dimanche 30 juin 2019

Climactualités - juin 2019

ENSO

Le 30/06/2019 : climate.gov/enso

A deep wave of warm water spreading eastward across the tropical Pacific in May provides confidence in June's forecast that El Niño will last through summer (66% chance). The odds that El Niño will persist through fall and winter have declined slightly in the past month (from 55-60% to 50-55%). Model predictions for sea surface temperatures later in the year are roughly split between neutral and El Niño (0.5°C or more above average).
Une profonde onde d'eau chaude qui se répand vers l'est à travers le Pacifique tropical en mai nous permet de dire avec confiance qu'El Niño va durer tout l'été (66% de probabilité). Les probabilités qu'El Niño persiste tout au long de l'automne et de l'hiver ont légèrement diminué au cours du dernier mois (de 55-60% à 50-55%). Les prévisions des modèles pour les températures de surface de la mer plus tard dans l'année sont divisées à peu près entre neutre et El Niño (0,5 °C ou plus au-dessus de la moyenne).


Synopsis:  El Niño is predicted to persist through the Northern Hemisphere summer 2019 (66% chance), with lower odds of continuing through the fall and winter (50-55% chance). 

During May, El Niño was reflected in the continued presence of above-average sea surface temperatures (SSTs) across most of the equatorial Pacific Ocean [Fig. 1]. The latest weekly ENSO indices indicate the largest positive SST anomalies were within the central Pacific (+1.1°C in Niño-4 and +0.9°C in Niño-3.4) with smaller departures in the Niño-3 and Niño-1+2 regions [Fig. 2]. Upper-ocean subsurface temperatures (averaged across 180°-100°W) were nearly average at the start of May, but positive anomalies increased toward the end of the month in association with a downwelling Kelvin wave [Fig. 3]. Thus, anomalies remained positive at depth in the central equatorial Pacific Ocean, with negative anomalies evident in the eastern Pacific [Fig. 4]. Suppressed tropical convection continued over Indonesia, while weak, enhanced convection persisted near the Date Line [Fig. 5]. Low-level wind anomalies were westerly over the western tropical Pacific Ocean, and upper-level wind anomalies were easterly over the western and east-central Pacific. Overall, oceanic and atmospheric conditions were consistent with El Niño.

Moyenne des anomalies de températures de surface pour la semaine entourant le 5 juin 2019 (par rapport à la moyenne de référence 1981-2010)

Moyenne des anomalies de températures de surface dans les différentes régions El Niño (par rapport à la moyenne 1981-2010)

Moyenne des anomalies de températures de l'océan supérieur dans le Pacifique équatorial. L'anomalie du contenu calorifique est calculée en partant de la moyenne des pentades de la période de base 1981-2010.

Section de la longitude et de la profondeur des anomalies de température (C°) du haut océan pacifique équatorial (0-300m) centrées sur la pentade du 2 juin 2019. Les anomalies sont des écarts par rapport aux moyennes des pentades de la période de base 1981-2010.

Moyenne (W/m²) des anomalies du rayonnement en ondes longues sortantes (OLR) pour la période du 8 mai 2019 au 2 juin 2019. Les anomalies OLR sont calculées à partir de la moyenne des pentades de la période de base 1981-2010)

Blog climate.gov

Température mensuelle de la surface de la mer dans la région Niño 3.4 du Pacifique tropical pour 2018-19 (ligne violette) et pour toutes les autres années El Niño depuis 1950. Graphique Climate.gov basé sur les données de température ERSSTv5


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GISS L-OTI anomalies de températures vs 1881-1910

Le 30/06/2019 : data.giss.nasa.gov

Anomalies de températures pour le mois de mai 2019 par rapport à la période de référence 1881-1910.

Rappel périodes précédentes (à partir de 2016, année la plus chaude) :
  • avril 2019 : 1.29
  • année 2018 : 1.08 
  • année 2017 : 1.17
  • année 2016 : 1.26
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Coral Reef Watch

Le 30/06/2019 : coralreefwatch.noaa.gov

NOAA Coral Reef Watch's most recent Four-Month Coral Bleaching Heat Stress Outlook is below. This figure shows the distribution of the lowest heat stress levels predicted by at least 60% of the model ensemble members. In other words, there is a 60% chance that the displayed heat stress levels will occur.

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Climate Prediction Center

Le 30/06/2019 : cpc.ncep.noaa.gov

Prévisions de tempêtes tropicales.

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Polar Science Center
Le 30/06/2019 : psc.apl.uw.edu

The year 2018 finished out with an annually averaged sea ice volume that was the 5th lowest on record with 13,860 km 3 , with a 1,000 km3 gain over the record year of 2017. While 2018 started relatively low, relatively little melt during the summer and rapid growth in the fall (Fig 8) brought the ice volume in the same area as recent low years (2011,2012,2016, 2017).
L'année 2018 s'est terminée avec un volume moyen annuel de glace de mer qui était le 5e plus bas jamais enregistré avec 13 860 km 3, avec un gain de 1 000 km3 par rapport à l'année record 2017. Bien que 2018 ait commencé à être relativement faible, la fonte a été relativement faible durant l'été et la croissance rapide à l'automne (figure 8) a fait en sorte que le volume de glace se situe dans la même région que les années faibles récentes (2011, 2012, 2016, 2017).
Average Arctic sea ice volume in May 2019 was 21,000 km3. This value is the 2nd lowest on record about 1100 km3 above the May record that was set in 2017 with ~19,900 km3 and about 400 km3 below last year’s number. May volume was close to 2016 and 2011. Monthly ice volume was 32% below the maximum in 1979 and 27% below the mean value for 1979-2018. May 2019 ice volume falls right on the long term trend. Daily volume anomalies for May saw a rapid drop (Fig 8) after holding steady during a relatively cold April, that followed a rapid drop in March. Ice thickness anomalies for May relative to 2011-2018 (Fig 6) continue with positive anomalies in the Eastern Arctic while the Western Arctic shows mostly negative anomalies particularly in the Beaufort and Southern Chukchi Sea. Warm temperatures and anomalous sea ice drift pushing ice away from the coast (Fig 7) are likely both responsible for this. The opening in the Beaufort is nicely shown in this animation
En mai 2019, le volume moyen de glace de mer dans l'Arctique était de 21 000 km3. Cette valeur est la deuxième plus basse jamais enregistrée, soit environ 1100 km3 de plus que le record de mai établi en 2017 avec ~19 900 km3 et environ 400 km3 de moins que l'an dernier. Le volume de mai était proche de 2016 et 2011. Le volume mensuel de glace était de 32 % inférieur au maximum en 1979 et de 27 % inférieur à la valeur moyenne pour 1979-2018. Le volume de glace de mai 2019 diminue selon la tendance à long terme. Les anomalies quotidiennes de volume pour le mois de mai ont connu une baisse rapide (figure 8) après s'être stabilisées pendant un mois d'avril relativement froid, qui a suivi une baisse rapide en mars. Les anomalies d'épaisseur de glace pour mai par rapport à 2011-2018 (figure 6) continuent avec des anomalies positives dans l'est de l'Arctique alors que l'ouest de l'Arctique montre surtout des anomalies négatives, particulièrement dans la mer de Beaufort et le sud de la mer des Tchouktches. Les températures chaudes et la dérive anormale de la glace de mer qui éloigne la glace de la côte (fig. 7) en sont probablement deux responsables. L'ouverture dans le Beaufort est joliment représentée dans cette animation.
Fig.1  Arctic sea ice volume anomaly from PIOMAS updated once a month. Daily Sea Ice volume anomalies for each day are computed relative to the 1979 to 2018 average for that day of the year. Tickmarks on time axis refer to 1st day of year. The trend for the period 1979- present  is shown in blue. Shaded areas show one and two standard deviations from the trend. Error bars indicate the uncertainty of the  monthly anomaly plotted once per year.

Fig. 2 Total Arctic sea ice volume from PIOMAS showing the volume of the mean annual cycle, and from 2011-2019. Shaded areas indicate one and two standard deviations from the mean.

Fig.3 Monthly Sea Ice Volume from PIOMAS for April and Sep

Fig 8 Comparison of Daily Sea Ice Volume Anomalies relative to 1979-2018.

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Arctic Data archive system (ADS)

Le 30/06/2019 : ads.nipr.ac.jp (nouvelle version : ads.nipr.ac.jp/vishop/#/extent)

Evolution de la banquise arctique.

Evolution de la banquise antarctique.

Evolution globale des deux banquises arctique et antarctique.

Historique des Climactualités (l'Arctique est mentionné en premier ; en bleu les valeurs minimales, en jaune les maximales ; la valeur entre parenthèses est la variation avec l'année précédente)

Juin 2019 : 9,09 + 13,68 = 22,77 (-1,01)
Mai 2019 : 10,88 + 10,18 = 21,06 (-0,61)
Avril 2019 : 12,56 + 6,66 = 19,22 (+1,07)
Mars 2019 : 13,73 + 3,83 = 17,56 (+0,19)
Février 2019 : 14,02 + 2,44 = 16,46 (+0,47)
Janvier 2019 : 13,48 + 3,01 = 16,49 (+0,35)
Décembre 2018 : 11,85 + 6,07 = 17,92 (-0,97)
Novembre 2018 : 10,54 + 13,26 = 23,8 (+0,48)
Octobre 2018 : 7,18 + 17,09 = 24,27 (-0,82)
Septembre 2018 : 4,68 + 18,01 = 22,69
Août 2018 : 4,8 + 17,7 = 22,5
Juillet 2018 : 6.67 + 16.44 = 23.11
Juin 2018 : 9.19 + 14.59 = 23.78
Mai 2018 : 11.02 + 10.65 = 21.67
Avril 2018 : 12.82 + 6.33 = 18.15
Mars 2018 : 13.87 + 3.50 = 17.37
Février 2018 : 13.68 + 2.31 = 15.99
Janvier 2018 : 12.68 + 3.46 = 16.14
Décembre 2017 : 11.76 + 7.13 = 18.89
Novembre 2017 : 10.07 + 13.25 = 23.32
Octobre 2017 : 7.82 + 17.27 = 25.09
Septembre 2017 : pas de stats

Moyenne des années 1980 à la même date : 11,33 + 14,57 = 25,89

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Rions avec Trump ce mois-ci !

Encore un coup des coiffeurs chinois (source wingz)
C'est censé être comique, mais ça ne l'est pas tant que ça (le mec est au volant de la première puissance mondiale, ça fait réfléchir)
En attendant c'est lui qui nous fait bien chier, mais ça ne va pas durer (source urtikan)

Vous rigolez mais on n'est pas loin de la réalité (source sciencesetavenir)
Jouons au jeu des différences (indice : il y en a bien plus que sept) (source chezvlane)
L'Oncle Sam se demandant comment il en est arrivé là. (source denverpost)


samedi 29 juin 2019

La lecture orientée de monsieur Antoine

Voilà que notre commissaire émérite tente une nouvelle fois de se justifier auprès de ses petits copains :
3856. AntonioSan | 29/06/2019 @ 16:23

Hug (#3812), Le marigot sous la canicule…
Le 23 juin…

Le courant-jet est une bande étroite d’air circulant rapidement à haute altitude. Habituellement, le courant-jet marque la limite entre l’air polaire froid au nord et l’air plus chaud au sud. Le Jet Stream joue un rôle important en ce qui concerne la météo à travers tout le Royaume-Uni […]
On peut raisonnablement penser que ce qui est valable pour la Grande-Bretagne l’est également pour la France et d’une manière générale pour l’Europe mais aussi pour toutes les régions situées dans la zone d’influence du Jet Stream.


Digne de Mr. Jourdain!
Le 29 juin…

(jamais je n’ai « essayé de mettre la GB dans le même sac que la France »

Raisonnablement?
Buzz off!
Et il croit s'en tirer comme ça ?

Voici, mentionné en rouge, ce qui manque dans la citation de monsieur Antoine :
Voici ce qui est écrit sur le site pour expliquer ce qu'est le jet-stream :
Le courant-jet est une bande étroite d'air circulant rapidement à haute altitude. Habituellement, le courant-jet marque la limite entre l'air polaire froid au nord et l'air plus chaud au sud. Le Jet Stream joue un rôle important en ce qui concerne la météo à travers tout le Royaume-Uni […]
Il s'agissait donc de parler de la définition du Jet Stream que je tirais du site britannique gloucestershireweather ;  par conséquent il fallait comprendre par « On peut raisonnablement penser que ce qui est valable pour la Grande-Bretagne l’est également pour la France et d’une manière générale pour l’Europe » était tout simplement que le Jet Stream était pour toute l'Europe (mais aussi pour l'Amérique du Nord par la même occasion) un élément non seulement important mais aussi essentiel pour comprendre la météo et plus particulièrement les événements extrêmes comme dans le cas présent les fortes chaleurs qui affectent une très grande partie de l'Europe.

Mais voilà, notre bon commissaire monsieur Antoine traduit cela par :
3788. AntonioSan | 26/06/2019 @ 15:05
pastilleverte (#3786), Bon aujourd’hui il semble que l’agglutination a 1025 hPa regisse le temps calme sur la France et l’Allemagne, d’ou les temperatures elevees. Le vent a du tomber, exacerbant la chaleur.
http://www.wetterzentrale.de/maps/DWDEU_0.gif
https://www.wetterzentrale.de/maps/archive/2019/sat/SAT_1_201906261130_407.jpg
L’animation montre que l’AMP meridien de 1035 hPa sur l’atlantique, toujours aussi actif, continue son chemin vers le sud et que sa depression en face avant qui amenait des orages sur l’ouest, les cree toujours mais au large des iles britanniques. On notera que contrairement aux elucubrations de certains marigot, la situation en GB est bien moins chaude qu’en France. […]
Où a-t-il lu que j'aurais écrit qu'il ferait aussi chaud en GB qu'en France ? Mystère !

Il avait commencé à se ridiculiser avec ceci :
3251. AntonioSan | 24/06/2019 @ 3:18
Le marigot s’essaie a la circulation en pompant quelque site marginal anglosaxon! A lire pour la bonne dose de rigolade…
Pour memoire:
Nord
Sud
Le site marginal est bien sûr gloucestershireweather, et si monsieur Antoine le trouve marginal c'est parce qu'il n'évoque pas les AMP pour expliquer ce qui se passe mais à la place montre le cheminement du Jet Stream, ce qui pour notre fin(aud) limier est une hérésie !

Mais monsieur Antoine en sait plus que les experts de Météo France :
260. AntonioSan | 25/06/2019 @ 3:15
Nicolas Chateauneuf de France 2, le propagandiste du 20h…
Curieux comme ces messieurs de MF parlent de remontee d’air chaud du Maroc alors qu’au large on a une anomalie froide….
On oublie que c’est en fait le meme type de systeme (ici venant d’Islande) qui nous avait apporte la froidure et les tempetes lors de Roland Garros le 4 juin par exemple… a savoir des descentes d’air polaire vigoureuses (le 4 juin venant du Groenland) sur l’Atlantique sauf que dans le systeme precedent, la France et la Maroc etait sur le chemin de l’anomalie froide.
En fait d'« anomalie froide » c'est plutôt la dépression coincée dans le creux du Jet Stream au large du Portugal et qui apporte donc bien de l'air chaud venant du sud, comme je l'ai expliqué dans Le point sur le Jet Stream :
On remarque une boucle qui se détache en englobant la dépression, au large du Portugal, qui nous amène l'air chaud en provenance du sud ; l'anticyclone qui était situé juste à gauche, sous la crête de hautes pressions (ridge en anglais) du Jet Stream, donc en provenance du sud, s'est complètement ratatiné, écrasé entre deux boucles du Jet Stream formant deux creux barométriques (trough en anglais) nettement visibles (celui de gauche est situé au large du Canada, juste sous Terre-Neuve)
Et en voici l'illustration :
Le Jet Stream le 27 juin à 0:26 (source earth.nullschool)
Pas besoin d'invoquer le moindre AMP avec force incantations destinées à impressionner les gogos, les explications données par Météo France sont parfaitement en phase avec ce que l'on constate à la lecture de cette carte montrant les méandres du Jet Stream, et en particulier cette boucle dépressionnaire au large du Portugal s'enroulant donc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et aspirant littéralement l'air chaud du Maroc.

Au passage on remarquera le « blanc » sur une grande partie de la France, preuve d'une situation stationnaire en altitude, cohérente avec les hautes températures que justement nous avons enregistrées...à la surface à une dizaine de kilomètres plus bas !

Et notre auto-proclamé météorologaragiste en chef chez Skyfall d'en rajouter plus loin :
3277. AntonioSan | 25/06/2019 @ 15:04
AntonioSan (#3251), Ah oui les angliches, c’est comme en France pour la canicule nous racontait l’expert es-marigot… sauf que les temperatures demontrent le contraire! Dans les 20 degres chez nos voisins alors que chez nous on franchit un peu les 30…
Apparemment il aime bien s'enfoncer en creusant, en creusant, comme si j'avais prétendu que la température chez les angliches devait obligatoirement être la même qu'en France, mais que voulez-vous, quand on comprend tout de travers et qu'on n'apprend pas de ses erreurs le trou finit par être profond, le pétrole n'est plus très loin, ni l'Australie.

Mais bon, certains y compris chez Skyfall commencent à se douter que monsieur Antoine radote un tout petit peu, en prenant soin toutefois de le ménager, à cause de son grand âge ou de son ancienneté parmi les skyfaileux, allez savoir :
3791. Anecdote | 26/06/2019 @ 16:48
AntonioSan (#3788),
Oui mais bon enfin, qu’est-ce que c’est mou comme circulation atmosphérique, il n’y a une nouvelle fois en été pas un seul front froid dynamique pour balayer cette chaleur pénible qui rend les réchauffistes hystériques !
Vous pensez vraiment que c’est pas de bol compte tenu du nombre de pays européens touchés ?
L’AMP de 1030 hPa censé « rafraîchir la majorité du pays » donnera encore des températures supérieures à 30°C sur la majorité du pays…
Vous abusez de la pseudo-corrélation haute pression / froid. Il me semble pourtant avoir déjà avancé sur ce forum des éléments montrant que les choses sont plus compliquées que cela, mais vous n’avez pas réagi.
Moi je dirais plutôt que monsieur Antoine abuse de substances hallucinogènes qui sont peut-être autorisées dans son pays pour des raisons médicales, cela expliquerait donc son état catatonique l'empêchant de réagir…

Comme dirait l'autre, buzz off ! ça fera des vacances à tout le monde et ça tombe bien les vacances c'est maintenant !

Traduction libre : Les chercheurs n'ont pas encore trouvé de trace d'intelligence sur le site Skyfall, mais ils continuent leurs investigations.