lundi 8 octobre 2018

Le rapport spécial du GIEC va-t-il changer les choses ?

La réponse courte à la question posée dans le titre est : non.

Le GIEC est actuellement dans son sixième cycle d'étude concernant les changements climatiques et leurs conséquences. Le sixième rapport sera en principe publié en 2022, entre-temps plusieurs rapports intermédiaires permettront de nous faire patienter en nous donnant des informations plus actualisées que celles contenues dans le cinquième rapport publié en 2013-2014.

Normalement trois rapports spéciaux doivent être publiés durant ce sixième cycle, plus un rapport de méthodologie sur les « stocks » de gaz à effet de serre par pays (à paraitre normalement en mai 2019), avant le rapport final qui devrait s'appeler sobrement AR6.

Aujourd'hui vient donc d'être publié le rapport spécial intitulé GLOBAL WARMING OF 1.5 °C  

Le sous-titre nous précise qu'il s'agit d'évaluer les impacts d'un réchauffement climatique de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels ainsi que les façons d'y parvenir en limitant nos émissions de gaz à effet de serre afin de préserver un développement durable (sustainable development) sans nuire à la pauvreté que l'on prétend par la même occasion éradiquer !

Disons-le tout de suite, cette introduction est éminemment politique, c'est un grand mouvement de bras destiné à nous faire croire que les décideurs du monde entier, qu'ils soient démocratiquement élus ou issus d'un processus n'ayant rien à voir avec la volonté de leur peuple, vont se tenir par la main et d'un commun accord faire tout leur possible pour limiter la hausse des températures en réduisant leur PIB, car c'est bien de cela qu'il s'agit !

Ne parlons même pas des Etats-Unis avec le clown à leur tête qui un jour a affirmé sans rire que le réchauffement climatique était une invention chinoise, il suffit de regarder chez nous, en France, le pays de la COP 21, avec Macron qui n'arrive pas à garder son ministre d'Etat chargé de l'environnement car celui-ci juge qu'il n'a pas les moyens de ses ambitions et que le président ne semble pas vraiment avoir envie de changer de cap, privilégiant le court-terme avec le niveau de chômage en indicateur phare placé sur sa table de chevet afin qu'il puisse l'avoir en tête toute la journée (bon je sais, j'exagère mais ça fait du bien)

Comme je l'ai déjà dit ou laissé entendre à quelques reprises ici le dilemme est le suivant :
  • on cherche à résorber le chômage en maintenant le niveau de production ou en l'augmentant si c'est possible, nos émission ne se réduisent pas, au contraire, et on est partis pour une hausse de 3 à 5°C d'ici la fin du siècle ;
  • on cherche à limiter la hausse des températures en réduisant notre production, et donc notre consommation, et c'est l'effondrement économique assuré à court-terme, qui fait très mauvais effet sur les populations et qui est donc très impopulaire parmi la classe politique au pouvoir (ou cherchant à conquérir le pouvoir)
Un exemple assez emblématique nous est donné par la Chine qui aimerait limiter l'incroyable pollution qu'elle génère et qui empoisonne les millions de chinois vivant dans les villes, en polluant air, eau et sols de mille manières différentes, mais qui est « en même temps », comme dirait notre cher président, obligée de maintenir un niveau élevé de croissance afin d'éviter que le peuple se soulève (et ça fait du monde dans ce pays…) si son niveau de vie venait à baisser, maintenant qu'il commence à s'habituer à une vie « occidentale ».

Mais ce spécial rapport du GIEC n'est pas en vérité politique, il est essentiellement constitué d'éléments scientifiques, cependant les climatosceptiques ne se priveront pas d'affirmer que le GIEC est un organisme politique prenant des décisions politiques permettant de favoriser les écologistes qui, c'est bien connu, gouvernent le monde et tirent les ficelles (plus c'est gros et plus c'est con et plus certains pensent que ça peut passer)

Pour en revenir donc à ces éléments purement scientifiques et quitter le marigot politique dans lequel tentent de nous enfermer les libéraux (au sens français du terme) et autres acteurs favorables au libre-marché capitaliste et à la mondialisation-qui-a sorti-l'humanité-de-la-pauvreté, le rapport spécial publié aujourd'hui tente d'estimer les impacts d'un réchauffement climatique de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels (nous en sommes déjà à environ 1°C...) en résonnance avec les résolutions prises lors de la COP21 tenue à Paris en 2015. Le rapport se propose également de comparer cette augmentation de 1,5°C avec l'autre valeur mentionnée lors de la COP21, à savoir 2°C.

La liste des auteurs est disponible ici ; on peut constater que les politiques ne sont pas en majorité…J'ai repéré seulement trois auteurs français dont voici la liste : Roland Séférian (CNRM), Joël Guiot (CNRS CEREGE) et Henri Waisman (IDDRI) ; s'y ajoute Wolfgang Cramer, un citoyen allemand travaillant au CNRS IMBE. Au total ce sont 91 auteurs qui sont cités.

Dans le rapport spécial les auteurs cités (drafting authors) sont parfois différents et au nombre d'une soixantaine ; on remarque la présence de Valérie Masson-Delmotte, Jean-Charles Hourcade ainsi que d'Henri Waisman déjà mentionné.

Notons tout de suite que ce rapport spécial est « à l'attention des décideurs politiques » (policymakers) ce que certains traduiront par « ce rapport est politique », mais je m'égare à nouveau, revenons à nos moutons.

Tout d'abord le rapport nous rappelle que nous en sommes déjà à 1°C d'augmentation de la température au-delà du niveau préindustriel, compris dans une fourchette de 0,8 à 1,2°C, et que vraisemblablement nous atteindrons les +1,5°C entre 2030 et 2052 si nous continuons au rythme actuel.

Par ailleurs le réchauffement climatique d'origine humaine est très probablement de 0,2°C (de 0,1 à 0,3°C) par décennie, ce qui nous fait 2°C sur un siècle.

Il nous confirme que l'Arctique se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste de la planète, ce qui nous donne une idée de ce qui attend la banquise boréale dans les décennies à venir…

Egalement, la tendance est à la hausse concernant certains événements extrêmes dont l'intensité et la fréquence ont été étudiées depuis 1950 dans un contexte d'augmentation de température d'environ 0,5°C.

Mais, surtout, les émissions humaines depuis les débuts de la période industrielle jusqu'à maintenant ont produit et produiront un réchauffement qui perdurera durant des siècles, voire des millénaires, ce qui entrainera sur le très long-terme des effets tels que la hausse du niveau des mers avec ses impacts associés. Cependant il est dit que ces émissions seules ne sont pas susceptibles de causer un réchauffement climatique de 1,5°C (je dois avouer que j'ai du mal, pour l'instant, à comprendre ce passage, il faudra que je creuse un peu…)

Et pour nous rassurer (un peu) le rapport spécifie que les émissions humaines produites jusqu'à présent ont peu de chances de générer un réchauffement de plus de 0,5°C dans les deux à trois décennies à venir ou même, avec une confiance « moyenne », dans le siècle à venir (je pousse un soupir de soulagement) ; ce sont donc nos enfants et leur lointaine descendance qui auront le privilège de « bénéficier » de ce 0,5°C supplémentaire que nous leur léguons très généreusement ; évidemment on parle des émissions passées, pas de celles à venir qui ne feront qu'augmenter l'addition.

Comme je n'ai pas le temps, ni les compétences, pour vraiment analyser en détail ce qui est dit dans le rapport, je me contenterai de présenter les graphiques qui y sont inclus, avec leur légende, afin de constituer ma propre base de données et m'y référer éventuellement plus tard si besoin est.

Figure SPM.1: Panel a: Observed monthly global mean surface temperature (GMST) change grey line up to 2017, from the HadCRUT4, GISTEMP, Cowtan–Way, and NOAA datasets) and estimated anthropogenic global warming (solid orange line up to 2017, with orange shading indicating assessed likely range). Orange dashed arrow and horizontal orange error bar show respectively central estimate and likely range of the time at which 1.5°C is reached if the current rate of warming continues. The grey plume on the right of Panel a) shows the likely range of warming responses, computed with a simple climate model, to a stylized pathway (hypothetical future) in which net CO2 emissions (grey line in panels b and c) decline in a straight line from 2020 to reach net zero in 2055 and net non-CO2 radiative forcing (grey line in panel d) increases to 2030 and then declines. The blue plume in panel a) shows the response to faster CO2 emissions reductions (blue line in panel b), reaching net zero in 2040, reducing cumulative CO2 emissions (panel c). The purple plume shows the response to net CO2 emissions declining to zero in 2055, with net non-CO2 forcing remaining constant after 2030. The vertical error bars on right of panel a) show the likely ranges (thin lines) and central terciles (33rd – 66th percentiles, thick lines) of the estimated distribution of warming in 2100 under these three stylized pathways. Vertical dotted error bars in panels b, c and d show the likely range of historical annual and cumulative global net CO2 emissions in 2017 (data from the Global Carbon Project) and of net non-CO2 radiative forcing in 2011 from AR5, respectively. Vertical axes in panels c and d are scaled to represent approximately equal effects on GMST. {1.2.1, 1.2.3, 1.2.4, 2.3, Chapter 1 Figure 1.2 & Chapter 1 Supplementary Material, Cross-Chapter Box 2}


Figure SPM.2: Five integrative reasons for concern (RFCs) provide a framework for summarizing key impacts and risks across sectors and regions, and were introduced in the IPCC Third Assessment Report. RFCs illustrate the implications of global warming for people, economies, and ecosystems. Impacts and/or risks for each RFC are based on assessment of the new literature that has appeared. As in the AR5, this literature was used to make expert judgments to assess the levels of global warming at which levels of impact and/or risk are undetectable, moderate, high or very high. The selection of impacts and risks to natural, managed and human systems in the lower panel is illustrative and is not intended to be fully comprehensive. RFC1 Unique and threatened systems: ecological and human systems that have restricted geographic ranges constrained by climate related conditions and have high endemism or other distinctive properties. Examples include coral reefs, the Arctic and its indigenous people, mountain glaciers, and biodiversity hotspots. RFC2 Extreme weather events: risks/impacts to human health, livelihoods, assets, and ecosystems from extreme weather events such as heat waves, heavy rain, drought and associated wildfires, and coastal flooding. RFC3 Distribution of impacts: risks/impacts that disproportionately affect particular groups due to uneven distribution of physical climate change hazards, exposure or vulnerability. RFC4 Global aggregate impacts: global monetary damage, global scale degradation and loss of ecosystems and biodiversity. RFC5 Large-scale singular events: are relatively large, abrupt and sometimes irreversible changes in systems that are caused by global warming. Examples include disintegration of the Greenland and Antarctic ice sheets. {3.4, 3.5, 3.5.2.1, 3.5.2.2, 3.5.2.3, 3.5.2.4, 3.5.2.5, 5.4.1 5.5.3, 5.6.1, Box 3.4}


Figure SPM.3a: Global emissions pathway characteristics. The main panel shows global net anthropogenic CO2 emissions in pathways limiting global warming to 1.5°C with no or limited (less than 0.1°C) overshoot and pathways with higher overshoot. The shaded area shows the full range for pathways analysed in this report. The panels on the right show non-CO2 emissions ranges for three compounds with large historical forcing and a substantial portion of emissions coming from sources distinct from those central to CO2 mitigation. Shaded areas in these panels show the 5–95% (light shading) and interquartile (dark shading) ranges of pathways limiting global warming to 1.5°C with no or limited overshoot. Box and whiskers at the bottom of the figure show the timing of pathways reaching global net zero CO2 emission levels, and a comparison with pathways limiting global warming to 2°C with at least 66% probability. Four illustrative model pathways are highlighted in the main panel and are labelled P1, P2, P3 and P4, corresponding to the LED, S1, S2, and S5 pathways assessed in Chapter 2. Descriptions and characteristics of these pathways are available in Figure SPM3b. {2.1, 2.2, 2.3, Figure 2.5, Figure 2.10, Figure 2.11}


Figure SPM.3b: Characteristics of four illustrative model pathways in relation to global warming of 1.5°C introduced in Figure SPM3a. These pathways were selected to show a range of potential mitigation approaches and vary widely in their projected energy and land use, as well as their assumptions about future socioeconomic developments, including economic and population growth, equity and sustainability. A breakdown of the global net anthropogenic CO2 emissions into the contributions in terms of CO2 emissions from fossil fuel and industry, agriculture, forestry and other land use (AFOLU), and bioenergy with carbon capture and storage (BECCS) is shown. AFOLU estimates reported here are not necessarily comparable with countries’ estimates. Further characteristics for each of these pathways are listed below each pathway. These pathways illustrate relative global differences in mitigation strategies, but do not represent central estimates, national strategies, and do not indicate requirements. For comparison, the right-most column shows the interquartile ranges across pathways with no or limited overshoot of 1.5°C. Pathways P1, P2, P3 and P4, correspond to the LED, S1, S2, and S5 pathways assessed in Chapter 2. (Figure SPM.3a) {2.2.1, 2.3.1, 2.3.2, 2.3.3, 2.3.4, 2.4.1, 2.4.2, 2.4.4, 2.5.3, Figure 2.5, Figure 2.6, Figure 2.9, Figure 2.10, Figure 2.11, Figure 2.14, Figure 2.15, Figure 2.16, Figure 2.17, Figure 2.24, Figure 2.25, Table 2.4, Table 2.6, Table 2.7, Table 2.9, Table 4.1}


Figure SPM.4: Potential synergies and trade-offs between the sectoral portfolio of climate change mitigation options and the Sustainable Development Goals (SDGs). The SDGs serve as an analytical framework for the assessment of the different sustainable development dimensions, which extend beyond the time frame of the 2030 SDG targets. The assessment is based on literature on mitigation options that are considered relevant for 1.5ºC. The assessed strength of the SDG interactions is based on the qualitative and quantitative assessment of individual mitigation options listed in Table 5.2. For each mitigation option, the strength of the SDG-connection as well as the associated confidence of the underlying literature (shades of green and red) was assessed. The strength of positive connections (synergies) and negative connections (trade-offs) across all individual options within a sector (see Table 5.2) are aggregated into sectoral potentials for the whole mitigation portfolio. The (white) areas outside the bars, which indicate no interactions, have low confidence due to the uncertainty and limited number of studies exploring indirect effects. The strength of the connection considers only the effect of mitigation and does not include benefits of avoided impacts. SDG 13 (climate action) is not listed because mitigation is being considered in terms of interactions with SDGs and not vice versa. The bars denote the strength of the connection, and do not consider the strength of the impact on the SDGs. The energy demand sector comprises behavioural responses, fuel switching and efficiency options in the transport, industry and building sector as well as carbon capture options in the industry sector. Options assessed in the energy supply sector comprise biomass and non-biomass renewables, nuclear, CCS with bio-energy, and CCS with fossil fuels. Options in the land sector comprise agricultural and forest options, sustainable diets & reduced food waste, soil sequestration, livestock & manure management, reduced deforestation, afforestation & reforestation, responsible sourcing. In addition to this figure, options in the ocean sector are discussed in the underlying report. {5.4, Table 5.2, Figure 5.2}


Je ne suis pas sûr que tous les décideurs politiques liront ne serait-ce que ce résumé, sans parler du rapport complet consultable ici, qui demande une certaine expertise ainsi que beaucoup de temps à consacrer à sa lecture !

Pas de courbe en crosse de hockey en vue dans ce rapport spécial qui se limite à considérer les températures depuis les débuts de la révolution industrielle, donc nous n'aurons droit qu'à ce graphique représentant uniquement la crosse, le manche ce sera pour plus tard, pas avant le AR6 je pense :

Figure 1.2: Evolution of global mean surface temperature (GMST) over the period of instrumental observations. Grey line shows monthly mean GMST in the HadCRUT4, NOAA, GISTEMP and Cowtan-Way datasets, expressed as departures from 1850–1900, with line thickness indicating inter–dataset range. All observational datasets shown represent GMST as a weighted average of near surface air temperature over land and sea surface temperature over oceans. Human–induced (yellow) and total (human– and naturally–forced, orange) contributions to these GMST changes are shown calculated following Otto et al. (2015) and Haustein et al. (2017). Fractional uncertainty in the level of human–induced warming in 2017 is set equal to ±20%. Thin blue lines show the modelled global–mean surface air temperature (dashed) and blended surface air and sea surface temperature accounting for observational coverage (solid) from the CMIP5 historical ensemble average extended with RCP8.5 forcing (Cowtan et al., 2015; Richardson et al., 2018). The pink shading indicates a range for temperature fluctuations over the Holocene (Marcott et al., 2013). Light green plume shows AR5 prediction for average GMST over 2016–2035 (Kirtman et al., 2013). See Technical Annex 1.A of this chapter for further details. 
 

Et pour la contribution humaine nous avons ce graphique qui se passe de commentaire :

Technical Annex 1.A, Figure 6: Contributions of natural (NAT) and anthropogenic (ANT) forcings to changes in GMST over the period 1901-2010. Decadal time-series of GMST in HadCRUT4 observations (solid black), from multi-model mean response without any rescaling (dotted cyan), and as reconstructed by the linear regression (dotted black). The estimated contributions of NAT forcings only (solid blue) and anthropogenic forcing only (solid red) correspond to the CMIP5 multi-model mean response to these forcings, after rescaling. All temperatures are anomalies with respect to the 1901-2010 average, after pre-processing (missing data treated as 0). Vertices are plotted at the mid-point of the corresponding decade.


Il ne reste plus maintenant qu'à pister les remarques de la climatonégatosphère qui ne manquera pas de réagir avec la pertinence qu'on lui connait ; je serai là bien sûr pour « remettre l'église au milieu du village ».

Ceci n'est pas une église.



8 commentaires:

  1. Les marchands de doute habituels se sont emparés du rapport avec empressement, François Gervais fait son numéro sur valeurs actuelles et Contrepoint entretien ses lecteurs dans l'habituelle haine du GIEC et de tout ce qui fait de l'ombre au business as usual, arc allant des scientifiques aux écologistes. Au delà, je pense qu il n'y a même pas besoin de ses désinformateurs institutionnels, il y a une énorme inertie qui pousse les individus a ne pas bouger d'un iota, tant qu'ils ne sont pas impactés directement. Ils ne font que conforter des comportements consuméristescons certains ne veulent surtout pas abandonner.

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    1. J'imagine que vous faites référence à cet article de VA : https://www.valeursactuelles.com/sciences/rechauffement-climatique-malgre-des-projections-non-validees-le-giec-persiste-dans-lalarmisme-99673 ?

      Il y a quelques commentateurs lucides, mais la plupart sont comme on peut s'y attendre sur ce torchon d'extrême droite ; que Gervais s'expose sur VA n'est pas étonnant, Rittaud s'y est également collé (https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2018/07/19/urgent-tribune-dans-valeurs-actuelles/) et il s'en vante.

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  2. Oui, c'est celui-ci, le coté positif, c'est que les derniers posts, jean charles, odyseus, ont nettement remonté la qualité informative de l'ensemble !
    Quant à contrepoint "l'hystérie climatique continue", il n'y a rien a commenter, c'est con, du niveau d'un troubaa, qui d'ailleurs s'y abreuve à jets continus et les commentaires sont fermés, on devine pourquoi !

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  3. J'ai écris trop vite, il y a bien des réactions à cet article, après les pubs, on peut y lire les "jubilations" et autres youyou de joie des mr et mme Michu, admirant la prosodie du grand scientifique, qui leur rappelle que la nature fait tout et l'homme rien, le GIEC n'étant qu' un organe politique créé au service d'intérêts obscurs, expressément créé pour les embrouiller et les manipuler ..

    Pour conclure, comme le dit un intervenant égaré au milieu de toute cette ferveur !

    "basilic11 oct. 1h13
    Après cette brillante analyse climatologique de h16, prochainement une analyse de Nabilla Benattia sur la physique des particules. ��"

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    1. L'article de H16 sur Contrepoints est effectivement consternant de bêtise, c'est quand même dommage d'utiliser un certain talent pour l'ironie et l'humour au second degré pour une cause perdue d'avance et ainsi se décrédibiliser publiquement (ses articles resteront inscrits dans le marbre et lui seront ressortis dans une ou deux décennies)

      Dans les commentaires j'ai pu voir Bernard Beauzamy et le troll Bardinet, tentant de surnager dans le flot des autres âneries, par contre je ne sais pas comment vous faites pour voir les derniers commentaires « après les pubs », dont celui du dénommé basilic11, pouvez-vous me donner le lien ?

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    2. Au temps pour moi, je viens de repérer le court commentaire de basilic11 juste avant Bernard Beauzamy ! En fait je n'ai pas été gêné par les pubs semble-t-il… (je pense que c'est parce que je consulte depuis mon ordinateur de bureau alors que vous utilisez votre téléphone)

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  4. L'hystérie anti GIEC d'H16 continue sur Atlantico, avec a peu près les mêmes commentaires. Si des lacs s assèchent et des glaciers fondent ma bonne dame, ce ne peut être que du a la variabilité naturelle, la preuve.. elle a toujours existé..
    Ce qui n a pas toujours existé, c'est une espèce expansive qui modifie son environnement dans les proportions que l'on constate, mais ça pour les lecteurs d'un "vent nouveau sur l'information" c'est un concept un peu trop compliqué a intégrer. C'est fatiguant de lire ces arguments de beotiens.

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    1. « elle a toujours existé » eh oui, du même acabit que « le climat a toujours changé » sous-entendu quand l'homme n'était pas là pour le changer, donc il coule de source que l'homme n'est pour rien dans le changement climatique, c'est le genre d'argument que l'on peut trouver jusque dans la bouche d'un Benoit Rittaud qui est supposé enseigner l'épistémologie à la fac, ça fait vraiment peur.

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