bouquin.

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  2. On aimerait que les journalistes du Guardian ou de la BBC soient aussi scrupuleux et apportent un correctif á leurs articles sur Resplandy .. Mais on peut rever ... Difficle de juger qui est le tabloid sur ce coup lá .

    BenHague

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    1. Je suis d'accord, cependant il me semble que les titres du Guardian et de la BBC n'ont pas d'habitude le caractère sensationnaliste qui caractérise les tabloïds, ces médias n'ayant évidemment pas le même lectorat...

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    2. "On aimerait que les journalistes du Guardian ou de la BBC soient aussi scrupuleux et apportent un correctif á leurs articles sur Resplandy .. Mais on peut rever"

      Et on se prend à rêver :

      https://www.bbc.com/news/science-environment-46046067

      Donc en gros, avant de lancer vos accusations sur le Guardian ou la BBC, vous n'aviez même pas vérifié si elles étaient fondées. Bel exemple de scepticisme !

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    3. Pas sur que vous ayez pris le bon exemple pour intervenir VB ....
      La BBC ne fait pas vraiment preuve de déontologie : elle a fait disparaitre son article sensationnaliste du net et a mis un article minimisant , encore ! , la portée de l'erreur ... Pas trés (du tout) déontologique ...

      Le fait est que si le fond de l'article conserve une valeur scientifique indéniable (une nouvelle méthode pour mesurer la chaleur absorbée par les Océan) , il perd toute valeur médiatique (oui je décorelle "valeur scientifique" de "valeur médiatique" sans les fameux 60% .. Personne , a part dans les milieux spécialisés, n'aurait entendu parler de cette affaire sans cette conclusion des 60% de chaleur en plus ...


      https://beforeitsnews.com/v3/science-and-technology/2018/2939615.html

      Mais le probléme n'est pas seulement ici ...
      Le vrai probléme est : comment une telle erreur ( detectée en 5 min par un non specialiste du climat) a t elle pu passé le filtre de la peer review ?

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    4. « comment une telle erreur ( detectée en 5 min par un non specialiste du climat) a t elle pu passé le filtre de la peer review ? »

      Il me semble qu'un étude de Spencer et Christie a passé le filtre de la peer review alors qu'il y avait une erreur de signe, étrange, non ?

      Je pense que vous surestimez le génie des réviseurs qui sont des êtres humains comme vous et moi, donc susceptibles de faire des erreurs ; à mon avis il faudrait plutôt poser la question de la responsabilité de la revue qui n'a peut-être pas choisi les bons réviseurs, vous ne pensez pas ? (après tout c'est vous le spécialiste, moi je ne suis que spectateur)

      Quant au fait que la BBC ait fait disparaitre un titre qui vous parait sensationnaliste alors qu'il ne faisait que refléter la teneur de l'étude je ne suis pas d'accord avec vous, il me parait normal qu'il l'aient remplacé par un article au titre plus raccord avec la mise à jour, justement pour éviter que des internautes fainéants (il y en a) se contentent de la première version ; c'est d'ailleurs exactement ce qui se passe avec WUWT ou d'autres sites qui ne corrigent pas leurs articles déficients et les laissent en ligne, ce qui fait que plusieurs années après on peut trouver des gens qui y font encore référence (je n'ai pas d'exemple qui me vienne sur le moment mais je parle de mémoire) alors que de nombreuses réfutations sont intervenues entre-temps.

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    5. “La BBC ne fait pas vraiment preuve de déontologie : elle a fait disparaitre son article sensationnaliste du net et a mis un article minimisant , encore ! , la portée de l'erreur ... Pas trés (du tout) déontologique …”

      Au contraire, ce qu’a fait la BBC est exactement conforme au code de déontologie journalistique. Par exemple, les recommandations du Conseil de Déontologie Journalistique français stipule, pour les publications numériques :

      “2. Le rectificatif se situe, au choix du média, dans la même publication ou sur une autre page web avec renvoi par hyperlien.
      Dans le cas d’une rectification en ligne, si le média choisit d’insérer le rectificatif dans le même texte, c’est-à-dire sur la même URL, il veille à en assurer le caractère visible et explicite.
      Si le média choisit de réaliser le rectificatif dans un article séparé, c’est-à-dire dans une nouvelle URL, il assure la présence d’hyperliens pointant de l’article initial à sa correction et inversement.
      Ces principes sont également applicables lorsque les journalistes s’expriment sur d’autres supports numérique”

      Comme le fait remarquer Ged, on pourrait en attendre autant des publications sceptiques, mais comme vous le dites, on peut rêver.

      WUWT ne publie jamais un correctif. Pendant sa période d’activité, pensée-unique n’a jamais amendé un article, et on peut encore y trouver des articles vantant la “confirmation” des théories de Svensmark par le projet CLOUD, par exemple. Le Daily Mail ne corrige les accusations de David Rose que quand il y est forcé des mois plus tard par la Independent Press Standards Organisation (https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-4192182/World-leaders-duped-manipulated-global-warming-data.html) mais ne se fatigue pas autrement. On peut trouver sur Contrepoints nombre d’articles truffés d’erreur ou basés sur des papiers pour le moins controversés, voire même qui n’ont jamais été publié (Benoît Rittaud sur les cyclones des Antilles). On pourrait continuer la liste longtemps. Tout cela me fait penser à une histoire de paille et de poutre que j’ai entendue dans ma jeunesse.

      Quant au peer review, personne n’a jamais prétendu que c’était le système ultime pour éviter les erreurs scientifiques. C’est seulement un filtre, efficace mais pas infaillible, permettant d’éliminer des papiers qui n’atteignent pas un certain standard de qualité avant leur publication. Malheureusement, certains papiers passent à travers les mailles du filet. Il faut dire qu’on demande à des scientifiques d’évaluer, bénévolement et en plus de leur boulot, des articles parfois longs et complexes, pas toujours dans leur domaine d’expertise, dans des délais serrés. Ce qui est étonnant, c’est qu’il n’y ait pas plus de papiers foireux qui soient publiés. Mais la seconde épreuve, après le peer review, et la plus importante, c’est l’épreuve du temps. Car c’est une fois le papier publié qu’on peut apprécier sa qualité. Ses conclusions sont analysées, ses résultats sont reproduits (ou pas), des commentaires sont publiés, d’autres chercheurs s’en inspirent pour avancer dans leur domaine …
      Et c’est là que certains papiers “sceptiques” n’ont pas bien vieilli. Les Soon et Baliunas, Gerlich & Tscheuschner, Lindzen et Choi, Spencer et Braswell, … sont pourtant encore abondamment cités dans les blogs et les commentaires sceptiques … sans que soient mentionnées les nombreuses réfutations ultérieures de ces papiers. Et surtout, contrairement à l’article de Resplandy qui a l’air d’occuper toute votre attention, sans que les auteurs eux-mêmes ne manifestent la moindre intention de se remettre en question. Bah, la paille, la poutre, toussa …

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    6. Je n'aurais pas pu dire mieux, heureusement que vous êtes là VB !

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    7. Hummmm : "Dans le cas d’une rectification en ligne, si le média choisit d’insérer le rectificatif dans le même texte, c’est-à-dire sur la même URL, il veille à en assurer le caractère visible et explicite."
      Vous voyez un caractére explicite et visible qu'il y a eu une correction ? Pas moi ... Un nouvel article a écrasé l'ancien , c est tout ...
      En plus il manque le fond meme du probléme :
      > L'emballement médiatique et la déficience flagrante de la peer review de la plus grande revue Scientifique .
      Malgré tout il s'est fait l'écho de cette erreur ( un peu tardivement et en camouflant beaucoup son propre emballement sans recul): dont acte.

      L'erreur en elle meme est anecdotique (il y en a eu , il y en aura) , d'autant plus que l'équipe a réagi avec trés grand professionnalisme.

      Le reste de votre argumentaire est du niveau cours d'ecole :
      Qu'avez vous á vous acharner sur les climato-sceptiques ?
      > Leur articles sont rejetés ou bien analysé en détail
      > Ils n'ont plus accés aux médias en Europe ( ou alors pour se faire humilier á 10 contre 1 par des journalistes sans connaissances scientifiques ou des militants écologistes)
      > Ils sont menacés dans leur travail ( Verdier ...)

      Que voulez vous de plus ? Les mettre dans des camps de redressement ? en prison ? les déchoir de leur droits civiques ? ...

      ENsuite je suis en total desaccord avec votre vision des peer reviews :
      > 1) Heureusement que les reviewers sont payés .. (en tout cas moi, je l'ai été ..)
      > 2) On parle de Nature pas de la lettre scientifique du comité Téodule de Montastruc ..

      Mais surtout le systéme est vicié par la politique, les enjeux économiques , les enjeux idéologiques ( voir http://huet.blog.lemonde.fr/2018/11/16/integrite-scientifique-lettre-ouverte-a-la-ministre-de-la-recherche/#xtor=RSS-32280322#utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=integrite-scientifique-lettre-ouverte-a-la-ministre-de-la-recherche). Quel autre secteur des sciences est plus susceptible d'etre sujet á ces pressions et dévoiement que la science climatique ? Moi je n'en vois pas !!! Veuillez á bien relire ma phrase avant de me lancer un anathëme ...

      Enfin last but not least : la poutre et la paille ...
      Quand on voit le deferlement de fake news propagées par les ecologistes et les politiques grace aux médias ( Internet , TV , journaux , radio ) , vous devriez vous faire tout petit sur ce sujet .
      Le dernier en date , sans aucune contradiction audible ni rectificatif : Les 50 000 morts par an du Diesel .... Honteux ....

      BenHague

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    8. Beaucoup de choses à redire dans votre commentaire.

      « Qu'avez vous á vous acharner sur les climato-sceptiques ? » ; parce qu'il faut les laisser tranquilles d'après vous ?

      « Leur articles sont rejetés ou bien analysé en détail » ; encore heureux !

      « Ils n'ont plus accés aux médias en Europe » ; c'est une blague ? Rittaud ou Gervais, pour ne prendre qu'eux, s'expriment librement il me semble ; qu'ils ne soient pas reçus dans des médias respectables j'y vois quelque chose de plutôt positif étant donné ce qu'ils ont à dire.

      « Ils sont menacés dans leur travail » ; ah bon, Courtillot ou Rittaud (je ne parle pas des retraités) se sont fait virer de leur poste ? Et Allègre de son temps ? Quant à Verdier il a commis une faute professionnelle, il a joué au con et il a gagné ; imaginez que vous déclariez un peu partout que la Terre est plate en mettant en avant votre poste à l'ESA, vous pensez que vous garderiez votre job longtemps ?

      « Les mettre dans des camps de redressement ? en prison ? » ; pourquoi donc alors qu'il suffit de réfuter ce qu'ils disent, c'est d'ailleurs ce qui se produit, vos interrogations ne sont que du blabla sans fondement.

      « le systéme est vicié par la politique, les enjeux économiques , les enjeux idéologiques » ; c'est vrai que les températures qui montent sont viciées par les politiques, avez-vous conscience du ridicule de votre affirmation. et les enjeux économiques, ils ne seraient pas aussi, et surtout, du côté des fossiles comme ils étaient (et sont toujours d'ailleurs) du côté des cigaretiers qui niaient que le tabac puisse causer le cancer ; quant aux enjeux idéologiques c'est vrai que pour vous le libéralisme à tout crin n'est pas une idéologie, ce doit être un mode sympathique de vie j'imagine.

      « Moi je n'en vois pas » ; faut vous acheter des lunettes mon vieux.

      « Les 50 000 morts par an du Diesel .... Honteux .... » ; c'est vrai que le diesel c'est bon pour les poumons, comme le tabac et les pesticides, on se demande vraiment pourquoi on s'inquiète.


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  3. Mais il est vrai que vous l'avez honnetement mentionné dans votre billet (en minimisant cependant) : l'aspect tabloid etait sur les 60% de chaleur en plus stocké dans l'Océan ..... sans cela l'article n'est finalement que la description d'une méthode alternative de mesure de la quantité de chaleur dans l'Ocean ... avec une dispersion plus grande) . Dont acte .
    BenHague

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    1. Je ne minimise rien, je constate que pour le moment l'étude Resplandy n'est pas à jeter à la poubelle et d'après ce que j'ai pu lire pourrait même être répliquée par d'autres chercheurs qui utiliseraient la même approche, rien que pour cela je dis chapeau à notre petite française, même si elle s'est plantée (elle ou un autre membre de son équipe) sur la partie statistique.

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  4. Ecoutez , nous sommes plutot d'accord aujourd'hui.


    BenHague

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