Au début de ce mois de septembre j'ai publié un billet annonçant une incroyable nouvelle qu'il fallait à tout prix répandre à tous vents, le cirque Monckton allait bientôt ouvrir ses portes afin de nous édifier sur la réalité du changement climatique (qui comme chacun le sait est un canular inventé par les chinois pour nous piquer tout notre argent, c'est pas moi qui le dis, c'est un clown du nom de Trump)
Robert vient d'écrire un commentaire malicieux, me prenant ainsi de vitesse puisque je m’apprêtais à dire quasiment la même chose à quelques virgules près :
Et pour couronner le tout elles sont en technologie Deluxe, enfin, quand je dis Deluxe il s'agit de la technologie d'une firme british se prévalant de 25 ans d'expérience dans les solutions open source, il ne s'agit pas de la qualité de la conférence elle-même qui s'apparenterait plutôt à une séance de projection de diapos familiales sur les dernières vacances passées à Palavas-les-Flots.
Non seulement le nombre de participants est estimé à environ 70 (je ne les ai pas comptés mais je fais confiance à Robert, de plus ce nombre semble confirmé par les quelques vues de l'assistance), ce qui, en enlevant les intervenants eux-mêmes mêlés à l'assistance et au nombre de 25 si mes calculs sont justes, donne un nombre net d'auditeurs d'environ une quarantaine dont la plupart sont probablement de la famille, mais de plus la qualité de la prise de son est digne d'un amateurisme si ahurissant pour une telle conférence de niveau international, pour ne pas dire planétaire, qu'il faut prêter une oreille excessivement attentive ce qui au bout d'un certain temps finit par fatiguer au point qu'on perd assez vite le fil de la discussion (mais on s'en fout un peu vous me direz, non ?)
Ce fut tout de même l'occasion d'admirer les qualités de conférencier de notre Rittaud franchouillard, en polo rayé s'il vous plait, preuve qu'il a tout compris de la façon de se disqualifier d'office quand il s'agit d'aborder un sujet sérieux, mais après tout nous sommes dans un cirque n'est-ce-pas, alors ce n'est pas vraiment le sérieux qui est recherché, et sur ce plan-là on peut dire qu'il a touché juste et a su comment aborder son public venu avant tout pour rigoler et non pas pour s'informer.
L'entame est pittoresque, il commence par tenir son recueil de notes à l'envers (les a-t-il seulement lues avant de venir ?) puis avant de parler se touche le nez, ce qui en langage corporel est le signe d'une certaine gêne pour ne pas dire d'une gêne certaine (l'afflux de sang lié à la gêne provoque une démangeaison qu'il est difficile de ne pas calmer en se frottant le nez, même fugacement)
Ensuite que voyons-nous ? Un Benoit Rittaud monté sur piles comme le lapin Duracell, se balançant sans cesse, ne sachant que faire de ses mains et dodelinant de la tête à en donner le tournis.
Heureusement (sic) le cameraman de service (je devrais dire le voleur d'images à la sauvette) se tourne vers le powerpoint et nous épargne le malaise d'un Benoit Rittaud qui sait peut-être qu'il n'est pas à sa place mais doit quand même faire le boulot jusqu'au bout afin de justifier les bouquins qu'il a écrits sur le sujet (et au passage s'assurer quelques ventes supplémentaires)
Évidemment je ne comprends pas grand chose de ce qu'il dit, et ce n'est pas dû à de quelconques lacunes dans la langue de Shakespeare mais uniquement à la piètre qualité de la prise de son déjà mentionnée plus haut.
Malheureusement la caméra revient trop vite sur le conférencier, ce qui nous permet de remarquer la tactique adoptée qui consiste à tenir fermement le pupitre afin de limiter au maximum les mouvements intempestifs du corps liés au malaise qui consiste à parler en public (à 70 personnes rendez-vous compte !) tout en ne maitrisant pas son sujet puisqu'on sait pertinemment qu'on raconte des conneries.
Par exemple que représentait cette belle image incluse dans la présentation et qui est restée à l'écran près d'une minute ?
Personnellement j'y vois une chauve-souris pendue au plafond...
Au fur et à mesure que le temps passe Rittaud prend davantage d'assurance, il lâche même le pupitre d'une main indolente et se balance moins sur ses jambes, preuve qu'il maitrise mieux son corps à défaut de maitriser son sujet.
Son sujet, au fait, quel était-il ?
Ah oui, l’épistémologie du changement climatique, je vous avais bien dit que c'était du sérieux. Je ne l'avais pas dit ? Ah bon au temps pour moi, j'avais oublié sous quel chapiteau nous étions et à qui nous avions à faire, il est vrai que l'épistémologie et Benoit Rittaud sont tellement deux choses qu'on ne mettrait pas spontanément côte-à-côte qu'il y a de quoi être troublé.
Honnêtement je me suis arrêté avant que 5 minutes (sur les près de 14 minutes que dure la vidéo) se soient écoulées, j'ai seulement « feuilleté » la suite et ai ainsi pu constater l'esprit d’à-propos de Benoit Rittaud quand j'ai vu sur le grand écran ceci :
Je vous l'avais dit, quand on peut au passage s'assurer quelques ventes supplémentaires, pourquoi se priver ?
Et quand il a enfin fini son long monologue c'est sous le tonnerre d'applaudissements de 70 personnes qu'il affiche la mine réjouie de celui qui a fait le job pour lequel il était (bien ?) payé.
Je ne relaterai pas l'intervention de l'autre comique français de la journée, François Gervais, dont le sujet était « Un léger réchauffement CO2 remis en cause par le verdissement de la Terre » (Tiny CO2 warming challenged by Earth greening) ; on admirera le raccourci "CO2 warming" et la supposée "remise en cause" du réchauffement par un verdissement de la planète. Rien que le titre donne envie de ne pas perdre son temps et de passer immédiatement à autre chose.
Et comme le dit si justement Robert « Cet évènement fut un succès majeur [et] on peut mesurer l'audience du climato-scepticisme auprès du grand public...»
En matière d'audience, on peut effectivement affirmer qu'elle est maximale dans la petite mare où des têtards comme Benoit Rittaud et François Gervais frétillent devant un parterre de grenouilles et crapauds (non non je ne pensais pas à Christopher Monckton en parlant de crapauds...) coassant de concert pour se donner du courage ou faire croire qu'ils existent.
Et dans la petite mare du lieu-dit Skyfall que coasse-t-on ?
Je ne suis pas le seul de toute évidence à avoir eu des problèmes d'audition, mais moi je ne demanderai pas les powerpoints, j'ai toute la collection de Oui Oui à la maison.
Robert vient d'écrire un commentaire malicieux, me prenant ainsi de vitesse puisque je m’apprêtais à dire quasiment la même chose à quelques virgules près :
- Anonyme30 septembre 2016 à 13:20Cet évènement fut un succès majeur, environ 70 personnes y ont assisté; si on enlève les intervenants, on peut mesurer l'audience du climato-scepticisme auprès du grand public...
Robert
Et pour couronner le tout elles sont en technologie Deluxe, enfin, quand je dis Deluxe il s'agit de la technologie d'une firme british se prévalant de 25 ans d'expérience dans les solutions open source, il ne s'agit pas de la qualité de la conférence elle-même qui s'apparenterait plutôt à une séance de projection de diapos familiales sur les dernières vacances passées à Palavas-les-Flots.
Non seulement le nombre de participants est estimé à environ 70 (je ne les ai pas comptés mais je fais confiance à Robert, de plus ce nombre semble confirmé par les quelques vues de l'assistance), ce qui, en enlevant les intervenants eux-mêmes mêlés à l'assistance et au nombre de 25 si mes calculs sont justes, donne un nombre net d'auditeurs d'environ une quarantaine dont la plupart sont probablement de la famille, mais de plus la qualité de la prise de son est digne d'un amateurisme si ahurissant pour une telle conférence de niveau international, pour ne pas dire planétaire, qu'il faut prêter une oreille excessivement attentive ce qui au bout d'un certain temps finit par fatiguer au point qu'on perd assez vite le fil de la discussion (mais on s'en fout un peu vous me direz, non ?)
Ce fut tout de même l'occasion d'admirer les qualités de conférencier de notre Rittaud franchouillard, en polo rayé s'il vous plait, preuve qu'il a tout compris de la façon de se disqualifier d'office quand il s'agit d'aborder un sujet sérieux, mais après tout nous sommes dans un cirque n'est-ce-pas, alors ce n'est pas vraiment le sérieux qui est recherché, et sur ce plan-là on peut dire qu'il a touché juste et a su comment aborder son public venu avant tout pour rigoler et non pas pour s'informer.
L'entame est pittoresque, il commence par tenir son recueil de notes à l'envers (les a-t-il seulement lues avant de venir ?) puis avant de parler se touche le nez, ce qui en langage corporel est le signe d'une certaine gêne pour ne pas dire d'une gêne certaine (l'afflux de sang lié à la gêne provoque une démangeaison qu'il est difficile de ne pas calmer en se frottant le nez, même fugacement)
Ensuite que voyons-nous ? Un Benoit Rittaud monté sur piles comme le lapin Duracell, se balançant sans cesse, ne sachant que faire de ses mains et dodelinant de la tête à en donner le tournis.
Heureusement (sic) le cameraman de service (je devrais dire le voleur d'images à la sauvette) se tourne vers le powerpoint et nous épargne le malaise d'un Benoit Rittaud qui sait peut-être qu'il n'est pas à sa place mais doit quand même faire le boulot jusqu'au bout afin de justifier les bouquins qu'il a écrits sur le sujet (et au passage s'assurer quelques ventes supplémentaires)
Évidemment je ne comprends pas grand chose de ce qu'il dit, et ce n'est pas dû à de quelconques lacunes dans la langue de Shakespeare mais uniquement à la piètre qualité de la prise de son déjà mentionnée plus haut.
Malheureusement la caméra revient trop vite sur le conférencier, ce qui nous permet de remarquer la tactique adoptée qui consiste à tenir fermement le pupitre afin de limiter au maximum les mouvements intempestifs du corps liés au malaise qui consiste à parler en public (à 70 personnes rendez-vous compte !) tout en ne maitrisant pas son sujet puisqu'on sait pertinemment qu'on raconte des conneries.
Par exemple que représentait cette belle image incluse dans la présentation et qui est restée à l'écran près d'une minute ?
Personnellement j'y vois une chauve-souris pendue au plafond...
Au fur et à mesure que le temps passe Rittaud prend davantage d'assurance, il lâche même le pupitre d'une main indolente et se balance moins sur ses jambes, preuve qu'il maitrise mieux son corps à défaut de maitriser son sujet.
Son sujet, au fait, quel était-il ?
Ah oui, l’épistémologie du changement climatique, je vous avais bien dit que c'était du sérieux. Je ne l'avais pas dit ? Ah bon au temps pour moi, j'avais oublié sous quel chapiteau nous étions et à qui nous avions à faire, il est vrai que l'épistémologie et Benoit Rittaud sont tellement deux choses qu'on ne mettrait pas spontanément côte-à-côte qu'il y a de quoi être troublé.
Honnêtement je me suis arrêté avant que 5 minutes (sur les près de 14 minutes que dure la vidéo) se soient écoulées, j'ai seulement « feuilleté » la suite et ai ainsi pu constater l'esprit d’à-propos de Benoit Rittaud quand j'ai vu sur le grand écran ceci :
Je vous l'avais dit, quand on peut au passage s'assurer quelques ventes supplémentaires, pourquoi se priver ?
Et quand il a enfin fini son long monologue c'est sous le tonnerre d'applaudissements de 70 personnes qu'il affiche la mine réjouie de celui qui a fait le job pour lequel il était (bien ?) payé.
Je ne relaterai pas l'intervention de l'autre comique français de la journée, François Gervais, dont le sujet était « Un léger réchauffement CO2 remis en cause par le verdissement de la Terre » (Tiny CO2 warming challenged by Earth greening) ; on admirera le raccourci "CO2 warming" et la supposée "remise en cause" du réchauffement par un verdissement de la planète. Rien que le titre donne envie de ne pas perdre son temps et de passer immédiatement à autre chose.
Et comme le dit si justement Robert « Cet évènement fut un succès majeur [et] on peut mesurer l'audience du climato-scepticisme auprès du grand public...»
En matière d'audience, on peut effectivement affirmer qu'elle est maximale dans la petite mare où des têtards comme Benoit Rittaud et François Gervais frétillent devant un parterre de grenouilles et crapauds (non non je ne pensais pas à Christopher Monckton en parlant de crapauds...) coassant de concert pour se donner du courage ou faire croire qu'ils existent.
Et dans la petite mare du lieu-dit Skyfall que coasse-t-on ?
- 15. Yannix | 29/09/2016 @ 22:39 « Les vidéos de Londres sont en ligne » : Il y a t’il moyen d’obtenir, en prime, les « powerpoint » de nos deux intervenants ?
Je ne suis pas le seul de toute évidence à avoir eu des problèmes d'audition, mais moi je ne demanderai pas les powerpoints, j'ai toute la collection de Oui Oui à la maison.