mercredi 31 octobre 2018

Glou glou glou...

C'était prévisible, il fallait bien que le drame survienne un jour ou l'autre, ça y est, le commissaire est en train de sombrer corps et bien, mais il a réussi à nous lancer un dernier (?) message de détresse :
1964. AntonioSan | 31/10/2018 @ 18:38

AntonioSan (#1955), Significatif qu’ en me citant incomplètement, pepere laisse de côté les éléments qui l’accablent… Pauvre petit techno en mesures qui a du se prendre nombre d’humiliations pendant sa carrière à faire le boulot pour des ingénieurs qui devaient garder la gloire pour eux… alors Super JojoD 68 ans se venge en faisant le mariole dans sa mare et s’improvise expert en atolls. Too funny.
Le voilà qui refait, depuis les profondeurs au large des crêtes algales, mon CV en m'inventant un âge et un parcours qu'il a sûrement échafaudés en dernier ressort (les derniers instants d'un condamné produisent des effets inattendus sur le cerveau) en croyant se sortir de la situation désespérée dans laquelle il s'est mis tout seul sans que personne ne lui demande quoi que ce soit.

La preuve de la perte complète de lucidité, aux portes du passage dans le néant, est cette attribution à ma modeste personne de ce que l'on appelle la cueillette des cerises, cherry-picking en anglais, à laquelle il s'est magistralement adonné dans son précédent commentaire, celui que je suis supposé avoir cité « incomplètement ».

Oui j'avoue, humblement j'avoue que je n'ai pas repris la totalité du message essentiel du commissaire, avec un passage en gras que je vous livre maintenant, car il n'est jamais trop tard pour libérer sa conscience :
Atoll and island areal stability can therefore be considered as a global trend.
Importantly, islands located in ocean regions affected by rapid sea-level rise showed neither contraction nor marked shoreline retreat, which indicates that they may not be affected yet by the presumably negative, that is, erosive, impact of sea-level rise
Oui, je ne reprends que la partie en gras parce que vous avez compris que c'est ce que le commissaire voulait que tout le monde retienne, n'est-ce pas.

Comme je suis gentil (moi) je vous donne aussi, pour le même prix, la traduction en polynésien français :
La stabilité des zones « atolliques » et insulaires peut donc être considérée comme une tendance mondiale.
Il est important de noter que les îles situées dans des régions océaniques touchées par l'élévation rapide du niveau de la mer ne montrent ni contraction ni recul marqué du littoral, ce qui indique qu'elles ne sont peut-être pas encore affectées par l'impact supposé négatif, c'est-à-dire érosif de l'élévation du niveau de la mer.
Première remarque, à titre préliminaire : je rappelle que le point de départ de la « discussion » avec le commissaire était la disparition quasi-totale de East Island suite au passage de l'ouragan Walaka, et que par conséquent toute considération étrangère à ce sujet n'est de la part de monsieur Antoine qu'une tentative de diversion pour noyer le poisson et faire oublier ses égarements initiaux.

Ensuite, il n'a jamais été question de ma part de nier que des iles pouvaient, jusqu'à présent, avoir bien résisté à la montée des eaux, d'ailleurs la scientifique, citée ingénument par notre commissaire attentionné, dit bien :
qu'elles ne sont peut-être pas encore affectées par l'impact supposé négatif, c'est-à-dire érosif de l'élévation du niveau de la mer.
Et là c'est moi qui souligne le mot « encore » qui a de toute évidence échappé à l'œil d'habitude perçant du fin limier que la Charente-Poitou entière nous envie.

Mais je sens que notre ténor de la polisse française va « encore » ergoter sur le mot « supposé » qui sous-entend une probabilité certes non nulle mais également non égale à 100% ; et si ce n'est pas égal à 100% alors il n'y a pas à s'inquiéter, n'est-ce pas ? D'ailleurs les assureurs vous le diront, pour contracter une police il est indispensable que le risque encouru soit égal à 100%, autrement pas la peine de vous déplacer, c'est pour cela que monsieur Antoine n'assure pas sa maison, et c'est aussi pour cela qu'il ne s'inquiète pas du réchauffement climatique, car c'est un homme avisé monsieur Antoine.

Mais allons un peu plus loin que lui, il nous citait deux passages soigneusement sélectionnés dans les conclusions de la chercheuse, et si nous allions voir ce qu'elle écrit à la fin ?
Further research should address four priorities: (a) fill geographical gaps by focusing on Indian Ocean, Caribbean and north-western Pacific atolls; (b) use a common assessment protocol to strengthen data comparability; (c) further investigate ecological drivers to be able to determine changes in reef productivity; (d) promote interdisciplinary approaches, especially nearshore processes modeling, to better capture potential changes in drivers' interactions that may alter the fragile equilibrium of atoll islands.
Mince alors, elle nous prévient qu'il faut davantage de recherches, notamment pour combler les lacunes (et non les lagunes) géographiques nombreuses et qu'au final les atolls sont des endroits fragiles qui peuvent donc basculer (du côté obscur de la farce ?) assez facilement si on fait n'importe quoi.

Mais on pourrait aussi, pourquoi pas, citer ce passage omis très opportunément par notre ami Tonio :
Importantly, the reanalysis of available data on atoll island planform change indicates that over the past decades to century, no island larger than 10 ha and only 4 out of the 334 islands larger than 5 ha (i.e., 1.2%) underwent a reduction in size. Additionally, these islands experienced limited changes in land area (from +3% to +10%). From a geomorphic perspective, we can therefore consider the 10-ha threshold as relevant to define atoll island areal stability. Although this threshold does not consider potential changes in island volume and elevation that would, in the case of a decrease, indicate sediment loss by islands, it should be considered in island development projects, which still target very small (<5 ha) unstable islands, for example, in the Maldives (Aslam & Kench, 2017).
Mince alors (encore une fois), les iles qui se sont montrées stables sont essentiellement des iles de superficie relativement importante, supérieure à 10ha, mais elle a le toupet de nous annoncer que dans les Maldives il se trouve des iles de superficie inférieure à 5 ha qui sont « instables » et donc susceptibles de rencontrer quelques petits problèmes avec la montée des eaux, ce qui constitue, pour un climato « réaliste » comme le commissaire et ses adjoints, une véritable hérésie !

Cependant je ne voudrais pas passer pour un disque rayé, mais je suis quand même obligé de rappeler (car ce n'est toujours pas entré dans la caboche de certains) que le sujet principal était et reste toujours la destruction quasi-totale d'East Island par l'ouragan Walaka !

Mais quelque chose me dit je vais devoir « encore » me répéter.

Le commissaire devrait se ménager, il travaille trop et sa myopie s'accentue, lui rendant obligatoire l'usage d'instruments amplificateurs de réalités normalement observables à l'œil nu.


PS : alors, qui va se dévouer pour dire au commissaire de la fermer ? Troubaa ? BenHague ? Un peu de courage les mecs !

PS bis : c'est à dessein que je feins de me tromper sur le commentaire #1955, voyons voir le résultat : 5, 4, 3, 2, 1, partez !


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