Michel de Lorgeril est chercheur et nutritionniste d'après Wikipédia, ce qui est à mon avis assez réducteur, cependant on peut lire dans une discussion sur le même Wikipédia qu'il est surtout « cardiologue, chercheur au CNRS, contributeur de grandes études épidémiologiques sur le risque cardio-vasculaire » et sur son propre site il se présente comme « docteur en médecine, chercheur au CNRS, spécialiste en cardiologie et nutrition ainsi que membre de la Société Européenne de Cardiologie », tout ceci nous montrant que nous n'avons pas affaire au premier venu, par exemple à un comptable (ou un ingénieur) à la retraite blogguant dans son coin.
Par la seule force de ses explications (dans ses livres et son blog) il a réussi l'exploit de me faire arrêter mon traitement à base de statines il y a 5-6 ans, un traitement que je suivais depuis une dizaine d'années, et bien que mon cholestérol ait depuis un peu monté pour dépasser légèrement les seuils « admis » (2,56 g/l, soit 6,61 mmol alors que la fourchette est de 3,9 - 5,7 mmol) je ne me suis jamais senti aussi bien qu'actuellement (bon il y a ces lombaires qui me lancent, mais rien à voir avec la choucroute), aussi c'est avec une attention toute particulière que j'ai lu son dernier billet de ce dimanche 5 avril.
Dans COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne? de Lorgeril nous donne son point de vue sur un sujet que j'ai déjà abordé à plusieurs reprises avec de simples généralités, n'étant pas moi-même médecin ou biologiste et me considérant donc illégitime pour donner la moindre opinion de nature scientifique en général et médicale en particulier.
Or il se trouve que dans son billet de Lorgeril...donne des éléments plutôt troublants...
On dirait presque par moments qu'il m'a lu, ce qui évidemment n'est pas le cas, mais force est de constater qu'il arrive à des conclusions assez proches des miennes sur certains éléments.
Voici par exemple ce que de Lorgeril nous dit sur la chloroquine et un certain « grand professeur à barbe blanche » dont il n'est pas utile de préciser le nom :
Bien sûr en plus de ces règles « l’essai clinique doit être randomisé (comporter un tirage au sort), contrôlé (le médicament est comparé à une substance dite contrôle, de préférence un placebo) et être conduit en double aveugle. »
Michel de Lorgeril devrait se laisser pousser les cheveux et la barbe, il obtiendrait peut-être un peu plus de visibilité. |
Par la seule force de ses explications (dans ses livres et son blog) il a réussi l'exploit de me faire arrêter mon traitement à base de statines il y a 5-6 ans, un traitement que je suivais depuis une dizaine d'années, et bien que mon cholestérol ait depuis un peu monté pour dépasser légèrement les seuils « admis » (2,56 g/l, soit 6,61 mmol alors que la fourchette est de 3,9 - 5,7 mmol) je ne me suis jamais senti aussi bien qu'actuellement (bon il y a ces lombaires qui me lancent, mais rien à voir avec la choucroute), aussi c'est avec une attention toute particulière que j'ai lu son dernier billet de ce dimanche 5 avril.
Dans COVID-19 et hydroxychloroquine, pourquoi tant de hargne? de Lorgeril nous donne son point de vue sur un sujet que j'ai déjà abordé à plusieurs reprises avec de simples généralités, n'étant pas moi-même médecin ou biologiste et me considérant donc illégitime pour donner la moindre opinion de nature scientifique en général et médicale en particulier.
Or il se trouve que dans son billet de Lorgeril...donne des éléments plutôt troublants...
On dirait presque par moments qu'il m'a lu, ce qui évidemment n'est pas le cas, mais force est de constater qu'il arrive à des conclusions assez proches des miennes sur certains éléments.
Voici par exemple ce que de Lorgeril nous dit sur la chloroquine et un certain « grand professeur à barbe blanche » dont il n'est pas utile de préciser le nom :
Sans être un ténor, ou une diva, de l’épidémiologie d’intervention – qui s’oppose à celle d’observation qui n’est, par définition, qu’observation et jamais expérimentation – il est très probable qu’en conduisant une expérience clinique sur des patients COVID-19, on aurait pu rapidement régler cette question de la chloroquine : les malades abondent dans les hôpitaux et peu de soignants auraient refusé de participer à un essai clinique puisque c’est ainsi qu’on désigne une expérimentation sur des humains.
Depuis le mois de Janvier 2020, on aurait pu répondre à plusieurs de ces questions, plutôt que se quereller. Sans refaire l’histoire, on peut penser que l’équipe la plus avancée (celle de Marseille) aurait pu dès Janvier 2020 proposer plusieurs protocoles aux autres équipes nationales (et étrangères) et ainsi organiser (coordonner) un fécond travail de recherche clinique de façon multicentrique.
L’équipe marseillaise a pris l’initiative de médiocres études mal conduites pour justifier la distribution d’hydroxychloroquine aux personnes SARS-Cov-2 positives de Marseille qui en font la demande.
Ils peuvent éventuellement obtenir des résultats (non scientifiquement fondés) encourageants en bénéficiant d’un effet placebo majeur et surtout de « l’effet magique » lié à la personnalité du grand professeur marseillais qui, seul contre tous…
Surtout si cette équipe a pris l’indispensable précaution de surveiller attentivement tous les patients qui recevaient l’hydroxychloroquine avec des électrocardiogrammes répétés (dont l’interprétation n’est pas aisée).Ainsi pour résumer : l'équipe de Didier Raoult aurait pu, dès janvier 2020, conduire et organiser plusieurs essais cliniques sur des patients Covid-19 et nous saurions aujourd'hui depuis belle lurette à quoi nous en tenir sur l'hydroxychloroquine dans le traitement de la maladie ; au lieu de cela Raoult a produit des études médiocres qui ne nous disent absolument rien sur les soi-disant bienfaits de l'hydroxychloroquine qui peut très bien n'agir que comme un vulgaire placébo ; bref le protocole suivi par l'équipe marseillaise n'est en rien transposable ailleurs qu'à Marseille auprès de l'équipe du professeur Raoult.
Cet effet placebo doublé de l’effet magique du grand professeur à barbe blanche se reproduira-t-il dans la banlieue de Montevideo ou les bidonvilles de Lagos quand les mêmes comprimés d’hydroxychloroquine seront distribués par des bénévoles de l’Armée du Salut ? Evidemment sans électrocardiogramme de contrôle.
Sans aller si loin, que peut espérer un brave généraliste pratiquant à la frontière belge, sur la côte Normande ou les faubourgs de Limoges ?
En l’absence de données scientifiques solides, les expériences marseillaises sont de peu d’utilité pour des médecins pratiquant ailleurs et différemment car elles ne sont pas extrapolables.
Maintenant que disais-je dans mon petit coin ? Extraits :
Le 17 mars dans La peur exponentielle salvatrice :
Macron […] a pris ses décisions après avoir consulté des « spécialistes » dont faisait partie le « renommé internationalement » professeur Didier Raoult, le même qui, le 1er février dernier, affirmait sérieusement :
Ce coronavirus n'est pas si méchant.
Pas plus tard que le 15 mars dernier Didier Raoult était interrogé par un journaliste de Marianne, voici ce qu'il disait :
Je ne me laisse pas embarquer dans la terreur.
De Lorgeril nous dit que « dès janvier 2020 » Raoult aurait pu proposer plusieurs protocoles, au lieu de ça notre grand professeur s'emploie à minimiser l'importance et la gravité du virus au moins jusqu'au 15 mars, que de temps perdu...
Le 18 mars dans Covid-19 : comparaisons et déraison :
Ce qui est assez désolant avec les propos de Didier Raoult c'est qu'il semble prendre le problème « à la légère » ; pour lui « on ne sait pas » ce que va devenir ce virus, « peut-être » va-t-il disparaitre à fin mars, comme la grippe saisonnière, ou peut-être pas, on verra bien, il n'est « pas particulièrement ému » et on est contents pour lui, cependant on verra dans pas longtemps s'il n'aura pas quelques comptes à rendre.
Quant à la chloroquine préconisée par Didier Raoult, pourquoi pas ? Mais cela ne change rien aux fondamentaux très différents qui font que les réponses doivent être adaptées à chaque cas particulier.
Pour Raoult il y a effectivement un petit côté mandarin dérangeant, genre j'ai tout vu et je m'y connais plus que les autres […] l'avenir nous dira (peut-être) en fait qui était un peu plus compétent que les autres dans l'affaire.
Les comparaisons de Raoult entre le Covid-19 et la grippe saisonnière, ou entre le traitement du problème en Corée du Sud et en France montrent de sa part un certain « simplisme » en restant gentil ; quant au « petit côté mandarin » il est à mettre en parallèle avec l'« effet magique du grand professeur à barbe blanche » dont parle de Lorgeril.
Le 20 mars dans Covid-19 : la réalité des chiffres :
Raoult ne donne aucune solution pratique pour nous dire comment on fait pour ressembler à la Corée du Sud, comment on fait pour ne repérer que les porteurs du coronavirus afin de pouvoir eux-seuls les isoler et les traiter, en foutant la paix à l'ensemble de la population non touchée.Nous sommes presque fin mars et Raoult n'a donc toujours rien préconisé de sérieux qui serait applicable partout sur la planète et pas uniquement dans son IHU marseillais, bravo l'artiste !
Le 24 mars dans Réalisme corona-vaut-rien :
une épidémiologiste, Dominique Costagliola, relève de très nombreuses imperfections dans l'étude récente de Raoult sur des patients de son service, elle dit notamment « il s'agit d'un essai à fort risque de biais selon les standards internationaux » et va même jusqu'à affirmer que « l'analyse a été conduite en vue de favoriser [les patients prenant de l'hydroxychloroquine] » !
Nous verrons bien ce qui ressortira de tout cela.
Il n'y a pas que de Lorgeril pour souligner les « très nombreuses imperfections » chez Raoult et nous serons vite fixés sur ce qu'elles auront pu entrainer...
Le 27 mars dans Le raout de Raoult :
Didier Raoult a beau être un infectiologue « reconnu » il est loin d'être le seul sur la planète, et le moins qu'on puisse dire est qu'il ne fait pas l'unanimité parmi ses confrères.C'est le moins qu'on puisse dire.
on orienterait les prescriptions médicales vers un traitement non validé qui viendrait à faire défaut aux personnes qui le nécessiteraient le plus, bien joué monsieur Raoult !
De Lorgeril mentionne dans son article le problème en écrivant ceci :
L’hydroxychloroquine fait l’objet d’un marché noir et pourrait manquer à ceux qui en ont vraiment besoin (par exemple ceux qui ont un lupus)
Oui, bien joué Raoult !
Le 28 mars dans Un peu plus sur Raoult (et après on arrête) :
Imaginons que Didier Raoult ait dès fin janvier averti les autorités qu'un drame allait arriver avec ce nouveau coronavirus qui n'avait rien de comparable à une grippe saisonnière, et qu'en même temps il avait préconisé à la fois des mesures de prévention (confinement, distanciation, lavage des mains, etc.) ET un médicament pouvant s'avérer potentiellement utile dans le cas présent, à savoir l'hydroxychloroquine, est-ce qu'il n'aurait pas été un peu plus pris au sérieux ?Ici je n'avais pas suggéré que Raoult pouvait « dès fin janvier » lancer des études comme l'affirme de Lorgeril, mais il y avait de l'idée, non ?
Et je terminais ce billet avec :
Si l'hydroxychloroquine est effectivement le seul médicament à avoir un effet significativement positif afin d'éradiquer cette épidémie et empêcher qu'elle ne revienne, on pourra dire bravo au professeur Raoult, cependant celui-ci portera une lourde responsabilité dans de nombreuses morts qui auront été éventuellement causées par les messages initiaux lénifiants qu'il s'est employé à répandre en dehors de toute démarche scientifique, confondant YouTube avec les publications médicales dans lesquelles il aurait dû se cantonner.
Avec le recul je me trouve plutôt bienveillant envers le professeur Raoult, j'aurais peut-être dû taper un peu plus fort !
Michel de Lorgeril dit qu'il n'a pas de réponse à la question suivante :
pourquoi n’a toujours pas été fait un essai clinique correct testant l’hydroxychloroquine contre un placebo ?
Son hypothèse est qu'en réalité les autorités sanitaires ainsi que les universitaires impliqués ne savent tout bonnement pas ce qu'est un essai clinique avec sa méthodologie rigoureuse qu'il expose en quatre règles qui sont les suivantes :
- Règle 1 : définir très précisément la population étudiée.
- Règle 2 : définir très précisément (quantitativement) le risque de la pathologie qu’on veut empêcher ou réduire dans cette population. Exemple : combien de patients SARS-Cov-2 positifs vont avoir besoin d’une ventilation artificielle ?
- Règle 3 : définir très précisément (quantitativement) la diminution du risque que l’on veut tester grâce au médicament. C’est l’hypothèse primaire. C’est le nœud de l’essai clinique car c’est la seule façon de contrôler au mieux l’effet du hasard.
- Règle 4 : respecter l’unité de temps et l’unité de lieu. Les patients doivent être recrutés pendant une période courte et dans une zone géographique homogène. On peut certes conduire un essai multicentrique, mais il faudra faire en sorte que dans chaque centre de recrutement, les patients tirés au sort dans le groupe expérimental soient en nombre égal à ceux tirés au sort dans le groupe contrôle et dans le même espace-temps.
Cela fait beaucoup de choses qui peuvent être vécues comme une contrainte pour des gens qui veulent « aller vite », pourtant de Lorgeril nous assure que
l’essai clinique randomisé est la seule façon de gagner du temps !(à noter que Discovery est un essai « ouvert », c'est-à-dire qu'il n'est pas en double aveugle, par contre il est randomisé contrairement aux essais de Raoult)
D'autant plus que si l'on s'y était pris en janvier, voire pendant la première quinzaine de février, comme nous sommes presque à mi-avril les résultats seraient connus et nous saurions quels sont les meilleurs traitements et les meilleurs protocoles à appliquer.
A la place nous avons encore des querelles « de cours de récréation [et] pendant ce temps, les patients passent… », dixit notre bon docteur de Lorgeril.
Plus le temps passe et plus il semblerait qu'une baudruche se soit formée au-dessus du ciel marseillais, n'attendant que quelques informations supplémentaires avant d'exploser.
Que cette baudruche sauve des vies (certes précieuses) dans un rayon d'une centaine de kilomètres autour de la cité phocéenne, soit, c'est possible même si cela reste encore à prouver (quid des effets à long-terme qui n'entreront pas dans les statistiques…?), par contre on attend la preuve qu'elle soit capable de « sauver la planète » avec sa formule magique.
Affaire à suivre comme vous pouvez vous en douter.
Tu sais cher Têtard, Didier Raoult tente d'avertir les autorités depuis des années sur d'autres contaminations ... en vain ! (*)...
RépondreSupprimerAurait-il été plus alarmiste sur le covid-19 en janvier, pas sûr que cela aurait changé grand chose (!)
(???)
Enfin, tout cela je crois restera pure spéculation :/
(*) http://www.laprovence.com/article/edition-marseille/4184007/le-figatelli-cru-continue-de-faire-des-victimes.html
Extrait :
Le virus Ebola, le Sras, la vache folle, le coronavirus, la grippe aviaire... Des mots qui font trembler, des maladies qui affolent et ont fait la une des JT. "Mais on ne parle jamais d'une maladie qui fait bien plus de dégâts en France et qui concerne chaque année 1 000 personnes en Paca, l'une des régions européennes le plus touchées", alerte le Pr Didier Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection. (...) Didier Raoult qui confirme, au passage, la part importante des importations de viande chinoise dans la fabrication de cette charcuterie corse ("Nous avons retrouvé des génotypes chinois du virus dans pas mal de produits..."), ne sait plus comment faire pour alerter les autorités sur ce problème de santé publique ! ...
Pas sûr que le figatellu ou la saucisse de Toulouse soient vraiment comparables au Covid-19 qui a une portée planétaire.
SupprimerQuoi qu'il en soit, même si Raoult avait des difficultés à se faire entendre dans le passé, cela ne l'obligeait pas à minimiser et ridiculiser la pandémie à venir ; sur le coup c'est lui qui s'est ridiculisé en ne voyant pas venir l'autobus qui lui fonçait dessus et en le confondant avec une trottinette ; mais dans le même temps comme il a été écouté le problème a été minimisé par une grande partie de la population jusqu'au plus haut niveau de l'Etat, c'est surtout cela qu'on peut lui reprocher, en plus d'avoir mené des études de qualité médiocre qui n'enseignent strictement rien sur l'efficacité réelle du traitement qu'il préconise.
Quand je poste ça sur un sujet sur YT dont les coms sont trollés par des milliers de raoulâtres conspis je n'ai pas de réponse
RépondreSupprimer"Qui peut m'expliquer pourquoi il a fallu attendre 10 jours et arrivée en soins intensifs pour tenter de convaincre les médecins qui s'occupent de BJ , et pourquoi BJ ne demandait pas ça alors que son pote Trump en vante les louanges depuis plus de 2 semaines ou pourquoi ça lui aurait été refusé ?
https://www.theguardian.com/world/2020/apr/07/trump-i-have-asked-us-pharma-ceos-to-offer-johnson-experimental-covid-19-treatments
Ben quoi ON sait bien que c'est le SEUL remède et que "toute la planète elle utilise à fond depuis 2 semaines sauf la France à cause des salauds"
j'ai relancé avec ça
"alors ça vient ? Comme c'est pas possible que quelqu'un ait un doute sur l'efficacité mis à part les vendus à big pharma et Soros qui sévissent surtout en France et chez les gauchos ailleurs, je propose une "explication " pour ouvrir le débat (1)
il a refusé car il a préféré se sacrifier plutôt que de devoir une guérison certaine à un protocole français ce qui désespérerait 70% de ses électeurs et nuirait gravement aux ventes de la crème de la presse : Sun, Mirror, Daily Mail.... .
(1) avec celle là ce sera facile d'en trouver une moins stupide .."
mais personne qui y répond
Il y a quand même une grande injustice, c'est que ce soit BJ qui se trouve en soins intensifs et pas l'autre clown qui n'a jamais pris la moindre mesure de précaution à titre personnel ; il y aura une plus grande injustice encore si le même clown orange tire profit de la situation et est réélu pour 4 ans, ou bien s'il décide de surseoir aux élections pour cause de pandémie et que personne ne l'en empêche.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerA voir aussi, le dossier de Olivier Berruyer dans www.les-crises.fr
RépondreSupprimerDidier Raoult : les graves manipulations scientifiques – par Olivier Berruyer
https://www.les-crises.fr/didier-raoult-les-graves-manipulations-scientifiques/
Oui j'ai vu ce long dossier à charge conter Raoult qui se termine ainsi : « Il est bien triste de constater la réalité que, derrière le marketing du « plus grand microbiologiste français », qui conseille le gouvernement et Macron, se trouve – pour reprendre ses propres termes selon Science – un charlatan. Un pur charlatan, au sens juridique du terme »
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