Monsieur Antoine n'est pas du genre à tenir ses promesse, il avait dit que c'en était fini de notre échange épistolaire :
Aujourd'hui, pourtant, les doigts le démangeaient tellement qu'il n'a pas résisté à la tentation de se fendre d'un énième commentaire pas vraiment destiné à le remettre à flots.
Le « commentaire original » (pas si original que ça d'ailleurs) était, il faut le rappeler, le suivant :
Quant au Littré, AntonioSan n'a de toute évidence pas compris que le terme « crête algale » n'était certainement pas utilisé et encore moins connu à l'époque de La Pérouse qui se contentait d'utiliser le terme « brisant » pour désigner un endroit où les vagues se brisent, que ce soit au-dessus d'une crête algale, d'un écueil ou d'un haut-fond ; et la définition que j'ai moi-même trouvée provient d'un site internet qui probablement n'existait pas du temps de La Pérouse (mais sait-on jamais, le commissaire va sûrement diligenter une enquête)
Et notre monsieur Antoine d'insister lourdement (d'où le titre du billet) en concluant majestueusement :
Et il termine en toute beauté par
Rappelons tout de même à Toinet que le message important est que
Soyons assurés qu’il y aura une suite, on se revoit au prochain épisode donc !
Eh bien non. C’est fini, à force rester une larve mouillée, les adultes eux préfèrent parler aux adultes, surtout aujourd’hui apres ton dernier billet, Ciao.Le ciao, pour moi, cela voulait dire salut, utilisé quand on quitte quelqu'un et qu'on ne le reverra pas de sitôt, surtout s'il conclut une phrase commençant par eh bien non, répondant à mon affirmation selon laquelle on allait vite se revoir.
Aujourd'hui, pourtant, les doigts le démangeaient tellement qu'il n'a pas résisté à la tentation de se fendre d'un énième commentaire pas vraiment destiné à le remettre à flots.
1939. AntonioSan | 29/10/2018 @ 4:35
AntonioSan (#1938),End of matter, tu parles !
Ah ah ! De la mare à la cave, il fallait la trouver celle-là, mais pourquoi enchainer avec ce monsieur Tristan Vey du Figaro ? Serait-ce encore une fois une tentative de diversion pour détourner le lecteur inattentif du vrai message qui était à la base celui-ci : la quasi-disparition de East Island, une langue de sable située à l’est du pinacle La Pérouse, comme je le montrais dans une vue aérienne
Comme mon commentaire original s’intitulait « Tristan Vey devrait avoir honte d’ecrire de telles conneries. » et donc épinglait Tristan Vey, et que c’est le pauvre têtard qui a cru bon de mettre sa queue dans l’histoire pour faire le malin et démontrer ainsi son ignorance crasse des récifs coralliens… L’ironie est cuisante.
Quant à nous faire le coup du Littré qui ne mentionnerait pas un terme scientifique dont un lien vers une définition, d’ailleurs très juste, fut trouvée par le même Dugenou, alors là on atteint le tréfonds de la bêtise.
le message important et à retenir est que l’ilot a presque complètement disparu après le passage de l’ouragan Walaka !
Il n’y a que les snake oil peddlers comme Fletcher qui font de ce phénomène banal une montagne afin d’avoir leurs 15 minutes de gloire… et les perroquets ignares qui gobent le tout. Le « presque » est savoureux… d’autant que même Fletcher concède, sous peine d’ètre ridicule aux yeux des spécialistes de la géomorphologie des atolls, qu’il peut se reformer…
END OF MATTER
Le « commentaire original » (pas si original que ça d'ailleurs) était, il faut le rappeler, le suivant :
1923. AntonioSan | 25/10/2018 @ 18:39Ainsi monsieur Antoine se permettait :
Tristan Vey devrait avoir honte d’ecrire de telles conneries.
Enfin quoi, un « motu » petit banc de sable corallien émergé sur une barrière a « disparu » et Monsieur Vey nous sert la soupe au réchauffage. Pauvre truffe!
L’analyse de l’image en question montre clairement comment le sable qui a constitué au fil du temps, des vents et autres ouragans ce petit ilot, a été simplement redistribué in-situ, comblant le vide entre pâtés coralliens et en fait élargissant la base d’un futur motu.
Il n’y a rien d’extraordinaire à ce phénomène géologique banal, la forme et l’existence des motus sableux étant essentiellement variable et malléable au gré des vagues, courants et vents.
Oser faire de ce banc sableux à la végétation basse, une victime du réchauffement est simplement indigne, stupide et révélateur de ce qu’un journaleux peut écrire pour satisfaire ses maitres et l’idéologie.
Une honte.
- de nier, indirectement, que le réchauffement climatique soit à l'origine d'un accroissement de la puissance des ouragans, malgré ce que nous disent les véritables experts en la matière ;
- de faire une analyse toute personnelle de la situation en la résumant à un « phénomène géologique non extraordinaire » alors qu'il est évident que la quasi-disparition du banc de sable a été causée par l'ouragan Walaka ;
- de digresser en attribuant au « journaleux » des intentions qu'il n'a probablement pas (satisfaire ses maitres et son idéologie)
Rappelons à monsieur Tonio que le Figaro est un journal de droite et que sa ligne éditoriale n'est pas franchement en faveur de l'écologie et des idées de gôche, lesquelles sont les plus à même d'être qualifiées d'« idéologie » qu'un « journaleux » serait éventuellement susceptible de « satisfaire » en allant dans le sens des climatologues du monde entier ; ainsi le « journaleux » en question est plutôt allé à contre-courant des idées communément admises du côté droit de l'échiquier politique, avec à l'extrême-droite des climatosceptiques avérés.
Ainsi dans mon propre commentaire, non seulement je ne faisais en aucune façon preuve de mon « ignorance crasse des récifs coralliens », puisque il n'est pas besoin d'en savoir beaucoup sur le sujet pour comprendre l'effet d'un ouragan dévastateur sur un tout petit banc de sable, et donc je ne dissertais nullement sur les « récifs coralliens » (sujet que je laisse à l'expert mondialement reconnu AntonioSan), mais je renvoyais la balle à celui qui avait conclu son laïus par « une honte » en enchainant moi-même par « Oui une honte, mais on se demande bien pour qui. »
Et notre monsieur Antoine d'insister lourdement (d'où le titre du billet) en concluant majestueusement :
Il n’y a que les snake oil peddlers comme Fletcher qui font de ce phénomène banal une montagne afin d’avoir leurs 15 minutes de gloire...Nous reconnaissons immédiatement les éléments de langage d'un « sceptique » qui ne doute de rien :
- Fletcher serait un « colporteur de remède miracle » (Fletcher est professeur, et doyen, à l'Université d'Hawaï, il est spécialisé en sciences de la Terre et ses papiers sont consultables sur Google Scholar) ;
- « phénomène banal » pour décrire un « phénomène extraordinaire » ayant entrainé la quasi-disparition d'East Island ;
- AntonioSan attribue à Fletcher son propre quart d'heure de gloire sur Skyfall (projection, projection…)
Et il enchaine sans rougir avec
et les perroquets ignares qui gobent le tout.Encore un bel exemple de projection, AntonioSan a raté une carrière de projectionniste dans un cinéma de quartier diffusant des séries B et des pornos softs des années 70 (oui je sais, on ne voit plus ça que sur certaines chaines du câble sur lesquelles on zappe rapidement)
Et il termine en toute beauté par
Le « presque » est savoureux… d’autant que même Fletcher concède, sous peine d’ètre ridicule aux yeux des spécialistes de la géomorphologie des atolls, qu’il peut se reformer…Ben oui, le banc de sable « peut » se reformer, quel scoop !
Rappelons tout de même à Toinet que le message important est que
l'ilot a presque complètement disparu après le passage de l'ouragan Walaka !Mais je doute qu'il ait saisi le message, attendons-nous à d'autres divagations du pauvre monsieur dont l'esprit est resté scotché à l'époque de Frédéric Dard (quand il écrivait ses tout premiers San-Antonio)
Mon conseil à l'ami AntonioSan. |
En suivant votre lien sur l'extrême droite, on peut lire ceci : "Je savais que les climatosceptiques étaient dans leur grande majorité des (ultra)libéraux abonnés à des sites comme Contrepoints (le nivellement par le haut...), je viens de découvrir que certains avaient des sympathies envers le Front national (et peut-être leur carte qui sait?)"
RépondreSupprimerCe qui est tout a fait vérifié et vérifiable et explique bien le biais idéologique qui est prégnant chez tous les commentateurs de ce genre de média. Je voulais juste ajouter qu'il y a une parenté idéologique forte entre l'extrême droite et Contrepoint notamment via le GUD. Je vous laisse chercher, mais vous connaissez peut être déjà !
Merci pour ces infos complémentaires, à vrai dire je suis peu intéressé pour creuser le sujet, l'ultralibéralisme et l'extrême droite n'étant pas dans mes priorités, mais il n'est pas impossible que j'en parle de manière opportuniste dans un billet, comme on dit l'occasion fait le larron, il suffit simplement quez je sois suffisamment inspiré (par exemple en tombant sur un gugusse comme Camille Veyres qui m'en fournit donc l'occasion)
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