lundi 29 octobre 2018

Et avec sa petite pelle il creusait, il creusait, il creusait...

J'ai l'impression que l'ami AntonioSan s'est pris d'affection pour moi, l'amour ça viendra peut-être un peu plus tard mais pour le moment il pense à moi à chaque instant, il suffit que je me connecte et je m'aperçois qu'il m'a envoyé plein d'amis sur mon site, preuve s'il en est qu'il souhaite gonfler mes statistiques et certainement me faire plaisir, en quelque sorte c'est un cadeau qu'il m'offre en me faisant de la publicité gratuite chaque jour sur Skyfall.

Alors voyons un peu son dernier commentaire qui ne semble pas passionner les foules sur son site de prédilection.
1938. AntonioSan | 28/10/2018 @ 23:09

AntonioSan (#1937), De la mare à la cave…
Tristan Vey écrit dans son article (Mis à jour le 25/10/2018 à 18:32 Publié le 25/10/2018 à 17:06)
Ah ah ! De la mare à la cave, il fallait la trouver celle-là, mais pourquoi enchainer avec ce monsieur Tristan Vey du Figaro ? Serait-ce encore une fois une tentative de diversion pour détourner le lecteur inattentif du vrai message qui était à la base celui-ci : la quasi-disparition de East Island, une langue de sable située à l'est du pinacle La Pérouse, comme je le montrais dans une vue aérienne :

East Island, à l'est de La Pérouse Pinnacle, avant sa rencontre avec l'ouragan Walaka.
Mais nous allons en savoir un peu plus très vite.
Puisqu’il ne s’agit que du banc de sable « East Island » et que le récif qui le supportait n’a pas bougé après le passage de l’ouragan, cette affirmation est grossièrement exagérée et révèle le désir du journaleux d’en faire trop. Et pourtant, dans sa hâte, voilà ce que le GeD écrivait:
Que le « journaleux » en question exagère, c'est son problème, pas le mien, si monsieur Tonio a un problème avec ça c'est très simple, il écrit au « journaleux » et il lui dit qu'il en fait trop, mais je ne vois pas ce que je viens faire là-dedans ; donc oui on peut confirmer qu'il s'agit d'une tentative de diversion, d'autant plus que le commissaire me cite en faisant croire que je cautionne ce qu'a écrit le « journaleux » ; en fait j'ai bien écrit :
Ainsi ce petit ilot de sable, qui existait peut-être du temps de La Pérouse et même bien avant sa venue (même si on ne peut pas l’affirmer), La Pérouse ayant failli s’échouer sur des brisants, difficile de dire quelle était la géographie exacte de l’archipel, si quelqu’un a des infos…)
Ce qui était parfaitement factuel :
  • il s'agit d'un petit ilot de sable puisqu'à marée haute il est parfaitement isolé du reste comme on peut le constater sur la vidéo que l'on peut visionner dans mon billet ;
  • difficile de dire si cet ilot ou langue de sable (peu importe comment on l'appelle) était présent tel quel quand La Pérouse a failli s'échouer sur les brisants qui entourent la zone ;
  • enfin je demandais si quelqu'un avait des informations, puisque quand je ne suis pas sûr de moi je n'affirme pas et demande l'avis de personnes plus qualifiées.
Mais d'après AntonioSan je me « défendrais » :
Et de se défendre…
En citant le passage où j'écrivais « je n’ai jamais nié qu’il y ait des mouvements de sables dans le passé, j’ai même expressément écrit qu’il n’était pas sûr que l’ilot de sable existât du temps de La Pérouse » ; ce n'est pas vraiment une défense, car je n'ai pas l'impression d'être attaqué (par qui ?), c'est plutôt une simple explication là-aussi factuelle, car jusqu'à preuve du contraire on ne sait pas quelle était la configuration exacte des lieux du temps de La Pérouse.

Et là je reçois les conseils (avisés ?) du commissaire :
Je lui suggère de contacter le journaliste qui, lui, affirmait la sécularité si ce n’est la millénarité du dit banc de sable paradisiaque et de s’expliquer avec le Tristan Sire, car visiblement tout autant que moi-même, mais sans s’en rendre compte, The Wet Tadpole conteste alors le bien-fondé de l’affirmation du journaliste ! Hérétique, oser contester Le Figaro !
Quant à « la géographie de l’archipel » en 2018 ou en 1786, en considérant généreusement une vitesse de croissance corallienne maximale de 10 cm/an La Pérouse ayant visité ce coin en 1786, le récif aura pu avoir migré d’un maximum de 25m, ce qui n’est pas grand-chose à l’échelle de cet atoll dont le côté sous le vent est faiblement développé. Pas de quoi pêcher un têtard, même mouillé.
Suivant sa citation de La Pérouse dans son premier billet, j‘avais oublié de relever cette perle qui voudrait faire du brave La Pérouse et de son équipage des scientifiques spécialistes en symbiose… Et du haut de leur dunette, pour bonne mesure !
Alors voyons ce long passage point par point.
Je lui suggère de contacter le journaliste qui, lui, affirmait la sécularité si ce n’est la millénarité du dit banc de sable paradisiaque
Je me fous de ce que dit le journaliste du Figaro, en lisant son article maintenant je vois qu'il a repris en fait l'article du civilbeat que j'avais donné en lien dans mon premier billet ; dans cet article il est nulle part écrit, en anglais, que le banc de sable serait « séculaire, si ce n'est millénaire », donc le journaliste du Figaro a tout simplement extrapolé, à moins qu'il ne se soit basé, en se trompant, sur l'article Wikipédia qui dit ceci :
Âgé de 1000 à 2000 ans, selon les estimations des climatologues de l'université d'Hawaï qui l'étudiaient, elle était le deuxième plus grand îlot du banc de sable de la Frégate française […]
Donc à la lettre ce serait plutôt « multimillénaire » qu'il faudrait dire, par conséquent si cela est vrai alors nous avons assisté à la disparition quasi-totale d'un ilot pouvant avoir connu Jésus (on sait bien qu'il marchait sur l'eau et comme il a disparu pendant quelque temps…)

Donc ce qui suit me fait sourire :
et de s’expliquer avec le Tristan Sire, car visiblement tout autant que moi-même, mais sans s’en rendre compte, The Wet Tadpole conteste alors le bien-fondé de l’affirmation du journaliste ! Hérétique, oser contester Le Figaro !
Ben non, comme déjà dit je me fous de l'explication du journaliste du Figaro, qui en fait a même peut-être sous-estimé l'ancienneté du banc de sable en voulant « en faire trop » !

Mais dire que l'ilot était « âgé de 1000 à 2000 ans » ne signifie pas que sa configuration est restée immuable durant tout ce temps, donc nous sommes guère avancé et de toute façon on s'en fiche un peu puisque le message important et à retenir est que l'ilot a presque complètement disparu après le passage de l'ouragan Walaka !

Mais reprenons :
Quant à « la géographie de l’archipel » en 2018 ou en 1786, en considérant généreusement une vitesse de croissance corallienne maximale de 10 cm/an La Pérouse ayant visité ce coin en 1786, le récif aura pu avoir migré d’un maximum de 25m, ce qui n’est pas grand-chose à l’échelle de cet atoll dont le côté sous le vent est faiblement développé. Pas de quoi pêcher un têtard, même mouillé.
Euh oui, peut-être, et alors ? Le message important et à retenir est que l'ilot a presque complètement disparu après le passage de l'ouragan Walaka !
Suivant sa citation de La Pérouse dans son premier billet, j‘avais oublié de relever cette perle qui voudrait faire du brave La Pérouse et de son équipage des scientifiques spécialistes en symbiose… Et du haut de leur dunette, pour bonne mesure !
Ah bon, La Pérouse était donc un ignare qui utilisait le mot « brisant » à tort et à travers ? Quant aux  « crêtes algales », pouvait-il en avoir connaissance à la fin du 18ème siècle ? Quand je consulte mon Littré édition 1962, donc relativement récent, voici les mots que je trouve :
  • alfénide (un alliage)
  • algalie (terme de chirurgie)
Pas d'algal interposé, donc inconnu au bataillon.

Je cherche alors à « crête » pour voir si je ne trouve pas la suite « crête algale », eh bien vous le croirez ou non, mais rien de rien, chou blanc, pourtant il existe pas moins de 15 entrées au mot crête, et un peu plus loin on peut lire la définition du mot crétin…

En fait cette « crête algale » est tellement usitée que les définitions sur Google ne se bousculent pas au portillon, mais bref, je rappelle, au cas où vous l'auriez déjà oublié, que le message important et à retenir est que l'ilot a presque complètement disparu après le passage de l'ouragan Walaka !

Mais le commissaire semble en avoir un peu assez de devoir ramer à contre-courant en se lançant dans des explications alambiquées dans l'unique objectif de détourner l'attention du lecteur sur le message principal etc., il termine ainsi :
Eh bien non. C’est fini, à force rester une larve mouillée, les adultes eux préfèrent parler aux adultes, surtout aujourd’hui apres ton dernier billet, Ciao.
Ah oui, mon dernier billet dans lequel je rendais hommage à la perspicacité d'un immense scientifique qui vient de nous quitter, car il s'était bien rendu compte, il y a six ans, que les rangs des pseudo-sceptiques allaient se réduire comme peau de chagrin au fil du temps.

A qui le tour maintenant de dégager la scène ? Le prochain candidat sur la liste est Fred Singer, on tient les paris ?



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