dimanche 28 octobre 2018

Monsieur Je-sais-tout, alias AntonioS(uperm)AN(e), me fait la leçon, quel honneur !

Suite à mon précédent billet, le sceptique de service se fend du commentaire suivant :
1936. AntonioSan | 27/10/2018 @ 20:42 

AntonioSan (#1925),
L’enfonceur de portes ouvertes nous la refait:

Visiblement, GeorgesD. ignore ce qu’est un brisant… et ce n’est pas le petit banc de sable corallien qui menaça le bateau de La Pérouse, ce sont les crêtes algales, partie vivante du récif à fleur d’eau, Dugenou!
Quand on ne connait pas le mot Motu on apprend au lieu de faire le malin… D’autant que le cuistre affiche deux images sur lesquelles on voit déjà que les contours du banc de sable ont changé, ce qui est bien sûr parfaitement normal!

Et c’est pourtant (voir en gras) ce que Dugenou s’empresse de faire, n’ayant aucune connaissance du processus de création de ces sables coralliens… Bravo.

Définition de brisant :
  • cnrtl
    • 1. [Appliqué à la mer] Qui se brise, se réduit en écume. Une mer (...) tantôt furieuse, hurlante, brisante (Alain, Propos,1928, p. 797). 
  • thefreedictionary
    • Rocher, écueil sur lequel les vagues se brisent violemment.
  • linternaute
    • Écueil sur lequel se brisent les vagues. 
  • dictionnaire.sensagent
    • écueil sur lequel la mer brise et écume.
  • dictionnaire.reverso
    • (marine) écueil contre lequel les vagues se brisent 
    • écueil, récif, haut-fond, roc, rocher 
  • Larousse
    • Haut-fond ou obstacle sur lequel la houle déferle.

Bref un brisant est l'endroit en mer où se « brisent » les vagues, principalement au-dessus d'un écueil ou d'un haut-fond, rien de moins, rien de plus.

Et maintenant lisons La Pérouse dans le texte nous parlant des bancs « Basse des Frégates françaises » :

Page 191 du livre Voyage de la Pérouse rédigé d'après ses écrits originaux. (source books.google.ca)

Plus bas il insiste, le malheureux :

Continuation de la page 191.

Ce n'est pas fini :

Page 192 le mot brisants est employé trois fois, et on remarquera également l'usage du mot écueil.

Et pour en terminer avec La Pérouse :

« Rochers », « écueil », « la mer brisait », et pas le moindre signe de crête algale à l'horizon, même depuis la dunette.

On dirait que La Pérouse ne savait pas qu'il avait failli s'empaler sur des crêtes algales, le pauvre croyait dur comme fer qu'il s'agissait de vulgaires brisants, heureusement que le commissaire San-Antonio, avec sa sagacité légendaire, est là pour le déniaiser de manière posthume (si La Pérouse ne se retourne pas dans la tombe…) et me faire la leçon ; que disait-il déjà ?
Visiblement, GeorgesD. ignore ce qu’est un brisant…
On lui pardonnera sa vaine tentative de me trouver un prénom, à défaut d'un nom, lui qui espère peut-être que je lui en dirai plus sur le sujet, il ne fait que me conforter dans ma décision de ne pas révéler ma véritable identité afin d'éviter qu'elle ne soit piétinée par ce genre d'individu qui préfère user d'ad personam et de sophismes divers (le coût de la crête algale il fallait y penser, chapeau l'artiste !) pour attaquer ce que je suis et non ce que j'écris.

Mais finissons-en avec le commentaire anémique dont il me fait l'honneur sur son site, hésitant toujours à venir ici au risque de se prendre des tirs qui se verraient davantage que sur Skyfall où il n'est qu'un gugusse parmi d'autres qui tente de révolutionner la climatologie bien assis sur son tabouret et accoudé au comptoir de son bistrot favori.

Je n'y connais effectivement rien en motus et châteaux de sables, c'est pour cela que j'évite de la ramener, contrairement au commissaire qui étale sa culture au maximum avec ses crêtes algales ; qui donc a dit que la culture c'était comme la confiture, moins on en a plus on l'étale ? Ah oui, c'est Pierre Desproge.

Quant aux « contours du banc de sable [qui] ont changé », quelle perspicacité, personne ne s'était rendu compte des dommages causés par l'ouragan Walaka !

Et pour terminer j'avais bien dit que AntonioSan était un génie (ou quelque chose d'approchant), lui qui connait à la perfection le « processus de création de ces sables coralliens » et qui va certainement proposer à Nicias ou Usbek ou carrément Rittaud de nous expliquer dans le détail comment les récifs coralliens vont évoluer avec le réchauffement climatique et la montée des eaux (un indice, les coraux étant des organismes vivants ont une certaine capacité d'adaptation, les chanceux)

Allez on terminera avec un grand merci à l'ami Antoine (sans quelque chose mais quoi ?) qui m'amène pas mal de lecteurs, malheureusement j'ai bien peur de ne pas pouvoir les garder très longtemps, car j'ai quelques exigences de qualité et ma page poubelle me sert à calmer les plus excités, ce qui n'est pas du goût de tout le monde (mais qu'est-ce que j'en ai à battre !)


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