mardi 31 octobre 2023

Climactualités - octobre 2023

  Concentration de l'atmosphère en CO₂

Global Monitoring Laboratory - Carbon Cycle Greenhouse Gases (noaa.gov)

Moyenne mensuelle récente du CO₂ à l'observatoire de Mauna Loa.


Variation de la concentration en CO₂ depuis 1960.


Les lignes et symboles rouges représentent les valeurs moyennes mensuelles, centrées sur le milieu de chaque mois. Les lignes et symboles noirs représentent les mêmes valeurs, après correction pour le cycle saisonnier moyen.

Taux de croissance annuel moyen du CO₂ au Mauna Loa.

Le tableau et le graphique montrent les taux de croissance annuels moyens du dioxyde de carbone pour Mauna Loa. Dans le graphique, les moyennes décennales du taux de croissance sont également représentées sous forme de lignes horizontales pour les années 1960 à 1969, 1970 à 1979, et ainsi de suite.

Voir aussi : Mauna Loa carbon dioxide forecast for 2023 - Met Office


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Divers graphiques montrant l'évolution du CO2 et de la température au cours des âges.


Changement en parties par million par 1000 ans (Source Climate Central)


Source Graphic: The relentless rise of carbon dioxide – Climate Change: Vital Signs of the Planet (nasa.gov)


Concentrations de l'atmosphère en CO2 depuis 500 millions d'années (source Earth.Org)


Evolution (estimation) de la température durant les 500 millions d'années passées (source Earth.Org)


Attention ! L'échelle des abscisses des deux derniers graphiques n'est pas la même !


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ENSO


EL NIÑO ADVISORY

El Niño—the warm phase of the El Niño-Southern Oscillation ("ENSO") climate pattern—is humming along in the tropical Pacific Ocean as of early October 2023. It's virtually certain El Niño will last through Northern Hemisphere winter, and the chances of a strong event are 75-85 percent. A strong event doesn't guarantee strong global impacts, but it does increase the odds that some level of impacts will occur in places with a history of being affected by ENSO.

El Niño - la phase chaude du phénomène climatique El Niño-Oscillation australe ("ENSO") - se poursuit dans l'océan Pacifique tropical au début du mois d'octobre 2023. Il est pratiquement certain qu'El Niño durera tout au long de l'hiver de l'hémisphère nord, et les chances d'un événement fort sont de 75 à 85 %. Un événement important ne garantit pas de fortes répercussions à l'échelle mondiale, mais il augmente les chances que des répercussions plus ou moins importantes se produisent dans les régions qui ont l'habitude d'être touchées par l'ENSO.

Index ENSO de 2014 à 2023 (source weather.plus)


Index ENSO de 1950 à 2023 (source weather.plus)


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Données de températures de la NOAA

Climate Change: Global Temperature | NOAA Climate.gov.

Température annuelle de surface comparée à la moyenne de 1880 à 2022.



FAITS MARQUANTS

  • La température de la Terre a augmenté de 0,14° Fahrenheit (0,08° Celsius) par décennie depuis 1880, mais le taux de réchauffement depuis 1981 est plus de deux fois supérieur : 0,32° F (0,18° C) par décennie.
  • 2022 a été la sixième année la plus chaude jamais enregistrée sur la base des données de température de la NOAA.
  • La température de surface en 2022 était de 1,55 °F (0,86 °Celsius) plus élevée que la moyenne du 20e siècle de 57,0 °F (13,9 °C) et de 1,90 ˚F (1,06 ˚C) plus élevée que la période préindustrielle (1880-1900). 
  • Les dix années les plus chaudes de l'histoire ont toutes eu lieu depuis 2010. 

Voir aussi l'évaluation du climat mondial en 2022 : Assessing the Global Climate in 2022 | News | National Centers for Environmental Information (NCEI) (noaa.gov)


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GISS L-OTI anomalies de températures vs 1881-1910

data.giss.nasa.gov

Ecarts de températures pour le mois de septembre 2023 par rapport à la période de référence 1881-1910.

Rappel des années précédentes (à partir de 2016, année la plus chaude) avec leur classement :

  • année 2022 : 1.13 => 5
  • année 2021 : 1.11 => 6
  • année 2020 : 1.24 => 2
  • année 2019 : 1.21 => 3
  • année 2018 : 1.08 => 7 
  • année 2017 : 1.17 => 4 
  • année 2016 : 1.26 => 1


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Elévation du niveau moyen des mers

Mean Sea Level: Aviso+ (altimetry.fr)

Niveau moyen global de référence (GMSL) basé sur les données des missions TopEx/Poseidon, Jason-1, Jason-2 et Jason-3 de janvier 1993 à aujourd'hui, après élimination des signaux annuels et semi-annuels et application d'un filtre de 6 mois. En appliquant la correction du rebond postglaciaire (-0,3 mm/an), l'élévation du niveau moyen des mers a ainsi été estimée à 3,6 mm/an avec une incertitude de 0,4 mm/an (mis à jour le 19/09/2023)


Sur les 10 dernières années :

Sur les 10 dernières années : 4,43 mm / an (source Aviso)


Sur les 5 dernières années :

Sur les 5 dernières années : 4,36 mm / an (source Aviso)


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Polar Science Center

psc.apl.uw.edu

Evolution du volume de la banquise arctique de PIOMAS par rapport à la moyenne de la période 1979-2022.


Fig 11. Moyenne annuelle du volume de glace de mer de PIOMAS



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Polar Portal

Greenland: Polar Portal

  • Conditions de surface du Groenland :

Bilan de masse de surface du Groenland (journalier)

La carte illustre comment la surface de la calotte glaciaire du Groenland gagne et perd de la masse chaque jour. Cette différence entre les chutes de neige et le ruissellement est connue sous le nom de bilan massique de la surface. Elle est toujours positive au cours d'une année car toute la neige tombée ne s'écoule pas à nouveau de la calotte glaciaire.

Le bilan massique de surface n'est PAS identique au bilan massique TOTAL (c'est-à-dire le gain ou la perte globale de la calotte glaciaire), qui comprend également la masse perdue lorsque les glaciers vêlent des icebergs, la fonte des langues de glacier lorsqu'elles entrent en contact avec l'eau de mer chaude et les effets de friction et autres au fond de la calotte glaciaire.

Bilan de masse de surface du Groenland (cumul)


  • Changement de masse du Groenland :
Changement de masse et impact sur le niveau des mers.

La carte et le graphique montrent l'augmentation de la masse de glace lorsqu'il y a des précipitations, et la quantité de cette masse qui est perdue lorsque la neige et la glace fondent et lorsque des icebergs se détachent des principaux glaciers de sortie de la calotte glaciaire. La différence entre ces changements de masse au cours d'une année glaciologique (septembre-août) est appelée le bilan massique total de l'inlandsis groenlandais.

Tous les changements sont donnés par rapport à avril 2002.

Sur la base de ces données, on constate qu'au cours de la période 2003-2011, l'inlandsis groenlandais a perdu 234 km3 d'eau par an, ce qui correspond à une contribution annuelle à l'augmentation moyenne du niveau de la mer de 0,65 mm (Barletta et al. (2013).


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Arctic Data archive system (ADS)

ads.nipr.ac.jp/vishop/#/extent

Evolution de l'étendue de la banquise arctique.

Evolution de l'étendue de la banquise antarctique.

Evolution globale des deux banquises arctique et antarctique.

Historique des Climactualités (l'Arctique est mentionné en premier ; en bleu les valeurs minimalesen jaune les maximales ; la valeur entre parenthèses est la variation par rapport à l'année précédente)

Valeurs en millions de km².

Moyenne des années 1980 à la même date : 9,85 + 17,36 = 27,22 (+3,41)

Octobre 2023 : 8,14 + 15,67 =23,81 (-0,98)
Septembre 2023 : 4,46 + 16,78 = 21,24 (-1,73)
Août 2023 : 4,56 + 16,37 = 20,93 (-1,64)
Juillet 2023 : 6,78 + 14,60 = 21,38 (-1,24)
Juin 2023 : 9,34 + 12,02 = 21,36 (-1,32)
Mai 2023 : 11,29 + 9,70 = 20,99 (-1,09)
Avril 2023 : 12,87 + 6,72 = 19,59 (-0,75)
Mars 2023 : 13,71 + 4,02 = 17,74 (-0,21)
Février 2023 : 13,97 + 2,04 = 16,01 (-0,30)
Janvier 2023 : 13,13 + 2,51 = 15,64 (-1,05)
Décembre 2022 : 12,13 + 5,41 = 17,53 (-1,29)
Novembre 2022 : 10,19 + 13,24 = 23,43 (-0,84)
Octobre 2022 : 8,10 + 16,69 = 24,79 (-0,15)
Septembre 2022 : 5,01 + 17,97 = 22,97 (-0,11)
Août 2022 : 5,06 + 17,51 = 22,57 (-1,05)
Juillet 2022 : 6,74 + 15,88 = 22,62 (-1,15)
Juin 2022 : 9,32 + 13,36 = 22,68 (-1,22)
Mai 2022 : 11,60 + 10,49 = 22,08 (-0,87)
Avril 2022 : 12,84 + 7,50 = 20,34 (-0,96)
Mars 2022 : 13,79 + 4,16 = 17,95 (-1,20)
Février 2022 : 14,14 + 2,17 = 16,31 (-0,44)
Janvier 2022 : 13,70 + 3,00 = 16,69 (-0,23)
Décembre 2021 : 12,50 + 6,32 = 18,82 (-0,32)
Novembre 2021 : 10,79 + 13,48 = 24,27 (+0,37)
Octobre 2021 : 7,97 + 16,98 = 24,94 (+0,99)
Septembre 2021 : 5,04 + 18,04 = 23,08 (+0,20)
Août 2021 : 5,05 + 18,57 = 23,62 (+1,14)
Juillet 2021 : 6,38 + 17,39 = 23,77 (+1,48)
Juin 2021 : 9,09 + 14,81 = 23,90 (+0,33) 
Mai 2021 : 11,29 + 11,66 = 22,95 (+0,54)
Avril 2021 : 12,82 + 8,48 = 21,3 (+0,78)
Mars 2021 : 13,62 + 5,53 = 19,15 (+0,65)
Février 2021 : 13,73 + 3,02 = 16,75 (-0,35)
Janvier 2021 : 13,43 + 3,50 = 16,92 (-0,13)
Décembre 2020 : 12,07 + 7,07 = 19,14 (+0,23)
Novembre 2020 : 9,71 + 14,19 = 23,90 (+0,77)
Octobre 2020 : 6,02 + 17,94 = 23,95 (-0,33)
Septembre 2020 : 4,08 + 18,81 = 22,88 (+0,22)
Août 2020 : 4,06 + 18,43 = 22,48 (+0,26)
Juillet 2020 : 5,78 + 16,51 = 22,29 (-0,17)
Juin 2020 : 9,18 + 14,39 = 23,57 (+0,80)
Mai 2020 : 10,83 + 11,58 = 22,41 (+1,35)
Avril 2020 : 12,60 + 7,92 = 20,52 (+1,30)
Mars 2020 : 13,56 + 4,94 = 18,50 (+0,94)
Février 2020 : 14,30 + 2,81 = 17,10 (+0,64)
Janvier 2020 : 13,63 + 3,42 = 17,05 (+0,56)
Décembre 2019 : 12,26 + 6,65 = 18,91 (+0,99)
Novembre 2019 : 9,85 + 13,27 = 23,13 (-0,67)
Octobre 2019 : 7,06 + 17,21 = 24,28 (+0,01)
Septembre 2019 : 4,31 + 18,35 = 22,66 (-0,03)
Août 2019 : 4,34 + 17,89 = 22,23 (-0,27)
Juillet 2019 : 6,08 + 16,39 = 22,46 (-0,65)
Juin 2019 : 9,09 + 13,68 = 22,77 (-1,01)
Mai 2019 : 10,88 + 10,18 = 21,06 (-0,61)
Avril 2019 : 12,56 + 6,66 = 19,22 (+1,07)
Mars 2019 : 13,73 + 3,83 = 17,56 (+0,19)
Février 2019 : 14,02 + 2,44 = 16,46 (+0,47)
Janvier 2019 : 13,48 + 3,01 = 16,49 (+0,35)
Décembre 2018 : 11,85 + 6,07 = 17,92 (-0,97)
Novembre 2018 : 10,54 + 13,26 = 23,8 (+0,48)
Octobre 2018 : 7,18 + 17,09 = 24,27 (-0,82)
Septembre 2018 : 4,68 + 18,01 = 22,69
Août 2018 : 4,8 + 17,7 = 22,5
Juillet 2018 : 6.67 + 16.44 = 23.11
Juin 2018 : 9.19 + 14.59 = 23.78
Mai 2018 : 11.02 + 10.65 = 21.67
Avril 2018 : 12.82 + 6.33 = 18.15
Mars 2018 : 13.87 + 3.50 = 17.37
Février 2018 : 13.68 + 2.31 = 15.99
Janvier 2018 : 12.68 + 3.46 = 16.14
Décembre 2017 : 11.76 + 7.13 = 18.89
Novembre 2017 : 10.07 + 13.25 = 23.32
Octobre 2017 : 7.82 + 17.27 = 25.09
Septembre 2017 : pas de stats


Voir également


dimanche 29 octobre 2023

Tous aux abris !

 Certaines parties de la France (métropolitaine) vont apparemment devoir se préparer à recevoir une gifle la semaine prochaine. C'est annoncé par plusieurs spécialistes sur Twitter.

Guillaume Jauseau hier à 21h28

🍃Là, cela devient sérieux. ⤵️ La quasi-totalité des modèles sont unanimes quant au creusement de plusieurs dépressions, donnant des #tempêtes potentiellement graves entre le 2 & le 5 novembre. Creusement explosif ? Plusieurs scénarios prévoient des dépressions exceptionnellement profondes (parfois 940/950 hPa). À confirmer/affiner.
Source wxcharts

Nahel Belgherze hier à 19h47

Next week’s jet stream has that look of a potent windstorm. Folks in western Europe will need to keep a close eye on this. It will be very fertile "ground" for rapid cyclogenesis. Some models are depicting dangerous scenarios.

Le courant-jet de la semaine prochaine a l'allure d'une puissante tempête. Les habitants de l'Europe occidentale devront surveiller cela de près. Ce sera un "terrain" très fertile pour une cyclogenèse rapide. Certains modèles décrivent des scénarios dangereux.

Source TheWeatherOutlook

Anthony Grillon hier à 20h46

🟥💨 Vous voyez ce flux d'Ouest en Est extrêmement rapide entre #USA et #Europe ? ➡ C'est la modélisation du courant-jet d'altitude situé vers 10.000m jeudi (vent à >300 km/h). ➡ Une dynamique dangereuse qui pourrait provoquer une #tempête automnale potentiellement importante en #France... ⚠
Source Ventusky

Guillaume Jauseau hier à 20h35

🚱➡️💧On passe d'un de blocage anticyclonique quasi-à perpétuité, sous l'épée de Damoclès de la sécheresse, à un flux océanique durable sur une grande partie du territoire. 👉Au-delà des conditions tempétueuses de la semaine prochaine, elles apporteront encore beaucoup de #pluie, sur des sols déjà gorgés d'eau. #Inondations locales ?
Source wxcharts


Anthony Grillon hier à 18h42

🔴 #INFO | Il semble de plus en plus probable que la journée du jeudi 2 novembre soit à hauts risques en #France avec une menace de #tempête pour la moitié Nord et Ouest, le tout aggravé par un puissant courant jet propice à la formation d'une "bombe météorologique". A surveiller et confirmer ! ⚠ #meteo #automne
Source Meteociel

Donc ça va souffler fort à partir de jeudi prochain et pendant les quelques jours suivants.


J'apporte ma modeste contribution en confirmant la puissance du jet-stream jeudi prochain 2 novembre :

Régime des vents au géopotentiel 250 hPa (source nullschool.net)

Le jet-stream semble rouler sur un puissant anticyclone des Açores.

Maintenant il y a la question de la poule et de l'oeuf : est-ce le jet-stream qui pilote les dépressions ou bien les dépressions qui modèlent le jet-stream ?

Le site du Centre National de Recherches Météorologiques nous dit au sujet du "rail des dépressions" :

Depuis quelques décennies, le rail des dépressions a pris un sens un peu plus large. Il est vu désormais comme une composante à part entière de la circulation atmosphérique de grande échelle. En effet, le passage successif des dépressions crée un forcage sur la circulation atmosphérique de grande échelle qui pilote en grande partie les fluctuations en latitude et en intensité des courants-jets. De plus, ce forçage, dit synoptique, est responsable de l’existence des régimes de temps et des téléconnexions comme l’Oscillation Nord Atlantique.
Ainsi ce seraient les dépressions qui "forceraient" le jet-stream à adopter telle ou telle configuration.

Cependant Météo-France nous donne une autre explication :
Le courant-jet représente le mouvement général de l'atmosphère à la surface de la Terre. Il détermine les grands types de circulation atmosphérique des latitudes moyennes. En France par exemple, situation perturbée d'ouest, temps chaud par flux de sud, ou situation froide de nord ou de nord-est résultent de son évolution. Enfin, le courant-jet conditionne le creusement et l'activité des dépressions atlantiques. En moyenne, il est situé en été entre le nord de l'Amérique du Nord et la Scandinavie, circulant au nord des îles Britanniques, vers l'Islande et la Norvège. En hiver, il est plus rapide et se positionne en moyenne entre les Bahamas et la Manche.

Pour Météo-France ce serait donc bien le jet-stream qui aurait le dessus sur les dépressions en leur donnant la marche à suivre...

Et pour les adeptes des fumeux AMP (anticyclones mobiles polaires) de feu Marcel Leroux, Météo-France enfonce le clou dans leur cercueil :

Une tempête est toujours liée au creusement d'une dépression atmosphérique près du sol. Cependant toutes les dépressions ne produisent pas une tempête. L'évolution d'une dépression en tempête dépend surtout de la structure de l'atmosphère en altitude, en particulier de l'état du courant-jet.
Et si cela ne suffisait pas :
Le courant-jet est souvent surnommé le « rail des dépressions » par les météorologues, car il joue un rôle majeur dans l’activité et la trajectoire des dépressions des moyennes latitudes. Cette zone de vents forts est caractérisée par de forts contrastes thermiques entre l’air chaud au sud et l’air froid au nord. Ces contrastes permettent l’alimentation en énergie des dépressions des moyennes altitudes, qui en circulant vont puiser toute l’énergie liée à cette différence thermique. Une pression (sic) se développe ainsi dans le courant-jet et se déplace en le suivant, comme le wagon d’un train sur un rail.
On aura compris qu'il s'agit d'une dépression et non d'une pression...

Mais les choses ne sont pas si simples, car :
Le courant-jet joue un rôle dans la formation des dépressions et inversement, chaque dépression déforme le courant-jet et a tendance à le repousser vers le pôle : de cette manière, elle exerce durant plusieurs jours une action indirecte sur les trajectoires et l'intensité des dépressions qui lui succèdent. En remontant de l’air chaud vers le nord et l’air froid vers le sud les dépressions modifient la courbure du courant-jet, qui va osciller davantage une fois que les dépressions intenses se forment. Ceci explique le temps très variable d’un jour à l’autre.
Donc nous ne savons pas trop à certains moments qui de la poule ou de l'oeuf...

En tout cas les intervenants mentionnés au début confirment l'importance du jet-stream, c'est déjà ça.