Quand on se touche la barbichette...c'est qu'on est stressé ? |
Question : Professeur Didier Raoult quelle est l'évolution de l'épidémie actuellement, quelle est sa place dans l'histoire des crises sanitaires ?
Réponse : Alors l'evolution de l'épidémie comme vous la verrez, euh..., pour nous l'épidémie est en train de disparaitre progressivement, donc on avait jusqu'à, au maximum au pic on a eu jusqu'à 368 cas nouveaux par jour et là actuellement on est plutôt dans la zone de 60-80 par jour, donc à une diminution très très euh significative du nombre de cas détectés, encore plus significative chez les gens qui viennent se faire détecter alors qu'ils sont asymptomatiques, donc il est possible, c'est une des possibilités que j'avais évoquées parmi d'autres hein, que la, l'épidémie disparaisse au printemps et que d'ici quelques semaines ya plus d'cas pour des raisons souvent extrêmement étranges et qui sont des choses qu'on a l'habitude de voir pour la plupart des maladies virales respiratoires, donc c'est assez banal...
L'épidémie, c'est fini, sur l'air de Capri... |
Bon, comme vous n'avez pas été suffisamment attentifs je vais vous repasser les passages importants qu'il convient de bien mémoriser :
il est possible […] que […] l'épidémie disparaisse au printemps et que d'ici quelques semaines ya plus d'cas […] donc c'est assez banal...
Par conséquent d'ici fin juin nous serons fixés.
C'est assez difficile de s'y retrouver dans les communications de D. Raoult.
RépondreSupprimerUn coup il soutient que c'est une grippette aussi dangereuse que les trotinettes
Un coup l'urgence absolue de la situation implique d'arrêter de réfléchir et de prescrire en masse une combinaison de médicaments à tout le monde, sur la seule base d'une étude calamiteuse (la seule publiée à ce jour, sauf erreur de ma part les deux suivantes sont en pre print)
Un coup c'est de nouveau une grippette qu'on ne détectera pas dans la mortalité du pays et qui a de bonne chance de s'éteindre d'elle même avec les beaux jours.
Quand la grippette sera guérie on pourra commencer à faire les comptes et on verra qui se retrouvera en shorts.
SupprimerJ'aimerais bien que cette saloperie se termine en juin comme notre grand professeur à barbe blanche le laisse entendre, mais je n'ai pas l'habitude de prendre mes désirs pour des réalités, alors pour l'instant je me contente d'être spectateur ; et le spectacle est loin d'être fini, il y aura des rediffusions, des spin-offs, des préquels et tout le toutim, comme au cinéma avec Stars War ( avec Raoult dans le rôle de Dark Vador…?)
le sujet semble désormais faire réfléchir un peu d'avantage la presse (de droite)
RépondreSupprimerhttp://www.francesoir.fr/politique-france/enquete-deux-mois-de-retard-pour-savoir-si-le-traitement-la-chloroquine-de-didier sur un autre mode que ceux qu'on a pu avoir antérieurement. A suivre
Je retiendrai particulièrement cet extrait : « Toute cette triste histoire nous a fait donc perdre deux mois. »
SupprimerLa faute à qui ?
Si Raoult, au lieu de minimiser l'importance de l'épidémie, s'était attelé dès janvier ou février à un essai clinique en bonne et due forme, au lieu d'un papier que tout le monde trouve ridiculement médiocre, suivi de deux autres qui n'apportent pas davantage d'éclaircissements sur son traitement, alors aujourd'hui 16 avril peut-être que nous serions fixés.
Et je retournerai également ce qui est dit à la fin de l'article : « si jamais le traitement proposé par Didier Raoult se révélait être efficace, alors les institutions sanitaires auront le devoir d'expliquer pourquoi tant de temps a été perdu » en le modifiant ainsi : « si jamais le traitement proposé par Didier Raoult se révélait être inefficace, alors le grand professeur à barbe blanche aurait le devoir d'expliquer pourquoi tant de temps a été perdu. »