Ça y est, nous avons (enfin !) la vidéo de l'émission dans laquelle Benoit Rittaud est intervenu à titre de passager clandestin, face à un hydrogéologue de métier en la personne d'Antoine Orsini (voir aussi La mer monte, mais Benoit Rittaud préfère regarder ailleurs)
Il parait que Rittaud a été excellent :
Alors regardons d'un peu plus près cette « très bonne émission » qui nous est présentée dans une vidéo YouTube titrant Changements climatiques, page spéciale.
Le reportage commence avec un père et sa fille, tous deux viticulteurs, qui font part de leurs difficultés depuis quelques années avec la sécheresse notamment, mais aussi les inondations ; ils ont été obligés de s'équiper d'un appareillage leur permettant de déterminer le degré d'humidité de la terre afin d'optimiser l'arrosage. En 30 ans les précipitations ont diminué de 13,5% dans la région bastiaise :
Ces agriculteurs ont pu économiser jusqu'à 30% d'eau avec leur système, lequel ne doit pas être gratuit, mais des subventions ont apparemment été versées (500 000 euros au total pour 150 agriculteurs)
Antoine Orsini prend la parole peu après en indiquant que l'indice de sécheresse, à la suite d'un hiver particulièrement doux, est de 0,4 alors qu'il devrait être à 0,8 sur une échelle allant de 0 à 1.
Il précise qu'il pourrait (au conditionnel) y avoir des précipitations avant l'été mais qu'avec les températures qui augmentent ces précipitations ne seront pas efficaces.
Le journaliste lui demande alors si tout cela est l'effet du réchauffement climatique, ce à quoi Orsini lui répond sans hésitation qu'il s'agit d'une évidence.
C'est à ce moment que le journaliste se tourne vers Benoit Rittaud en décrivant sa position très brièvement :
Reprenons ce passage point par point avant de passer à la suite :
Reprenons le reportage là où nous l'avions laissé.
Le journaliste reprend la parole :
La parole est enfin redonnée à Orsini :
Le journaliste se tourne à nouveau vers Rittaud en lui rappelant la tempête Adrian ainsi que des incendies en plein hiver en Corse, plus les ouragans à l'échelle mondiale, le retrait des glaces arctiques, et il lui demande s'il s'agit du cycle normal du climat, et il obtient cette longue réponse :
Il faut croire, si l'on suit Rittaud, que les scientifiques ont sorti ces courbes de leur chapeau, car elles montrent, contrairement à ce que celui-ci prétend, une élévation de la température depuis deux siècles bien plus importante que ce que la Terre a connu durant le dernier millénaire ; en fait, comme le montre Gilles Ramstein dans l'ouvrage déjà cité plus haut, la température de la planète a été plutôt stable, avec certes des hauts et des bas, pendant des derniers 10 000 ans, et il nous dit au sujet du « dernier déclin de l'empire des glaces » :
Revenons à l'enquête Corse, je veux dire à l'émission télévisée qui s'est déroulée dans ce beau pays qu'est la Corse, le journaliste s'adresse à Antoine Orsini pour lui demander ce que « pourrait être le climat de la Corse à une échelle humaine, 50 ans », ce à quoi celui-ci lui répond qu'entre 2050 et 2100 la Corse aura un climat semblable à la Tunisie actuelle, « on aura pris 3 degrés ».
Le reste peut s'écouter, je vous laisse faire, mais on n'apprendra finalement pas grand chose de plus, surtout pas de Benoit Rittaud qui étrangement nous dit qu'il n'a pas de boule de cristal, pourtant il s'était vanté d'en avoir une il me semble, par exemple dans L’Organisation météorologique mondiale enterre le réchauffement climatique :
Et pour bien enfoncer le clou dans son cercueil de climatosceptique il n'hésite pas à remettre en cause le rôle du CO2 dans la hausse des températures :
Il est inutile de reprendre la fin de ce faux « débat » entre un incompétent notoire et un spécialiste pris au piège de sa naïveté, lui qui pensait peut-être qu'en étant confronté à quelqu'un qui n'y comprend pas grand chose (encore moins que Jon Snow, c'est tout dire) il allait s'en sortir haut la main ; non, quand on « débat » avec un négateur du genre de Benoit Rittaud on prend d'énormes risques, dont celui de faire croire à ceux qui écoutent et n'y connaissent pas grand chose, que la question du climat est toujours ouverte et que rien n'est tranché.
Il parait que Rittaud a été excellent :
Très bonne émission. Bravo Benoit
Le reportage commence avec un père et sa fille, tous deux viticulteurs, qui font part de leurs difficultés depuis quelques années avec la sécheresse notamment, mais aussi les inondations ; ils ont été obligés de s'équiper d'un appareillage leur permettant de déterminer le degré d'humidité de la terre afin d'optimiser l'arrosage. En 30 ans les précipitations ont diminué de 13,5% dans la région bastiaise :
Le début de l'émission commence par un reportage chez des viticulteurs corses. |
Ces agriculteurs ont pu économiser jusqu'à 30% d'eau avec leur système, lequel ne doit pas être gratuit, mais des subventions ont apparemment été versées (500 000 euros au total pour 150 agriculteurs)
Antoine Orsini prend la parole peu après en indiquant que l'indice de sécheresse, à la suite d'un hiver particulièrement doux, est de 0,4 alors qu'il devrait être à 0,8 sur une échelle allant de 0 à 1.
Il précise qu'il pourrait (au conditionnel) y avoir des précipitations avant l'été mais qu'avec les températures qui augmentent ces précipitations ne seront pas efficaces.
Le journaliste lui demande alors si tout cela est l'effet du réchauffement climatique, ce à quoi Orsini lui répond sans hésitation qu'il s'agit d'une évidence.
C'est à ce moment que le journaliste se tourne vers Benoit Rittaud en décrivant sa position très brièvement :
Benoit Rittaud vous, vous dites que le climat a toujours changé, qu'il n'y aurait donc aucune responsabilité de l'homme dans ces changements climatiques…?Ce à quoi notre joueur de claquettes bien connu commence son numéro qui lui a tant servi pour amuser son public :
Alors le donc est peut-être un peu rapide mais disons qu'effectivement le climat n'a pas pour fonction d'être constant, on parle beaucoup de dérèglement climatique mais on n'a jamais vu un règlement climatique qui dirait queeeeeuhhh en un endroit donné rien ne devrait jamais changer et tout [bredouillement incompréhensible] doit être la même chose, ça ne veut pas dire effectivement que il faut faire n'importe quoi, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème en Corse en ce moment, ça veut juste dire qu'il faut bien savoir où sont les problèmes et ne pas euhhh pour s'adapter il vaut mieux bien saisir d'où viennent les problèmes pour bien les résoudre.Ahurissant, tout simplement ahurissant, Rittaud a parlé deux ou trois fois plus longtemps (si ce n'est plus) qu'Orsini pour ne strictement rien dire et se perdre en généralités dignes d'un café du commerce.
Reprenons ce passage point par point avant de passer à la suite :
le climat n'a pas pour fonction d'être constantComme si le climat avait une « fonction », Rittaud personnalise le climat en lui attribuant un poste ou en le traitant comme un outil qui servirait à quelque chose ; par ailleurs aucun climatologue n'a jamais prétendu que le climat était constant, il s'agit de la part de Rittaud d'utiliser l'un de ses strawmen (hommes de paille) favoris, alors que ce sont justement les climatologues (comme Gilles Ramstein par exemple, qui a publié en 2015 Voyage à travers les climats de la Terre) qui pourraient éduquer Rittaud pour lui enseigner de quelle façon le climat a évolué au cours des âges, ce qu'il semble ignorer de toute évidence.
on parle beaucoup de dérèglement climatique mais on n'a jamais vu un règlement climatiqueEst-ce de l'humour (volontaire ou non) de la part de Rittaud ? Il se permet de jouer sur les mots en feignant (ou bien croit-il vraiment ce qu'il raconte ?) d'ignorer que quand on parle de dérèglement climatique on fait référence aux conséquences du réchauffement de la planète qui entraine notamment des événements météorologiques plus violents dont les Corses sont bien sûr victimes comme beaucoup de populations ; la viticultrice l'a dit peu avant, elle doit composer avec des sécheresses et des inondations plus importantes, et le reportage déjà évoqué dans mon billet précédent faisait allusion à la tempête Adrian et aux dégâts qu'elle a causés sur le quai des Martyrs à Bastia.
ça ne veut pas dire effectivement que il faut faire n'importe quoi, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problème en Corse en ce momentCes mots ont dû fortement rassurer tous les auditeurs corses, il n'est pas étonnant que les commentaires de la vidéo postée sur YouTube aient été désactivés…
ça veut juste dire qu'il faut bien savoir où sont les problèmesOn a envie de lui rétorquer « ben oui andouille les problèmes on sait très bien où ils sont ! »
pour s'adapter il vaut mieux bien saisir d'où viennent les problèmes pour bien les résoudreBref, cela s'appelle parler pour ne rien dire, comme si les Corses étaient cons au point de ne pas savoir qu'ils vont devoir s'adapter face au changement climatique, la viticultrice du reportage a déjà dit qu'elle avait dû s'équiper (aux frais de qui ?) afin de faire face à la sécheresse, elle n'a pas attendu les « conseils » d'un mathématimancien pour se bouger les fesses.
Reprenons le reportage là où nous l'avions laissé.
Le journaliste reprend la parole :
Ça veut dire que les gaz à effet de serre, le réchauffement climatique c'est, ça n'existe pas, c'est une vision scientifique sans réalité...?Rittaud reprend la parole (on dirait qu'Orsini n'existe plus) pour continuer sur son tempo favori :
Disons que c'est très abusif effectivement de tout vouloir réduire à ça et ce n'est certainement pas en prenant moins la voiture que l'on évitera les sécheresses en Corse, c'est plutôt en s'adaptant, c'est plutôt en tenant compte du réel qui a toujours changé.Là non plus personne de sérieux n'a jamais dit qu'il suffirait de ne plus prendre sa voiture pour que la situation en Corse s'améliore, la voiture n'est qu'une petite pièce du puzzle géant dont la plus grande partie est contrôlée par notre système économique qu'on ne va pas pouvoir changer sur un claquement de doigt ; mais on voit bien que Rittaud ne veut pas se risquer sur ce terrain-là, il préfère psalmodier son mantra sur l'adaptation, laquelle sera de toute façon indispensable sans son aide à lui. Par ailleurs il est plutôt gonflé de dire qu'il est abusif de tout réduire à ce que le journaliste a résumé en peu de mots, car c'est assez bien décrire la position de la plupart des climatosceptiques dont il fait partie (le titre de climatoréaliste qu'il s'auto-attribue étant une vaste plaisanterie)
La parole est enfin redonnée à Orsini :
Je suis d'accord sur un point avec mon collègue (je ne savais pas que Rittaud était le collègue d'Orsini, ils ne travaillent pas du tout dans le même domaine...) il faudra s'adapter, on n'est plus dans la résistance on est déjà dans la résilience, néanmoins on ne parle pas la même langue et on n'évoque pas le même pas de temps, c'est vrai que le climat a changé, la Corse il y a quinze mille ans avait un glacier qui a donné naissance à tous les lacs, mais on est sur un pas de temps de quinze mille ans. Après on peut parler du petit âge glaciaire qui a touché le monde [le journaliste demande « mais concrètement ? »] mais aujourd'hui concrètement la température a augmenté en soixante dix ans donc on est sur...en Corse en cinquante ans on a pris un degré cinq en bordure de mer et deux degrés deux à six cents mètres d'altitude.Nous avons là des explications bien plus « réalistes » car documentées par une importante littérature qu'Antoine Orsini ne peut pas se permettre de travestir ; on remarque qu'il n'a pas attendu Rittaud pour savoir lui aussi que l'adaptation allait être nécessaire, allant même plus loin en parlant de résilience qui est l'aptitude d'un individu ou d'un système à réagir à des situations difficiles qu'il n'avait pas l'habitude de connaitre (ainsi le peuple Russe a fait preuve de résilience quand l'Union Soviétique s'est effondrée et que les années Eltsine ont vu notamment une chute spectaculaire de l'espérance de vie)
Le journaliste se tourne à nouveau vers Rittaud en lui rappelant la tempête Adrian ainsi que des incendies en plein hiver en Corse, plus les ouragans à l'échelle mondiale, le retrait des glaces arctiques, et il lui demande s'il s'agit du cycle normal du climat, et il obtient cette longue réponse :
Il y a beaucoup de choses très différentes dans tout ce que vous dites [le journaliste lui dit que oui] on a en général du mal à cibler les problèmes et à les prendre les uns après les autres, on mélange un peu tout, la question des cyclones n'est pas la même chose que la question de la température en Arctique, le retrait des glaciers c'est encore autre chose donc c'est un peu difficile de répondre sur tout. Le monde est vaste et il se passe beaucoup de choses et il s'est toujours passé beaucoup de choses, le fait est qu'aujourd'hui on a beaucoup plus qu'avant le moyen de faire des analyses précises, effectivement on est d'accord tout à fait d'accord avec Antoine Orsini pour dire que la France, la Corse, l'Europe, le monde en général s'est un peu réchauffé en un peu plus d'un siècle mais le fait est que il s'agit de variations relativement petites et que on a peu de moyens de comparaison sur des périodes un peu plus longues. Ça ne fait pas très longtemps qu'on est capable de mesurer vraiment les températures de façon précise, on a une idée assez limitée de ce que pouvait être la température de Corse il y a quelques siècles et donc dire c'est inattendu c'est juste que c'est la première fois qu'on peut l'observer mais ça ne dit rien de plus.Encore une fois Rittaud monopolise la parole au détriment d'Orsini qui a parlé bien moins longtemps, et on se plait à imaginer si à la place d'un clown il y avait eu un véritable scientifique pour expliquer tout ce que Rittaud a jeté en vrac avec au passage une perle qui devrait faire date :
la France, la Corse, l'Europe, le monde en généralEh oui, pour Rittaud la Corse est un pays européen au même titre que la France ! Bon je plaisante, mais il aurait pu dire « la France, dont la Corse fait partie, etc. » et il aurait eu l'air moins bête. On admirera également son observation sur « le monde [qui] est vaste et [où] il se passe beaucoup de choses », je crois avoir déjà dit que Rittaud savait parler pour ne rien dire, il nous le montre encore une fois de manière éclatante. Quant à son commentaire sur les températures qu'on ne saurait d'après lui mesurer de manière précise et dont les variations seraient « relativement petites », là il se fiche ouvertement des scientifiques ou je n'y connais rien (comme Jon Snow) ; il passe à la trappe toutes les études sur les proxys qui ont déterminé quelle était la température approximative durant les derniers millions d'années, ainsi que celles se référant aux derniers mille ans, par exemple :
Evolution de la température dans l'hémisphère nord depuis 1100 ans (source ipcc) |
Il faut croire, si l'on suit Rittaud, que les scientifiques ont sorti ces courbes de leur chapeau, car elles montrent, contrairement à ce que celui-ci prétend, une élévation de la température depuis deux siècles bien plus importante que ce que la Terre a connu durant le dernier millénaire ; en fait, comme le montre Gilles Ramstein dans l'ouvrage déjà cité plus haut, la température de la planète a été plutôt stable, avec certes des hauts et des bas, pendant des derniers 10 000 ans, et il nous dit au sujet du « dernier déclin de l'empire des glaces » :
Approximativement entre 19 000 et 9 000 ans […] La fonte des deux calottes [...] correspond à 120 mètres de remontée du niveau marin et est associée à un réchauffement global de 4°C pendant toute la période déglaciation (10 000 ans). Cette transition est associée […] à un taux de CO2 atmosphérique qui passe de ses valeurs glaciaires (basses) de 180 ppmv à celles de l'Holocène : 280 ppmv.Donc une élévation de « seulement » 4°C concomitante à une hausse de « seulement » 100 ppmv de CO2 a eu pour conséquence une élévation du niveau des mers de 120 mètres...Cela devrait nous faire réfléchir quand on voit que les 4°C d'augmentation nous y allons gaiement et les atteindrons probablement si ce n'est à la fin de ce siècle du moins au cours du prochain. Evidemment il n'y a pas assez de glace sur Terre pour produire 120 mètres d'élévation et de plus cette élévation se fera très progressivement, mais tout le monde connait la fable de la grenouille mise dans un récipient qu'on fait chauffer à feu doux…
Revenons à l'enquête Corse, je veux dire à l'émission télévisée qui s'est déroulée dans ce beau pays qu'est la Corse, le journaliste s'adresse à Antoine Orsini pour lui demander ce que « pourrait être le climat de la Corse à une échelle humaine, 50 ans », ce à quoi celui-ci lui répond qu'entre 2050 et 2100 la Corse aura un climat semblable à la Tunisie actuelle, « on aura pris 3 degrés ».
Le reste peut s'écouter, je vous laisse faire, mais on n'apprendra finalement pas grand chose de plus, surtout pas de Benoit Rittaud qui étrangement nous dit qu'il n'a pas de boule de cristal, pourtant il s'était vanté d'en avoir une il me semble, par exemple dans L’Organisation météorologique mondiale enterre le réchauffement climatique :
Je ne pensais pas que ma boule de cristal était si efficace. […] l’OMM est donc en train de recycler le gaz carbonique : la Terre ne se réchauffant plus, l’OMM passe aussi discrètement que possible à autre chose. […] Et, je vous le disais en introduction, ma boule de cristal me l’avait prédit en janvier 2010.Et qu'avait prédit la boule de cristal de Rittaud en janvier 2010 ? Que la température de la Terre allait brutalement chuter dans les années 2011-2014 !
Nous voyons donc que nous avons affaire à un menteur qui ne sait pas reconnaitre que non seulement il a bien eu une boule de cristal mais que celle-ci s'est plantée à plusieurs reprises : d'une part l'OMM n'est jamais passée « à autre chose » et d'autre part la température a continué à augmenter après sa prophétie.
Et pour bien enfoncer le clou dans son cercueil de climatosceptique il n'hésite pas à remettre en cause le rôle du CO2 dans la hausse des températures :
[…] la corrélation entre les gaz à effet de serre et la température en réalité elle est très mauvaise […]
Nous avons la confirmation, s'il était encore besoin, que Benoit Rittaud n'a rien d'un « réaliste » ni d'ailleurs d'un « sceptique » puisqu'il ne doute de rien, pour lui le CO2 n'est pas la cause de la hausse des températures, point barre, circulez ya rien à voir.
Il est inutile de reprendre la fin de ce faux « débat » entre un incompétent notoire et un spécialiste pris au piège de sa naïveté, lui qui pensait peut-être qu'en étant confronté à quelqu'un qui n'y comprend pas grand chose (encore moins que Jon Snow, c'est tout dire) il allait s'en sortir haut la main ; non, quand on « débat » avec un négateur du genre de Benoit Rittaud on prend d'énormes risques, dont celui de faire croire à ceux qui écoutent et n'y connaissent pas grand chose, que la question du climat est toujours ouverte et que rien n'est tranché.
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RépondreSupprimerRépéter mille fois la même bêtise n'arrivera jamais à faire un argument valable, pour avoir ignoré cette évidence monsieur phi a l'honneur de figurer pour la première fois dans la page dédiée aux rebuts divers et variés (https://sogeco31.blogspot.com/p/poubelle.html)
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